Vittoria de Savoie

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Maison de Savoie
Casa di Savoia
Dynastie depuis 1820
Description de l'image Lesser_coat_of_arms_of_the_Kingdom_of_Italy_(1890).svg.
Vittorio Emanuele II
Enfants
Umberto Ier
Enfant
Vittorio Emanuele III
Enfants
Umberto II
Enfants
Vittorio Emanuele di Savoia (1937-)
Enfant
Emanuele Filiberto di Savoia (1972-)
Enfants
  • Vittoria
  • Luisa
    [afficher]
NOTE
Le titre de Chef de la Maison de Savoie est sujet à controverse. Dans la lutte qui oppose Vittorio Emanuele di Savoia à son cousin Amedeo d'Aosta, l'Assemblée des sénateurs du royaume s'est prononcée en faveur du dernier, dans ce communiqué du 7 juillet 2006, et a déchu Vittorio Emanuele de tout droit, ainsi que sa descendance. Voir aussi l'article sur l'Assemblée des sénateurs du royaume pour cette querelle.
 

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Vittoria de Savoie, née le 28 décembre 2003 à Genève (Suisse), est la fille aînée d'Emmanuel-Philibert de Savoie et de la comédienne Clotilde Courau et la sœur aînée de Luisa de Savoie (née le 16 août 2006 à Genève).

La loi d'exil de sa famille (maison de Savoie) a été abrogée en 2002 après 56 ans d'exil au Portugal puis en Suisse suite à un long jugement de la cour européenne des Droits de l'Homme mais si Vittoria est née hors d'Italie ce ne peut être le fait que d'un « exil » volontaire de ses parents puisqu'elle est née le 28 décembre 2003.

Titres

Vittoria porte le titre de princesse royale Vittoria de Savoie avec le traitement d'Altesse royale depuis sa naissance, conformément au statut de famille du 1er janvier 1890 qui réserve ces titres aux enfants du souverain ainsi qu'à ceux de l'héritier au trône.

Ascendance

Tableau des parents, grands-parents et arrière-grands-parents de Vittoria :

Droits dynastiques de Vittoria

La maison de Savoie ayant toujours pratiqué la loi salique excluant par définition les femmes, la qualité de dynaste de Vittoria dépend d'une éventuelle modification de la loi successorale. Or la possibilité même de modifier la loi successorale d'une famille ayant cessé de régner est controversée. Philippe du Puy de Clinchamps affirme ainsi, (dans Les Grandes Dynasties, page 10 ; voir à la Bibliographie) que les lois de dévolution du trône « ont la raideur des grands morts glacés, et leur visage immuable, quand elles concernent la succession des rois dépossédés. »

Si une telle modification pouvait être introduite, Vittoria viendrait, pour le trône revendiqué d'Italie et le rang de chef de la maison de Savoie, immédiatement après son grand-père paternel Victor-Emmanuel de Savoie et son père Emmanuel Philibert de Savoie et immédiatement avant sa sœur Luisa de Savoie.

Mais à s'en tenir à la loi salique, l'ordre successoral est le suivant :

  1. Victor-Emmanuel de Savoie (1937-), grand-père paternel de Vittoria et de Luisa
  2. Emmanuel-Philibert de Savoie (1972-), père de Vittoria et de Luisa
  3. le duc Amédée III d'Aoste (né en 1943), descendant agnatique d'un 1er duc d'Aoste qui fut aussi le roi Amédée Ier d'Espagne
  4. le duc Aymon des Pouilles, fils du précédent

Un biais pourrait aussi être trouvé comme celui qui vit l'émergence, à partir de 1936, d'un « régent » des carlistes en la personne de François-Xavier de Bourbon-Parme alors que le carlisme avait justement pour but de maintenir la loi salique en Espagne.

Et puis on a aussi le cas d'Alessandra Mussolini, l'« héritière » qui s'est lancée dans politique alors que les « mâles » de sa famille se gardent d'en faire autant...

D'autres encore peuvent spéculer sur une restauration de la monarchie en Italie : les monarchies européennes comportent souvent des clauses relatives à la succession au trône dans leur constitution et l'antique loi salique, guère au goût du jour, pourrait être de ce fait rejetée par les constituants.

En abrogeant la loi d'exil de 1946-1947 visant le chef de la maison de Savoie et son héritier, la République italienne s'est épargné le soin d'avoir quelque jour à décider du statut exact de Vittoria.

Reste à savoir ce que penserait la Commission européenne des droits de l'homme de cette fameuse loi salique ; on rappelle que cette Commission avait été saisie en vue de l'abrogation de la loi d'exil.

La naissance d'un petit frère viendrait encore compliquer les choses car deux cas de figure se présentent parmi les monarchies européennes ne pratiquant pas la loi salique :

Il faut aussi rappeler que le royaume aboli d'Italie s'était établi par la destruction des États pontificaux, du royaume des Deux-Siciles, du Royaume lombard-vénitien (appartenant à l'Autriche-Hongrie tout comme les territoires annexés par l'Italie après le Première Guerre mondiale et conservés après la Seconde), du grand-duché de Toscane, du duché de Modène et du duché de Parme : des prétendants à ces trônes peuvent donc concurrencer une éventuelle prétention de Vittoria de Savoie sur l'ensemble de l'Italie.

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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