Famille Frayssines

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Famille Frayssines
Pays ou province d’origine Tarn

Frayssines est un nom de famille originaire du département du Tarn où l'on trouve le village de Fraissines près d'Albi. On trouve au cours des siècles différentes familles ayant porté ce nom. Leurs liens n'est pas prouvé.

Origines

Le patronyme Frayssines ou Fraissine se retrouve dans le département du Tarn. Fraissines est également le nom d'un village dans ce département près d'Albi. On peut supposer que les porteur du nom sont originaires de ce village.

Étymologie

Le nom Frayssines ou Fraissines ( Fraissenhas , 1261) est un dérivé de Fraisse « frêne » avec le sens « ensemble de frênes »[1].

Famille homonyme de Fraxines non reliée

On trouve anciennement à Toulouse une famille de Fraxino alias de Fraxines mais aucune source ne la relie aux porteurs du nom Fraysinnes ou Fraissines.

En 1246 est cité un Bertrand de Fraxines qui occupa des charges importantes dans le prieuré de Toulouse[2].

Guillaume-Pierre de Fraxines fut élevé trois fois aux honneurs du capitoulat, 1473-1484. Pierre était capitoul en 1591, autre Pierre en 1610, et François en 1642. Pierre de Fraxines fut pourvu, en 1610, d'un office de conseiller au parlement de Toulouse. François de Fraxino, aliàs Fraxines, docteur et avocat en la cour, fut élu capitoul en 1642, et eut pour fils Pierre-Louis de Fraxines, déclaré noble en vertu du capitoulat par jugement souverain du 4 janvier 1669[3].

Famille Frayssines de Latour

Une famille Frayssines, sieurs de Latour est mentionnée dès le XVIIe siècle dans le village de Penne dans le Tarn. Son nom apparait parmi les membres du conseil politique de la communauté aux XVIIe siècle et au XVIIIe siècle[4].

Le 6 avril 1668 est baptisé à Corde dans le Tarn, Bernard Freyssines, fils de Bernard Freyssines, bourgeois de Cordes et de Marguerite Villaris[5].

Il s'agit sans doute d'une branche de la famille "Freyssine", fixée à Penne car le 27 juin 1770 Pierre Fraissines, sieur de La Tour, de la paroisse Saint=Vergondin, consulat de Penne, est le parrain de Marie-Thérèse, fille de Bernard Freyssines, bourgeois de Cordes et de Marguerite Villaris[6].

On retrouve encore cette famille dans plusieurs textes des archives du Tarn dans des délibérations politiques de la communauté de Penne : "Frayssines, sieur de Latour" (registre 1660-1630 E. 3179, BB1, 279 feuilles ; registre 1630-1676 E. 3180, BB1) ; " Guillaume de Cabarras" ; "Alexandre de Frayssines" (registres 1676-1725 et 1743-1780 E 3182, BB.4, 380 feuilles); "Frayssines de Lavergnère, sieur de Latour" (registre 1781-1790 E. 3183, BB5, 136 feuilles). Autres registres confirmant la qualité noble de ses membres : "noble Joseph Frayssines, sieur de Latour" ; acte de mariage entre "noble Jean Frayssines de Latour et Marie-Rose Plasse" ; et acte de naissance d'une fille de "noble Guillaume de Latour de Frayssines et de Jeanne Roux de La Vinouze" (Registres 1712-1792, E 3197, GG.4, 384 feuilles, St-Vergondin). Voir également : Gabriel de Frayssines, sieur de Cabarros fut maintenu dans sa noblesse en date du 25 août 1668 par un certificat faisant lieu d’un service dans la Seconde Compagnie de Mousquetaire à Cheval du Roi (sous le nom de « seigneur de Cabarros de Frayssines » (Copie collectionnée dans le Cabinet des Titres d’Hozier, en comparution lors de la Recherche et de la maintenue de noblesse en date 25 août 1668. - Nouveau d’Hozier n°143, cote Fournillon-Franck, Hozier, Ambroise-Louis-Marie d’. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque Royale, ou Impériale. Manuscrit du Cabinet des Titres).

Notes et références

Article publié sur Wikimonde Plus

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