Robert de Boisfleury

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Robert de Boisfleury

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Robert Louis Henri Jean Potiron de Boisfleury, né le au château de Buchignon, à Fougeré (Vendée), et mort le à Versailles, est un journaliste et militant royaliste français[1].

Biographie

Sa famille est originaire de Vigneux-de-Bretagne. Pierre Potiron, sieur de La Cruaudière, est sénéchal de Vigneux et de Nort-sur-Erdre. Robert Louis Henri Jean Potiron de Boisfleury est le fils du général César Joseph Potiron de Boisfleury et le petit-fils de Henri Levesque de Puiberneau[2]. Il est le cousin du général Joseph-Marie-Edouard Potiron de Boisfleury.

Élève de l'École militaire de Saint-Cyr, il est promu lieutenant en 1894. En 1906[3], il est placé en non-activité au moment de la loi de séparation des Églises et de l'État[4] par refus de participer aux inventaires[5], puis réformé après avoir protesté contre le transfert des cendres d'Émile Zola au Panthéon. Il est un des proches de Charles Maurras[6],[7], qui le soutient dans sa demande de reprendre du service en 1914 avec le grade de capitaine, malgré l'opposition de l'Armée.

Il se rallia très tôt à l'Action française et fut l'un des premiers rédacteurs de la Revue d'Action française (1899-1908), puis de L'Action française[source insuffisante][8], quotidien dirigé par Charles Maurras, et dont il devient administrateur délégué[9],[10].

Lucien Moreau, Robert de Boisfleury, Antoine Schwerer, Charles Maurras, Marthe Daudet, Bernard de Vesins, François Daudet et Léon Daudet.

En 1920, une commission chargée de la propagande est créée au sein de la ligue de l'Action française ; Charles Maurras en est le président, Boisfleury est alors son second[11]. Par la suite, il intercède la cause de l'A.F. auprès du Saint-Siège[12],[13]. Boisfleury fut l'un des plus proches collaborateurs de Maurras[14], s'occupant notamment de la gestion du journal[15]. Lorsqu'il mourut, il était ainsi administrateur délégué du quotidien qui s'était établi à Lyon durant l'Occupation. Il est également président du conseil d'administration de La Revue universelle[16].

Publications

  • L'armée et l'Ancien régime, Paris, Nouvelle Librairie nationale, "Cercle Joseph de Maistre", 1907.
  • Robert (1870-1940 ; comte de) Auteur du texte Boisfleury, Syndicats d'officiers / Robert de Boisfleury, [lire en ligne (page consultée le 2023-08-01)] .

Notes et références

  1. ↑ « Robert Boisfleury (1870-1940) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. ↑ Henri de La Messelière, Filiations Bretonne, éd. Prudhomme, Saint-Brieuc, 1922, T-4, p.456-459
  3. ↑ Olivier Forcade, « Les milieux militaires et l’Action française de 1898 à 1940 », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 121–140
  4. ↑ Encyclopædia Universalis, Volume 1, 1968, p. 209
  5. ↑ Georges Valois, « Chapitre III. Les hommes de l'Action française comment on les manœuvre », dans L’homme contre l’argent : Souvenirs de dix ans 1918-1928, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Documents et témoignages », (ISBN 978-2-7574-2740-8, lire en ligne), p. 205–220
  6. ↑ Chanoine Aristide Cormier, Mes entretiens de prêtre avec Charles Maurras, Nouvelles Editions Latines [lire en ligne (page consultée le 2023-08-27)] 
  7. ↑ Antoinette Guise Castelnuovo, « Spiritualité et politique : le carmel de Lisieux, Pie XI, et la conversion de Maurras (1929-1938) », Collection de l'Ecole française de Rome,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ Anne-Catherine Schmidt-Trimborn, « La Ligue d'Action française : mode d'organisation et pratiques culturelles, sociales et politiques (1905-1936) », Université de Lorraine,‎ année académique 2016 - 2017 (lire en ligne)
  9. ↑ Albert Marty, L'Action française racontée par ellemême, Nouvelles Editions Latines, (ISBN 978-2-7233-0325-5) [lire en ligne (page consultée le 2023-08-28)] 
  10. ↑ Lucien Thomas, L'Action française l'Eglise: de Pie X à Pie XII., Nouvelles Editions Latines, [lire en ligne (page consultée le 2023-08-28)] 
  11. ↑ Jacques Prévotat, « Être ligueur d'Action française », Cairn,‎ (lire en ligne)
  12. ↑ Lucien Thomas, L'Action française l'Eglise: de Pie X à Pie XII., Nouvelles Editions Latines, [lire en ligne (page consultée le 2023-08-27)] 
  13. ↑ « Revue Ecclésiastique de Metz 1939-11 », sur calameo.com (consulté le )
  14. ↑ Agnès Callu, Patricia Gillet, Lettres à Charles Maurras Amitiés politiques, lettres autographes, 1898-1952, Presses Universitaires du Septentrion, 2020
  15. ↑ Jacques Prévotat, « Être ligueur d'Action française », Cairn,‎ (lire en ligne)
  16. ↑ La Revue du Bas-Poitou et des provinces de l'ouest, Volumes 52-53, 1939, p. 157

Sources

  • René Rancœur, « Robert de Boisfleury, 1870-1940 », Bulletin Charles Maurras, 2-3, avril septembre 1999, p. 9-15.
  • Alain de Benoist, Bibliographie générale des droites françaises, Volume 2, 2004.
  • André Niel, Dictionnaire de la politique française, Volume 5, 1997.
  • Axel Tisserand, Dieu et le roi : correspondance entre Charles Maurras et l'abbé Penon (1883-1928), Privat, 2007.
  • Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, Volume 2, 1967.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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