Bouchonnois

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Le Bouchonnois est une région fictive inventée par Les Inconnus dans le sketch des Chasseurs. Le Bouchonnois est un lieu utilisé par les Inconnus pour mettre en scène une parodie sur les chasseurs qui insiste sur une pratique totalement masculine d'une activité qui certes, fut le premier métier de l'humanité mais qui dans le monde moderne doit faire face aux nombreuses critiques des écologistes et de la société urbaine qui n'y voit aucun intérêt à part tuer gratuitement des animaux.

Motivation du sketch

Les chasseurs font partie d'une "corporation" issue du monde rural. Au vue des qualificatifs péjoratifs qui peuvent être tenus à propos des chasseurs (beauf, macho, rustre, sanguinaire, désavouant les principes écologiques et également un peu idiot), les Inconnus ont parodié une journée de chasse en se mettant dans la peau de chasseurs qui possèdent entièrement les qualificatifs cités précédemment. Il en résulte un sketch très drôle, truffé de comportements liés aux préjugés du chasseur bof et idiot. Il est sans doute un des sketchs les plus connus et appréciés des Inconnus. Il est très apprécié des mouvements anti-chasse car il regroupe toute la bêtise que peuvent incarner les chasseurs, mais bien sûr ceci est à prendre au second degré car tous les chasseurs sont loin de se comporter ainsi.

Le Bouchonnois

Géographie

Le Bouchonnois est situé entre Pithivy-sur-Saône et Lassignac-sur-Gondole. C'est une région principalement rurale qui contient de nombreuses forêts accueillant une faune spécialement attractive pour les chasseurs.

Principale activité : la chasse

La chasse est une institution dans le Bouchonnois. C'est la principale activité des autochtones. Elle commence généralement assez tôt et se pratique entre copains. La chambre fait partie intégrante du début d'une journée de chasse où règne une ambiance de franche camaraderie : "Salut Bernard, alors toujours cocu ?"

Les appeaux et le gibier

Les chasseurs du Bouchonnois utilisent des appeaux perfectionnés pour leurrer le gibier le plus convoîté de Bouchonnois : la Galinette Cendrée, issue de la famille des Phasianidae, réputée pour sa chair tendre prête à accueillir une quantité importante de plomb. Cependant la galinette ne fait pas l'exclusivité : se taper un galoupiaud ou une bistourette des prés est également une fierté pour le chasseur du Bouchonnois. Les chasseurs connaissent tellement bien le sifflement de leur proie qui leur arrive de confondre le sifflement de bien-être de leur pote Roger en train d'uriner et le sifflement du gibier.

La technique

La chasse n'est pas une activité de "jambonneaux", elle requiert expérience, maîtrise de soi et un profond respect envers Dame Nature. Généralement les chasseurs ne commencent pas une grosse journée les poches vides. Bières et cigarettes leur permettent de ne pas se faire piéger par une fringale, tant redoutée par les sportifs de haut niveau. Ainsi dès qu'on en sent le besoin, on s'arrête pour s'en prendre une petite, et après avoir laissé le soin d'entreposer sur le lieu même de la pause les bouteilles vides qui fourniront des habitats douillets pour les insectes (respect de la faune oblige), on repart gaiement à l'affût de la prise de la journée.

Dès que les chasseurs entendent un bruit suspect, la technique consiste à tirer le plus rapidement possible vers l'endroit où on a entendu le bruit. Avertis, les copains réagissent également au quart de tour pour avoir le maximum de chance de choper le gibier. Après quelques secondes de vacarme absolu, on s'arrête dès qu'on a plus de cartouche et on va voir si le gibier gît dans le coin. Cependant la galinette est très maligne et se laisse rarement prendre même par les chasseurs les plus aguerris.

Le lâcher de galinette cendrée

Lorsque les chasseurs reviennent bredouilles, ou plutôt brocouilles (c'est à dire à chaque partie de chasse) car ils n'ont chopé aucun oisouille (comme on dit dans le bouchonnois), un lâcher de galinette cendrée est organisé pour étouffer la frustration de la journée. C'est le point culminant de la journée. Un important dispositif est mis en place (talkie walkie, camouflages, kachalnikof) et dès que les galinettes sont libérées, un lâcher de balles inonde sonorement la paisible campagne. Dès qu'une galinette est touchée, les chasseurs s'acharnent sur la pauvre bête en la finissant à coup de crosse (histoire d'achever la défunte galinette). Après avoir pris ses précautions pour s'assurer que la bête est bien morte ("Fais gaffe, fais gaffe"), ils la brandissent comme un trophée, acquis après une journée éprouvante de chasse.

L'après-chasse

Dès que la chasse est terminée, les chasseurs se réunissent dans une maison pour célébrer leur victoire sur la galinette. Ils se finissent généralement avec "la petite prune du coin" en chantant les lyriques inventés pour l'occasion.

Une bécasse, ça vaut bien dix pétasses.
Une poule d'eau, ça vaut bien la Bardot.
Et la Bardot veut confisquer mes douilles.
Faudra d'abord qu'elle me suce les c...

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