François Canto
François Canto est né le à Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine[1]. Il a été un des plus talentueux raseteurs de taureaux camarguais des années 1950-1960.
Il est mort le des suites d'une grave blessure contractée la veille dans les arènes de Beaucaire (Gard).
Biographie
Famille
Il est l'aîné d'une famille de 5 enfants. Il a un frère (Manuel) et 3 sœurs (dont Danièle et Jeanine)[2].
Sa famille vient s'installer à Beaucaire. Son père Jean travaille à l'usine de la Société des Ciments Français (qui existe encore sous un autre nom).
Son frère se noie en 1944 en franchissant le Rhône sur un pont de bois vétuste.
Il travailla lui même à l'usine des Ciments Français.
Son père, Jean, décède en 1952, il devient le chef de famille. Il se lance dans les arènes pour apporter un plus à sa famille.
Carrière de raseteur
Il fait connaissance d'un autre grand raseteur André Soler et deviennent amis.
Il remporte le trophée des raseteurs le 16 octobre 1955 à Lunel.
Il fera partie du carré d'as, avec Francis San-Juan, André Soler et Roger Pascal, qui a animé les courses camarguaises de 1957 à 1964[3].
Il était surnommé « Le Raseteur Souriant »[4].
Le 9 mai 1965, il participait à une grande course camarguaise dans les arènes de Beaucaire. Le taureau cocardier Aureillois de la manade Chauvet-Chapelle le blessa gravement à la cuisse. Malgré la promptitude des secours et le courage exceptionnel de son épouse, il décèdera le lendemain à la clinique.
Postérité
L'allée François-Canto amène aux arènes de Beaucaire.
Chaque printemps se déroule à Beaucaire le challenge du "muguet d'or " sur 3 courses. La 3ème, la finale, se nomme "le Souvenir François Canto".
Une statue a été édifiée sur sa tombe au cimetière de Beaucaire[5].
Notes et références
Liens externes
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