Stéphanie Estournet

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Stéphanie Estournet est une journaliste, autrice, romancière et traductrice française. En tant que journaliste, elle écrit régulièrement sur des sujets culture[1] ainsi que sur les sexualités et la vie affective[2].

Premiers pas en fiction

Après un troisième cycle de sémiologie et science de la langue à l'université Paris-VII-Denis-Diderot, Stéphanie Estournet entre à la "Série noire" (Gallimard), en tant que lectrice. Elle traduit notamment l'écrivain américain James Sallis.[3] Pour elle, l'art de James Sallis tient dans la maîtrise d'un rythme inattendu, dans le détail de la phrase comme dans la construction du roman, dans les dialogues et leur aspect minimaliste[4].

En 2003, sortent ses Mythologies souterraines à la Série noire, une histoire entrecoupée de nouvelles qui ont toutes pour sujet le métro parisien, ses habitants, ses passagers et ses mythes. En 2006, elle participe à un ouvrage collectif, L'Illustration universelle des droits de l'homme (coédition Glénat et Amnesty International), qui permet aux lecteurs de découvrir de manière ludique la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948.

Journalisme

En 1997, elle entre au journal Libération en tant que correctrice-réviseuse. Elle y devient secrétaire de rédaction puis journaliste écrivante[5] en pages culture, magazine et société. Parmi ses sujets de prédilection : [./Https://wikimonde.com/article/Art%20brut l'art brut,] les propositions culturelles jeunesse, ou la pop culture.Toujours à Libération, pour les pages Ecrans, elle tient une chronique de fiction intitulée Les Maraboudficelles de Miss Gloss[6] sur les usages du numérique et leurs impacts sur la vie quotidienne d'un trentenaire.

En solo

Après avoir quitté Libération en 2015, elle crée, avec l'ingénieur du son Marc Pernet,[7] le collectif ctrlX [8] qui propose sur son site[9] et en live "des lectures érotiques de qualité en contre-point aux images explicites diffusées sur le Net".[10] Avec Marc Pernet pour la partie sonore, elle écrit la comédie audio érotique Plus sexe la vie.[11]

En parallèle de travaux rédactionnels pour des marques et agences de communication, Stéphanie Estournet a chroniqué sur les sexualité pour Brain Magazine et rejoint le site d'informations culturelles Délibéré[12].

En 2021 sort, chez Larousse, Jouir est un sport de combat, une biographie de la cinéaste féministe et pornographe Olympe de Gê, écrite avec l'artiste. Pour le site d'audio porn VOXXX[13], elle crée la collection Muses[14], qui s'adresse "à des femmes plus âgées"[15].

A partir de septembre 2023, Stéphanie Estournet tient chaque mois la rubrique mensuelle "TourX", dans le JDH sur Canal+.

Bibliographie

Roman
  • Mythologies souterraines. Paris : Gallimard, 2003, 273 p. (Série noire ; 2674). ISBN 2-07-042718-8
Ouvrage collectif
  • L'Illustration universelle des droits de l'Homme / Rosinski, Moebius, Estournet, et al. Paris : Glénat : Amnesty international, 2006, 89 p. ISBN 2-7234-5543-2 Voir cette page
Traductions
  • Le Tango de l'homme de paille (Sucesos argentinos) / Vicente Battista ; trad. avec Joani Hocquenghem. Paris : Gallimard, 2000, 306 p. (Série noire ; 2594). ISBN 2-07-049671-6
  • Papillon de nuit (Moth) / James Sallis ; trad. avec Élisabeth Guinsbourg. Paris : Gallimard, 2000, 268 p. (La Noire). ISBN 2-07-073948-1
  • Le Frelon noir (Black hornet) / James Sallis ; trad. avec Élisabeth Guinsbourg. Paris : Gallimard, 2001, 209 p. (La Noire). ISBN 2-07-075045-0
  • Bête à bon dieu (Ghost of a flea) / James Sallis ; trad. avec Sean Seago. Paris : Gallimard, 2005, 280 p. (La Noire). ISBN 2-07-076646-2
  • Bois mort (Cypress grove) / James Sallis ; trad. avec Sean Seago. Paris : Gallimard, 2006, 280 p. (Série noire). ISBN 2-07-031675-0
  • Cripple Creek / James Sallis ; trad. avec Sean Seago. Paris : Gallimard, 2007, 205 p. (Série noire). ISBN 978-2-07-077976-5
Essai
  • Jouir est un sport de combat, Paris : Larousse, 2021, 298 p. ISBN 9-782035-989
Création sonore

Plus sexe la vie[16], série audio, 15 épisodes, sur Audible

Sources

Voir aussi

Bibliographie critique
  • Cédric Fabre. « Littérature des sous-sols ». L'Humanité, 14 août 2003. Lire l'article
  • Baptiste Madamour. « Mythologies souterraines ». Au bord du noir, printemps 2004, n° 5, p. 38.
  • Alexandre Lous. « Mythologies souterraines ». Le Magazine littéraire, mars 2003.
  • Bastien Bonnefous. « Le métro est propice aux relations ambiguës ». 20 Minutes, 4 septembre 2003. Lire l'article
Liens externes
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