Famille Cavaillé
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| Famille Cavaillé | |
 Armes | |
| Blasonnement | D'azur à un cavalier tenant une épée sur un cheval galopant, le tout d'argent accompagné de trois étoiles d'or rangées en chef (branche aînée) |
|---|---|
| Période | XVIIe siècle au XXIe siècle |
| Pays ou province d’origine | Hérault |
| Fonctions militaires | capitaine au régiment de Languedoc-Orléans, capitaine au régiment de Montmorency |
| Fonctions ecclésiastiques | chanoine du chapitre de la cathédrale de Vabres-l'Abbaye |
| Récompenses civiles | Ordre de Saint-Michel, Légion d'honneur, ordre national du Mérite, ordre des Arts et des Lettres. |
| Récompenses militaires | Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Ordre de l'Etoile, Légion d'Honneur, Médaille Militaire, Croix de guerre 1914-1918 |
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La famille Cavaillé est une famille française originaire de l'Hérault.
Origine
La famille Cavaillé est une branche cadette de la famille de Chassarel, famille noble et ancienne du Périgord anoblie par charge et présente à la cour des Papes en Avignon[1]. Cette famille obtient la seigneurie de Cavaillé à Salles en 1453 (orthographié différemment selon certains actes « Cavalié », « Cavalier », « Cavaier », « Cavallier » etc.)[2] puis les seigneuries de Provillergues, l’Alphanié et Montalant à Lautrec et Peyregoux.[3]
Ses membres se sont illustrés en occupant des charges civiles et militaires depuis le XVe siècle[4].
Filiations
- Famille de Chassarel († 1910) son héritage est passé à la famille d’Anglars[5]. Forme la branche de Cavaillé.
- Famille Cavaillé[6] hérite de la famille de Laroque de la seigneurie de Provillergues[7] à Lautrec. Au décès d’Abel Cavalier de Provillergues en 1668 la seigneurie revient à son neveu Antoine[8] dont la descendance s’installe à Béziers et se divisera en deux branches :
- Branche aînée († 1892 ) éteinte avec Félix Cavaillé, propriétaire du château d’Hortes à Béziers dont l’héritage passe à la famille Viennet.
- Branche dite « d’Arnaudy », [9]subsistante aujourd’hui, issue du mariage de Gabriel Cavaillé ( 1756-1844 ), commandeur de la légion d’Honneur, Président des cours Royale et Impériale de Montpellier avec Appolonie d’Arnaudy ( 1760-1831 ) dont Eugène Cavaillé ( 1796-1871 ), chevalier de la Légion d’honneur, président du tribunal de Béziers qui épousa Madeleine Baille « de Coselbonne » ( 1804-1892 ) dont Thérèse Cavaillé, marquise de Gonet ( 1837-1918 ) et Joseph-Henri-Gabriel Cavaillé « d’Arnaudy » ( 1839-1893 ), chevalier de la Légion d’Honneur qui eut un fils unique avec Marie Sahuc ( 1836-1858 ), Auguste Cavaillé ( 1858-1951 ), officier d’Académie, propriétaire et mécène, élevé par Jacques Cavaillé, cousin de sa mère et reconnu tardivement par son père naturel en 1892[10], qui épousa Berthe Gaches ( 1862-1941 ) dont Louis Cavaillé ( 1881-1970 ), officier de la Légion d’Honneur.
Personnalités
- Gabriel Cavaillé ou Cavallier (1756-1844), conseiller au parlement de Toulouse puis président des cours royale et impériale de Montpellier, conseiller général de l'Hérault, vice-président du collège électoral de Montpellier, commandeur de la légion d'Honneur[11].
- Eugène Cavaillé (1796-1871), conseiller à la cour Royale de Montpellier, chevalier de la légion d'Honneur. ( il sera le premier à réutiliser l’orthographe occitane Cavaillé sur certains documents ).
- Auguste Cavaillé ( 1858-1951 ), Propriétaire, musicien et mécène, officier d’Académie, chevalier du Mérite Agricole. Il participa avec ses cousins Fernand Castelbon de Beauxhostes et Gustave Fayet [12]au financement de divers projets artistiques à Béziers et Colombiers.
- Louis Cavaillé (1881-1970), Docteur en médecine, médecin des armées, officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, chevalier de l'ordre National du Mérite, croix de guerre 1914-1918, médaillé du diocèse de Montpellier[13].
- Jean-Paul-Marie Cavaillé (1917-1983), Docteur en médecine, médecin des armées, chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, premier adjoint de Châteaurenard, échanson des Papes qui intronisa Jean-Bedel Bokassa dans la confrérie. Une avenue à son nom et une statue à Châteaurenard[14].
Références
- ↑ Jean Baptiste Pierre JULLIEN DE COURCELLES, Dictionnaire universel de la Noblesse de France, [lire en ligne (page consultée le 2020-03-23)]
- ↑ Jean Baptiste Pierre JULLIEN DE COURCELLES, Dictionnaire universel de la Noblesse de France, [lire en ligne (page consultée le 2020-03-23)]
- ↑ « Pièces fugitives pour servir à l’histoire de France » - Jean FAURIN
- ↑ Nobiliaire toulousain inventaire général des titres probants de noblesse et de dignités nobiliaires par Alphonse Bremond, Bonnale et Gibrac, [lire en ligne (page consultée le 2020-03-23)]
- ↑ Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle: Cas-Chu, Éditions Vendôme, [lire en ligne (page consultée le 2020-03-23)]
- ↑ Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle: Blo-Bre, Éditions Vendôme, [lire en ligne (page consultée le 2020-03-23)]
- ↑ « pièces fugitives pour servir à l’histoire de France » - Jean Faurin
- ↑ •« Nobiliaire Toulousain, inventaire des titres probabants de noblesse et de dignités nobiliaires » - Volume 1 - Alphonse Brémond
- ↑ « Le nobiliaire Universel - Volume 15 » - Ludovic de Magny ».
- ↑ « la vie Montpelliéraine, 1895/08/04 » et testament olographe de Gabriel Cavaillé d’Arnaudy.
- ↑ Le Nécrologe universel du XIXe siècle: revue générale biographique et nécrologique, historique, nobiliaire, généalogique, politique, parlementaire, diplomatique, militaire, maritime, administrative, judiciaire, juridique, universitaire, religieuse, scientifique, commerciale, agronomique, manufacturière, industrielle, littéraire, artistique, dramatique et bibliographique, au bureau de rédaction et à l'administration de Nécrologe universel du XIXe siècle, [lire en ligne (page consultée le 2020-04-14)]
- ↑ « La Vie Montpelliéraine - 1895/08/04 »
- ↑ « Base LEONORE - Lieux de naissance », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « avenue cavaillé chateaurenard - Recherche Google », sur www.google.fr (consulté le )
Article publié sur Wikimonde Plus
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