Gérard Perron (France)

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Gérard Perron (né en 1945 à Languidic) est un homme politique breton membre du Parti communiste français, maire d'Hennebont (Morbihan) depuis 1997.

Carrière

Gérard Perron est issu d'une famille d'ouvriers des Forges d'Hennebont. Il adhère dans sa jeunesse à la section d'Hennebont du PCF. Parallèlement, ses études le conduisent à devenir instituteur, puis professeur de mathématiques et enfin principal adjoint de collège à Hennebont. Il y est élu au Conseil Municipal, et après avoir été premier adjoint au maire Jean Le Borgne, lui aussi communiste, il succède à celui-ci en 1997. Il est réélu en 2001 après une triangulaire entre sa liste PC-PS, une liste de centre-droit et une liste Verts-UDB, ainsi qu'en 2008 à la tête d'une liste PC-PS-Verts-UDB contre une liste de centre-droit et une liste sans étiquette [1]. En 2001, il est élu conseiller général d'Hennebont, poste jusque-là acquis au Parti socialiste dont il bat le candidat. Il est réélu en 2008 [2].

En 2007, il fut candidat au premier tour des législatives et obtint 9.75%, se classant troisième[3]. En 2009, il est en quinzième position sur la liste du Front de Gauche aux Européennes. [4] En 2010, dans la perspective des élections régionales, les élus communistes sortants se rallient au socialiste Jean-Yves Le Drian dès le premier tour, choix ratifié par un vote interne. [5] Malgré cette décision, Gérard Perron se revendique alors de "l'offre nationale du PCF" et est désigné début février 2010 comme tête de liste du Front de Gauche en Bretagne. [6] Au final, il n'obtient que 3.5% des suffrages et ne peut ni se maintenir ni fusionner avec la liste d'union de la gauche. [7]

Prises de position

Gérard Perron défend les positions de son parti, par exemple contre le Traité constitutionnel européen ou le conflit en Afghanistan.Il a aussi apporté son soutien à Gérard Jodar, le secrétaire général de l'USTKE en Nouvelle-Calédonie pendant son emprisonnement[8], attitude critiquée par les adversaires de celui-ci ainsi que par les représentants de l'opposition dans son conseil municipal[9].

Il a par ailleurs combattu contre la réforme du réseau des hospitalier, présentée comme un plan de fermeture des hôpitaux en milieu rural et s'est opposé à ce sujet à Jean-Yves Le Drian, à l'époque président du conseil d'administration du Centre hospitalier de Bretagne[10]. Il a enfin soutenu le mouvement de protestation des ouvriers de la SBFM de Caudan dont l'entreprise risquait la fermeture[11].

Notes et références

  1. Dossier sur le site du Télégramme [1]
  2. Ministère de l'Intérieur [2]
  3. Ministère de l'intérieur[3]
  4. Voir la liste sur le site de campagne [4]
  5. AFP, "Quatre régions ont en revanche choisi l'union avec le PS dès le premier tour: Basse-Normandie (52,4%), Bretagne (57%), Champagne-Ardenne (69,3%) et Lorraine (64,3%). [5]"
  6. Le Télégramme, 4 févr. 2010 [6]
  7. Résultats du ministère de l'Intérieur. [7]
  8. Lire sa lettre au directeur de la prison de Nouméa [8]
  9. "De quoi se mêle-t-il celui-là, sur Caledosphère.com [9]
  10. voir sous: "Courrier de soutien du maire de Hennebont". Il y fait aussi allusion dans ses voeux 2010: "nous aurions souhaité que l'ensemble des activités du CHBS soit regroupé à la Montagne du Salut mais d'autres choix ont été faits que les uns et les autres devront assumer." [10]
  11. cf. message sur son blog ou sur celui des grévistes de la SBFM: "Parmi les politiques, on doit des remerciements à Gérard Perron, avec nous depuis le début et tout le temps", 28 Juin 2009 [11]

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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