Traité de Faërie
Traité de Faërie, suivi d'autres recueils fameux de féerie et d'elficologie | ||||||||
Auteur | Ismaël Mérindol, adapté par Édouard Brasey | |||||||
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Pays | ![]() |
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Genre | Essai - document | |||||||
Éditeur | Le pré aux clercs | |||||||
Lieu de parution | ![]() |
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Date de parution | ||||||||
ISBN | 978-2842283599 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le Traité de Faërie est un recueil de textes parlant d'elficologie, c'est-à-dire de l'étude des elfes et du petit peuple. La majeure partie du Traité de Faërie est composée du traité apocryphe d'Ismaël Mérindol qui aurait été publié en 1466. Ce récit figure pour la première fois dans ce recueil sorti sous la direction d'Édouard Brasey[1].
L'original du traité de Faërie
Le traité original fut conservé à la bibliothèque de Prague et partiellement détruit avec d'autres archives à la suite de l'inondation d'août 2002, lors de la crue bimillénaire de la Vltava[2]. Le traité est en cours de restauration mais des passages entiers semblent irrémédiablement perdus. La vie d'Ismaël Mérindol nous est connue uniquement grâce à cet hypothétique manuscrit que très peu de personnes semblent avoir pu consulter. Il est par conséquent difficile de démêler le vrai du faux dans l'autobiographie d'Ismaël Mérindol, et même de savoir s'il a réellement existé ou pas.
Le traité de Faërie d'Ismaël Mérindol
La traité de Faërie est un récit autobiographique qu'Ismaël Mérindol rédigea à la première personne en 1466. On y apprend qu'il naquit vers 1400 dans le village provençal de Mérindol qui lui donna son nom. Il aurait ensuite étudié dans diverses facultés d'Europe au gré de ses voyages où il étudia le petit peuple qui lui aurait enseigné ses connaissances sur l'alchimie et les phénomènes surnaturels. Il s'installa à Prague où, selon ses dires, il rejoignit le monde des fées en 1522, alors âgé de 120 ans[1]. Ismaël Mérindol aurait eu François Rabelais et Paracelse comme élèves. Léonard de Vinci citerait aussi Ismaël Mérindol comme l'un de ses maitres dans ses notes[1].
Citations du traité de Faërie
« Rien n'existe qui n'ait au préalable été rêvé. »
— Ismaël Mérindol, Traité de Faërie, 1466
« Mieux vaut-il boire en aveugle l'eau fraiche des fontaines que s'y noyer les yeux grands ouverts. »
— Ismaël Mérindol, Traité de Faërie, 1466
« Il est fort utile d'entendre le langage des bêtes, car c'est un langage de pure vérité que les hommes, avec toute leur science, ne savent plus comprendre. C'est pourquoi ils en sont réduits à la médiocre pratique du mensonge. »
— Ismaël Mérindol, Traité de Faërie, 1466
« L'Ombre est un pôle éblouissant de la Lumière. L'Ombre ne cherche pas à éclipser la Lumière, mais à la sculpter, la souligner, la mettre en relief. Sans le fusain de l'Ombre, la page serait vierge et nos regards aveugles. »
— Ismaël Mérindol, Traité de Faërie, 1466
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Auteurs présents dans le traité
- Ismaël Mérindol
- Nicolas Pierre Henri de Montfaucon de Villars
Liens externes
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