Frédéric d'Alançon
Frédéric-François-Philippe d’Alançon ( - ), dit de Fazende, homme de loi dans les XVIIIe et XIXe siècles, a été procureur-impérial, puis procureur du Roi à Nyons jusqu'en 1824[1],[2].
Biographie
Issu d’une famille de la haute bourgeoisie, Frédéric d’Alançon naît à Valréas (Vaucluse) le . Il embrasse comme son père la profession de juriste à Valréas. Son père, Philippe-Marie, avait été anobli le 17 octobre 1747 par son grade de Docteur en droit à l'Université d'Avignon[3]. On le connaissait pour avoir démissionné de sa charge de juge majeur de Valréas en 1753, à la suite d’un jugement rendu dans une affaire[3]. Frédéric d’Alançon fréquente la même université que son père, et comme lui, obtient son grade de docteur ès droit, en 1785. En 1788, il est nommé juge majeur de Valréas, puis juge de paix du canton de Valréas. Il devient ensuite juge au Tribunal civil de Vaucluse, puis commissaire du gouvernement près le tribunal de Nyons, en 1800. Il a été procureur-impérial, puis procureur du Roi à Nyons jusqu'en 1824.
Frédéric d’Alançon est mort à Dieulefit (Drôme) le . Son épouse, la dite Françoise-Marie Charpenel, lui avait donné deux enfants, dont Marie Philippine Nina d'Alançon, la mère de Jean-Louis-Antoine-Frédéric Audemard d'Alançon[4],[5]. Son frère, Hilarion d'Alançon des Combes, émigré en 1792, était officier du Royal Pologne Cavalerie.
Notes et références
- ↑ Almanach royal, Paris, A. Guyot, [lire en ligne], partie « D'Alançon, Pr. du Roi », p. 302
- ↑ Dossiers de pensions des magistrats et des employés du ministère de la justice : 1814-1856, Paris, Archives nationales, [lire en ligne], partie « BB/25/90, doss. 1108 P2 (1825) », p. 7
- ↑ Revenir plus haut en : 3,0 et 3,1 L'Intermédiaire des chercheurs et curieux [présentation en ligne], p. 457
- ↑ L'Intermédiaire des chercheurs et curieux [présentation en ligne], p. 459
- ↑ L'Intermédiaire des chercheurs et curieux [présentation en ligne], p. 457
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