Thibaut de La Tocnaye

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Thibaut de La Tocnaye
Illustration.
Fonctions
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
En fonction depuis le
(19 ans, 11 mois et 5 jours)
Conseiller communautaire de la Communauté de communes Luberon Monts de Vaucluse
En fonction depuis le
(9 ans, 11 mois et 3 jours)
Conseiller municipal de Cavaillon
En fonction depuis le
(9 ans, 11 mois et 3 jours)
Biographie
Nom de naissance Thibaut de Bougrenet de La Tocnaye
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Algérie
Nationalité Français
Parti politique FN (depuis 1988)
Père Alain de La Tocnaye
Diplômé de Centrale Lyon
CPA Paris
Profession Chef d'entreprise
Religion Catholique
Site web latocnaye.fr

Thibaut de La Tocnaye, né le en Algérie, est un chef d'entreprise et homme politique français.

Biographie

Famille et études

Thibaut de Bougrenet de La Tocnaye est le fils d'Alain de La Tocnaye, membre de l'Organisation armée secrète (OAS) impliqué dans l'attentat du Petit-Clamart.

Il est ingénieur diplômé de l'École centrale de Lyon[1] et ancien élève du Centre de perfectionnement aux affaires (CPA)[2].

Engagement militaire

À la différence de son père, il se rapproche des catholiques traditionalistes[3]. Au début des années 1980, il rejoint les comités Chrétienté-Solidarité créés par Bernard Antony, et choisit d'effectuer un service national dans la coopération[3]. C'est ainsi qu'il devient professeur de mathématiques au Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth de 1982 à 1984[3].

Recruté par l'un de ses collègues enseignants du lycée de Beyrouth, il combat dans les Forces libanaises, alors engagées dans la guerre du Liban[3]. Plus tard, dans le cadre de ses fonctions au sein de Chrétienté-Solidarité, il soutiendra directement ou indirectement les forces chrétiennes et anticommunistes dans deux autres conflits. Il combat ainsi avec les Contras face au gouvernement sandiniste du Nicaragua[3]. Il organise également, le 20 janvier 1989, une soirée de Chrétienté-Solidarité dans le Vaucluse en soutien à la Contra, sur le thème « Nicaragua, la survie face au communisme », en présence notamment du chef des forces aériennes de la Contra et d'un membre de son commandement militaire[3]. Lors de la guerre de Croatie, il est responsable des questions croates de Chrétienté-Solidarité, et effectue dans ce cadre de longues visites sur les fronts croates[3].

Carrière professionnelle

Il commence sa carrière dans l'industrie nucléaire en occupant les postes de responsable des essais puis de chef de projet sur des chantiers à La Hague, Marcoule et Cadarache[2]. En 1993, il devient directeur technique d'Otim, une entreprise de tuyauterie et de chaudronnerie industrielles[2]. En 1995, il est nommé directeur général de Apageo Segelm, une société de fabrication de matériel pour la géotechnique, puis en prend la présidence en octobre 1996 à la faveur d'un rachat par MBO[2].

En juin 2008, associé à l'un de ses cousins directeur du laboratoire d'optique de l'école Télécom Bretagne, il crée Eyes3Shut, une start-up installée à Brest et spécialisée dans la fabrication de lunettes stéréoscopiques[4]. En 2010, la société est valorisée à 2 millions d'euros[4].

Carrière politique

Thibaut de La Tocnaye est membre du bureau politique du Front national dont il est le délégué national aux "études et argumentaires" et aussi le délégué national à la formation. Il est l'un des responsables des « affaires étrangères » (en remplacement de Dominique Chaboche), et conseiller régional FN en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il est le vice-président de l'association de Bernard Antony, Chrétienté-Solidarité, collabore à la revue Reconquête.

En 2010, dans la course à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national, il apporte son soutien à Bruno Gollnisch[5]. Lors du congrès de Tours de janvier 2011, il arrive en troisième position du vote des adhérents à l'élection du comité central du parti, derrière Louis Aliot et Roger Holeindre.

Lors des élections législatives de 2012, il se présente dans la première circonscription du Vaucluse. Il arrive en deuxième position lors du premier tour avec 24.37 % des voix derrière la candidate socialiste Michèle Fournier-Armand (27.45 %) et devant la candidate de l'UMP Valérie Wagner (23.77 %)[6]. Lors de la triangulaire du second tour, il recueille 28.02 % des suffrages contre 45.25 % pour son adversaire socialiste qui est élue, et 26.73 % pour Valérie Wagner[6]. Début 2013, il annonce qu'il mènera la liste du Front national aux élections municipales de 2014 à Cavaillon[7]. Celle-ci n'ayant pas obtenu la majorité, il devient conseiller municipal d'opposition.

Radio

Il anime le Libre journal de Thibaut de La Tocnaye un mercredi par mois sur Radio Courtoisie d' à , puis le Libre journal de la résistance française de cette date à sa démission en [8].

Ouvrages

  • La Décomposition de la Ve République, Paris, Éditions nationales, , 123 p. (ISBN 2-909178-28-5) (BNF 36684547).
    Évoque la corruption politique en France.
     
  • Les Peuples rebelles : itinéraire d'un Français aux côtés des combattants de la liberté, Paris, Godefroy de Bouillon, , 218 + 16 p. (ISBN 2-84191-154-3) (BNF 39120860) 
  • Dir. et al, Délocalisations, ce n'est pas une fatalité !, Paris, Godefroy de Bouillon, , 170 p. (ISBN 2-84191-182-9) (BNF 40078450) 

Notes et références

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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