Guichet d'accueil maintenance opérateur tiers

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Le Guichet d'accueil maintenance opérateur tiers, également connu sous l'acronyme Gamot, est le service après-vente d'Orange, réservé aux autres opérateurs téléphoniques et fournisseurs d'accès à Internet (principalement au sujet de l'ADSL). Il est basé à Toulon, Mulhouse, Boulogne-sur-Mer, Foix et Tulle[réf. souhaitée].

Il permet aux opérateurs alternatifs (comme Free, Club-Internet, Neuf, Telecom Italia France, Completel, COLT Telecom, etc.) de demander l'intervention d'un technicien au niveau du répartiteur ou en ligne pour vérifier les raccordements, par exemple en cas de difficulté de synchronisation du modem ADSL. La maintenance des salles de dégroupage (DSLAM et autres équipements) est faite directement par les opérateurs alternatifs.

Le cadre de cette maintenance est décrit dans le document « Offre de référence d'interconnexion »[1].

Lorsqu'une personne ayant recours aux services d'un FAI autre qu'Orange connait des désagréments avec son accès Internet, elle peut se plaindre à son fournisseur. Celui-ci signale par la suite le problème à France Telecom. Après plusieurs[Combien ?] tentatives infructueuses de rétablissement de service, le fournisseur et France Telecom effectuent une expertise par l'intermédiaire du GAMOT, afin de déterminer l'origine du problème et l'entité (FAI tiers ou France Telecom) responsable.

Fonctionnement

Lorsque France Télécom reçoit une signalisation, un test de ligne est effectué. Il aboutit souvent en STT ou ERREUR ABS[pourquoi ?], signifiant qu'aucune anomalie n'a été détectée de leur côté. Dans ce cas, un technicien ADSL du fournisseur d'accès du client intervient au domicile pour vérifier le modem et la desserte interne. Le fréquence des retours STT s'explique par le fait que l'opérateur tiers n'est tenu de payer le prix du GAMOT (130 € environ) qu'en cas de signalisation STT, or on constate dans de nombreux cas que les abonnés retrouvent le fonctionnement de leur connection malgré le retour STT, ce qui montrer que les techniciens France Télécom ont résolu le problème et qu'ils auraient donc du terminer le GAMOT en RET. Les GAMOT qui se finissent en RET ne sont pas facturés à l'opérateur tiers.

Si l'anomalie persiste, une deuxième signalisation est lancée, qui aboutit en général encore en STT[pourquoi ?]. Le fournisseur d'accès envoie alors un technicien vérifier le plot de raccordement situé dans la salle de dégroupage du NRA, l'accès au reste des équipements lui étant interdit.

En dernier recours, l'expertise[Laquelle ?] est lancée si les contraintes de temps pour les signalisations précédentes sont respectées[Lesquelles ?], France Télécom imposant des délais d'intervention et de signalisation de défaut. L'expertise est le seul moyen pour le technicien expert du FAI d'accéder aux équipements de France Télécom. Il peut réaliser ses mesures aux plots de transport (départ des lignes vers l'extérieur du NRA), aux sous-répartiteurs (diffusion des lignes sur un quartier, une résidence, plusieurs immeubles...), et aux divers points de raccordements en amont de l'abonné (PC, Réglette Immeuble, RP1, ...). Cette dernière mesure a pour but d'effectuer des opérations que ne font pas les techniciens France Télécom pendant les signalisations[pourquoi ?], comme resserrer des vis ou changer des jarretières oxydées.

La seule contrainte connue à ce jour que France Télécom doit respecter vis-à-vis des FAI est la continuité métallique des lignes[réf. souhaitée]. Ces dernières seront donc en principe toujours en bon état, à condition que les câbles soient reliés.

Notes et références

  1. [PDF] « Offre d'interconnexion destinée aux exploitants de réseaux ouverts au public et aux fournisseurs de service téléphonique au public », sur le site officiel d'Orange, version du 30 avril 2009, applicable le 1er juin 2009.

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