Sous-bourgeoisie
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Ne doit pas être confondu avec Petite bourgeoisie.
La sous-bourgeoisie est un néologisme désignant une classe sociale intermédiaire entre la bourgeoisie et la classe laborieuse, faisant office de courroie de transmission de la première (ceux qui possèdent) vers la deuxième (ceux qui travaillent). Elle est composée des cadres supérieurs du public et du privé, d'artistes et d'idéologues[1], soit les exécutants ayant un niveau de vie élevé qui les rend fidèles au système dominant et qui le légitiment idéologiquement[2].
Le terme a été théorisé par le sociologue Nicolas Framont[3],[4].
Définition
Nicolas Framont distingue deux sous-classes en lien avec la grande bourgeoisie[2] :
- La sous-bourgeoisie est constituée des cadres dirigeants, qui veillent par exemple à ce que le plan de licenciement arrive à son terme. Ce sont des exécutants qui ont un niveau de vie qui les rend fidèles au système dominant et qui le légitiment idéologiquement. Ils ne possèdent cependant pas de moyens de production ou de propriétés lucratives.
- La petite bourgeoisie est constituée des petits propriétaires, des petits patrons, des membres des professions libérales qui ne sont pas de grands capitalistes, mais ont une influence locale en dirigeant les municipalités. Elle a aussi une influence idéologique.
Notes et références
- ↑ Julien Coquet, « « Parasites » de Nicolas Framont : "Ils sont trop riches pour garder notre calme, il est trop tard pour rester poli." », sur Toutelaculture, (consulté le )
- ↑ Revenir plus haut en : 2,0 et 2,1 « Les bourgeois, des parasites ? 'On est dans une guerre des classes et on ne réplique pas' selon Nicolas Framont », sur RTBF (consulté le )
- ↑ « Nicolas Framont, frustreur pas fruste », sur Libération (consulté le )
- ↑ « Nicolas Framont et Selim Derkaoui : "Assumer une guerre des mots c’est assumer qu’il y a une guerre de classes" », sur www.marianne.net, 2020-12-09utc15:32:02+0200 (consulté le )
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