Universités, le grand soir

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Universités, le grand soir

Réalisation Thomas Lacoste
Acteurs principaux
Sociétés de production L'Autre Campagne
Sauvons La Recherche Paris
Genre documentaire
Durée 68 minutes
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Universités, le grand soir est un film documentaire français de Thomas Lacoste sorti gratuitement sur internet le 9 novembre 2007 qui propose une analyse critique de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) promulguée la même année.

Synopsis

Le film propose une analyse critique de la loi LRU au travers, notamment, d'entretiens avec des universitaires (enseignants et chercheurs) de différentes disciplines. Au-delà de la dénonciation du « piège d'une réforme rétrograde », il propose les voies possibles d'une réforme « réellement progressiste » de l'Université[1]. Il mêle ces entretiens à des images d'archives, de fiction, des schémas dans une volonté de l'inscrire dans le genre du ciné-frontières théorisé par son réalisateur.

Le film se veut un objet militant, et invite ceux qui le désirent « à faire connaître, circuler et projeter le film Universités, le grand soir ».

Il fait suite à un film d'entretien de plus court format, Universités en danger sorti le 2 juillet 2007[2], lui aussi diffusé gratuitement sur internet sous la forme de cinq vidéos d'environ sept minutes.

Fiche technique

Distribution

  • Christian de Montlibert (sociologue)
  • Anaïs de Courson (comédienne)
  • Christophe Charle (historien)
  • Jacqueline Heinen (sociologue, présidente du Conseil d'administration de la CP-CNU)
  • Eric Herbert (physicien, post-doc)
  • Sophie Pochic (sociologue)
  • Daniel Steinmetz (chimiste, SNTRS-CGT)
  • Bernard Convert (sociologue)
  • Hélène Combes (politiste)
  • René Bagorski (conseiller confédéral CGT)
  • Frédéric Neyrat (sociologue).

Réception

À la rentrée universitaire de 2007, le mouvement de contestation sociale en réaction à l'adoption de la loi s'organise dans les universités française et prend de l'ampleur. Le film sort dans ce contexte et est repris par un certain nombre[évasif] de militants pour l'abrogation de la loi[3].

Interdiction par la présidence de La Sorbonne

Le 14 décembre 2007, un rassemblement contre la censure est organisé par Sauvons la Recherche sur le parvis de la Sorbonne (Paris IV) suite à la l’interdiction de Jean-Robert Pitte, président de cet établissement, de la projection du film Universités, le grand soir. A cette occasion, les manifestants lui remettent ironiquement les "Ciseaux d’or" de la censure[4]. Parallèlement, une pétition est lancée, qui rassemblera les signatures de plusieurs milliers d’enseignants-chercheurs dont des présidents de prestigieux campus anglais et américains est lancé par L’ARESER (Association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche)[5].

Quelques semaines plus tard, le 14 mars 2008, Jean-Robert Pitte quittera la présidence de la Sorbonne, remplacé par Georges Molinié.

Notes et références

  1. « Université, le grand soir », sur La Bande Passante (consulté le )
  2. Luc Vinogradoff, « "L'Autre Campagne" propose sa propre analyse de la réforme des universités », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  3. Thomas Huet, « « Universités, le grand soir » : la réforme combattue à l'écran », Rue89 (L'Obs),‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Thomas Huet, « Les « Ciseaux d'or » de la censure au président de la Sorbonne », [Rue89]] (L'Obs),‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Équipe de recherche Fabula, « Pétition de l'ARESER contre la censure en Sorbonne », sur www.fabula.org (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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