Anthony-Cedric Vuagniaux

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Anthony-Cédric Vuagniaux, né le 27 avril 1977 à Genève, est un musicien, compositeur suisse. Il est le fondateur du label Plombage Records. [1]

AnthonyCédricVuagniaux1977

Biographie

De son enfance à Genève on retient une rencontre. À sept ans, le môme tombe chez son grand père sur un vieux synthétiseur Roland. Coup de foudre auditif, il devient littéralement fou des sons. Sa mère, pour donner suite à cet amour de gosse, l’inscrit au Conservatoire de Genève. Un peu plus tard, Anthony-Cédric se fait renvoyer de l’école de musique pour avoir présenté, à l’occasion d’un examen, une oeuvre de Béla Bartok savamment déstructurée.

C’est donc hors des institutions musicales que le garçon continuera à creuser son sillon, en composant en autodidacte avec son synthétiseur, la batterie de son oncle, et un enregistreur à cassettes. Ce premier appareil entame une longue liste de machines à musique "maison" qui lui permettent d’être entièrement autonome et de travailler sa musique en artisan.

Il monte en 1991, une formation rock. Les rencontres s’enchaînent, notamment avec le groupe Desdemona, pour lequel il compose et joue de la batterie, une occasion de faire les premières parties de Dionysos, Aston Villa.

Après une pause liée à des engagements familiaux, entre 2004 et 2009 Anthony-Cédric renoue avec sa quête musicale. Et pour profiter d’une liberté totale, il crée son propre label "Plombage Records" tout en se glissant dans la peau de Tony Snake, un pseudo en phase avec de la musique électronique anxiogène révélée par les albums "Rendez-vous chez le dentiste", "Foufounes Alkantara"et "Karateka" ainsi qu'un remixe pour Detroit Grand Pubahs. Passant par des endroits comme La Java et Chez Régine à Paris, les soirées électro s’en souviennent. [2]

En 2009, Tony Snake tombe la peau de serpent et redevient Anthony-Cédric Vuagniaux. Le voilà qui baigne sa musique dans l’univers des, fifties, sixties, seventies tout en gardant cette touche expérimentale qui fait sa pâte. Sa musique, taillée pour épouser des images, raconter des histoires, illustrer des rêves, se révèle lors de la sortie de son album "Souvenirs Electroniques" début 2010. On y retrouve ses enregistrements fait à l'ancienne manière, entièrement conçus avec de vraies machines de l'époque telles que Magnétophones, Minimoog, Crumar, Farfisa, Solina, Clavinet, Rhodes, vieilles boites à rythmes et instruments de toutes ethnies ou même atonaux comme le Waterphone.

Fin 2010, il sort l’album “La Bobine Magique” composé en 4 mois, soutenu dans les magazines Parisiens Trax et Technikart.

Décembre 2011, le photographe Régis Golay mandate Anthony-Cédric pour créer la musique en synchronisation sur la vidéo officielle qu'il oeuvre pour La Compagnie 7273, danseurs et concepteurs des montres Swatch "Climax", "Nil" et "Romance-S". Cette vidéo remporta un Award en 2012 au festival du film de Munich. [3]

Avril 2012, "La Virago" album dans lequel on entend intervenir des artistes comme Alain Carré, Marion Devaud, Sahoko Sakai, Caroline Duris, le cercle choral de Genève, raconte musicalement la vie burlesque d'une femme au caractère masculin perdue dans ses désirs. [4]

Anthony-Cédric Vuagniaux est considéré comme digne successeur des compositeurs des années 1960-70 comme François De Roubaix, Ennio Morricone, Jean-Jacques Perrey. [5]

Albums

Notes et Références

  1. « Italic »,
  2. « Triangle Magazine »,
  3. « Choreooo »,
  4. « italic »,
  5. « RTS itw Digne héritier de 1970 »,

Liens externes

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