Famille Arestan
Arestan | |
Blasonnement | D'azur à l'arête de poisson d'argent posée en bande, accompagnée de deux étoiles du second |
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Période | XVIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Duché de Savoie |
Demeures | Château du Saix |
Charges | Maître auditeur en la Chambre des comptes de Savoie, syndics de Chambéry et de La Roche, notaires royaux |
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La famille Arestan est une famille bourgeoise ancienne, originaire de l'ancien duché de Savoie, dont une branche s’est établie dans le Faucigny au début du XVII, donnant la descendance actuelle.
Le rameau de Chambéry, désormais éteint, fut anobli en 1698.
Histoire
La famille Arestan est qualifiée de très vieille famille du Faucigny, dans un ouvrage de 1907[1]. Les auteurs du supplément de l'Armorial et nobiliaire de l’ancien Duché de Savoie qualifie les Arestan de « vieille famille bourgeoise de La Roche et de Chambéry »[2]. Ces derniers indiquent également que le « rameau de Chambéry, nommé en 1698 maître auditeur en la Chambre des comptes de Savoie, est ainsi parvenu à la noblesse »[2].
Famille de notables, certains de ces membres sont notaires dans la cité de La Roche à partir de 1643, où l'on cite le notaire Nicolas Arestan[1]. Cinq autres personnalités de la famille sont mentionnées comme notaire entre 1735 à 1907[1].
Joseph Arestan achète les fiefs de Chamoux, de Montgilbert et de Montendry et accède à la noblesse, devenant baron de Montfort. Il est nommé en 1698 maître auditeur en la Chambre des comptes de Savoie.
En 1814, à la mort de Etienne-Joseph Arestan, deux rameaux se distinguent, puis se retrouvent réunis à la suite du mariage de Claude-Auguste Arestan et Eudoxie Arestan[1].
Généalogie simplifiée
- Nicolas Arestan, premier ancêtre à s'établir en Faucigny où il est nommé régent du collège de La Roche. Il est autorisé à s'y établir comme notaire royal à partir de 1643.
- Maurice Arestan (1631-1674), notaire. Il épouse Perrine de Génissiaz (décédée en 1696 à La Roche).
- Jacques Arestan (1662-1731), notaire, syndic et châtelain de La Roche. Il épouse en 1703 Peronne Orsier (1663-1737), fille d'un confrère notaire.
- François-Nicolas Arestan (1705-1765) notaire commissaire et syndic de La Roche. Il épouse en 1748 au château du Sougey, Marie-Françoise dite Jacqueline Collomb d'Arcine (1713-1811).
- Etienne-Joseph Arestan (1755-1814), notaire, syndic et châtelain de La Roche. Il épouse en 1782 Josephte Antoinette Françoise Fontaine (1762-1793), fille d'un notaire de Sallanches. Deux de ses fils parvinrent à l'âge adulte et formèrent deux nouveaux rameaux :
- Joseph Auguste Arestan (1789-1860) qui épouse en 1822 à Menthon-Saint-Bernard Amédine Françoise Marie Dunant (1798-1866), dont le père notaire était propriétaire de la maison forte de La Vallombreuse. Il hérite des domaines familiaux et devient notaire à la suite de ses ancêtres.
- Joseph-Auguste Arestan (1824-1888) notaire et propriétaire terrien. Il épouse en 1862 à La Biolle Joséphine Alexandrine Cléonice Michaud (1839-1913).
- Claude-Auguste Arestan (1864-1916) propriétaire rentier, il se porte acquéreur du château du Saix et vend l'étude familiale en 1907.
- Joseph-Auguste Arestan (1824-1888) notaire et propriétaire terrien. Il épouse en 1862 à La Biolle Joséphine Alexandrine Cléonice Michaud (1839-1913).
- Joseph Henri Arestan (1790-1843) qui épouse en 1825 à Scientrier Andréanne Ducimetière (1798-1840), dont la famille se transmet la charge de châtelain d'Arenthon. Docteur en droit, il est avocat au Sénat de Savoie et juge du mandement de La Roche.
- Auguste-François Arestan (1826-1877) notaire et greffier, rentier. Il épouse en 1851, Louise Joséphine dite Élisa Hoquiné (1829-1918), dont le père ancien officier de la Grande Armée avait acquis en 1814 l'hôtel particulier des Fours.
- Jean Amédée Arestan (1852-1881), docteur en pharmacie et célibataire.
- Joseph Henri Hubert Arestan (1859-1896), célibataire.
- Hubert François André Arestan (1861-1898).
- Albert François Arestan (1867-1946).
- Auguste-François Arestan (1826-1877) notaire et greffier, rentier. Il épouse en 1851, Louise Joséphine dite Élisa Hoquiné (1829-1918), dont le père ancien officier de la Grande Armée avait acquis en 1814 l'hôtel particulier des Fours.
- Joseph Auguste Arestan (1789-1860) qui épouse en 1822 à Menthon-Saint-Bernard Amédine Françoise Marie Dunant (1798-1866), dont le père notaire était propriétaire de la maison forte de La Vallombreuse. Il hérite des domaines familiaux et devient notaire à la suite de ses ancêtres.
- Etienne-Joseph Arestan (1755-1814), notaire, syndic et châtelain de La Roche. Il épouse en 1782 Josephte Antoinette Françoise Fontaine (1762-1793), fille d'un notaire de Sallanches. Deux de ses fils parvinrent à l'âge adulte et formèrent deux nouveaux rameaux :
- François-Nicolas Arestan (1705-1765) notaire commissaire et syndic de La Roche. Il épouse en 1748 au château du Sougey, Marie-Françoise dite Jacqueline Collomb d'Arcine (1713-1811).
- Jacques Arestan (1662-1731), notaire, syndic et châtelain de La Roche. Il épouse en 1703 Peronne Orsier (1663-1737), fille d'un confrère notaire.
- Maurice Arestan (1631-1674), notaire. Il épouse Perrine de Génissiaz (décédée en 1696 à La Roche).
Personnalité
- Joseph Arestan (1675-1745), baron de Montfort, seigneur de Chamoux, Montgilbert et Montendry. Avocat au Sénat puis sénateur à partir de 1694, il est nommé maître auditeur en la Chambre des comptes de Savoie par lettres patentes du 1er mars 1698. Conseiller référendaire du roi de Sardaigne, il acquiert la baronnie de Montfort en 1702.
Alliances
Les principales alliances de la famille Arestan sont : Collomb d’Arcine (1748), de Chissé de Pollinges (1788), Hoquiné (1851, 1880 et 1947), Michaud (1862), Pelloux (1872), etc.
Propriétés
- Château du Saix à La Roche-sur-Foron, propriété de la famille au XVIIIe siècle, puis vers le début du XXe siècle[1],[3] ;
- château du Vivier, maison forte de Scientrier, propriété de la famille[4] ;
- Château de Montfort, à Saint-Sulpice (Savoie) (1702-1744)[5] ;
- Hôtel Hoquiné-Arestan construit en 1571 et situé au n°1 rue des Fours à La Roche-sur-Foron, inscrit aux monuments historiques en 1944[réf. nécessaire].
Armes
- D'azur à l'arête de poisson d'argent posée en bande, accompagnée de deux étoiles du second
Référence
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Haute-Savoie : dictionnaire biographique et historique illustré, Paris, , 583 p. [lire en ligne (page consultée le avril 2019)], p. 185-186.
- ↑ 2,0 et 2,1 comte François-Clément de Mareschal de Luciane, le comte de Viry et le baron d'Yvoire, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. VI - supplément, Grenoble, Allier Frères, 1938-1952, p. 54.
- ↑ Lucien Guy, « Les anciens châteaux du Faucigny », Mémoires & documents, vol. 47, , p. 141 (lire en ligne).
- ↑ Pierre Faucheux, Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, Paris, Hachette, , 291 p., p. 291.
- ↑ Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 280-281.
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