Eric Itschert

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Eric Itschert
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Nationalité
Belge
Mouvement
Symbolisme bleu constructif

Eric Itschert est un artiste belge, né en 1954 à Overijse, en Belgique. Il vit actuellement dans la Région de Bruxelles-Capitale où il travaille et expose ses œuvres. Il est à la fois architecte, iconographe, illustrateur, peintre, photographe et réalisateur d'installations. Il est un artiste pluridisciplinaire dont la passion première reste la peinture à l'huile[1]. La polymorphie de son œuvre fait de lui un artiste difficilement classable.[réf. souhaitée]

Biographie

La formation

Né à Overijse en 1954, Eric Itschert s'intéresse très tôt à la peinture. Durant l'été 1971 il entreprend un stage d'apprenti chez le peintre paysagiste Georges Lambillotte[1] et en 1973 il fait ses premiers pas dans la peinture d'icônes chez le maître iconographe Drobot à Saint-Serge à Paris. En 1978, il obtient son diplôme d'Architecture à l'Ecole Supérieure d'Architecture Saint-Luc à Saint-Gilles (Bruxelles). C'est par sa formation d'architecte qu'il a appris le dessin et la perspective. Il continue d'approfondir ses connaissances de la peinture à tempera par des stages chez le maître iconographe Bernard Frinking en 1986 et 1987, et par un apprentissage sur l'île de Paros dans les Cyclades (Grèce) en 1989[2]. Durant les années où il pratique l'architecture, il réalise des icônes avec une perfection minutieuse de métier[3] et il fait œuvre d'illustrateur pour la maison d'édition Louis Musin[2]. Enfin il réalise un retable pour l'église Saint-Marc à Uccle (Bruxelles)[2],[4].

Le plasticien

Son travail le plus remarquable commence en 1992[5] Eric Itschert donne naissance à de grandes œuvres figuratives, jetant les bases de son « symbolisme bleu constructif»[5]. La couleur bleue si particulière est une des caractéristiques premières de certaines de ses toiles[6],[7], ainsi que la présence de l'être humain dans la fragilité et la révélation de sa nudité[8]. Le peintre est à la recherche de la beauté idéale, et c'est la beauté païenne qu'il prend comme signe de ralliement[3]. L'élément aquatique et le labyrinthe se retrouvent dans bien de ses toiles. Les critiques d'art belges qualifient son style de « surréaliste »[9], « hyperréaliste dans la forme »[10], « symboliste dans les éléments du décor »[10], « figuratif et symboliste »[7]. Ses personnages, parfois à caractère androgyne, sont en harmonie avec un environnement dépaysant. Il peint la beauté au moment où celle-ci semble s'être immobilisée un instant. Son monde est celui que l'on devine derrière le miroir[3],[7].

En 1997, Eric Itschert expose une série de toiles à la Galerie Esra II (All Art is Quite Useless), à Anvers (Belgique). Dans une même exposition, il va mêler des tendances de l'art les plus opposées: il confronte ses tableaux peints de manière minutieuse et réaliste à des boîtes et une installation. La plupart des boîtes contiennent des objets fabriqués sur le modèle de ce qui a d'abord été peint (notion conceptualiste). Cette confrontation mène à une lecture symbolique de l'ensemble. Quand à la confrontation installation-tableau, elle intervient bien avant les travaux de Martin Eder (école des Beaux-Arts de Dresde) lancés en Allemagne à partir de 2001. A la fin de cette même année, la Galerie Reinold Ketelbuters[11](Bruxelles, Belgique) prend le peintre parmi ses favoris et l'expose régulièrement en solo ou en groupe.

En 2006, l'artiste s'installe à la Fondation Isabelle Masui (Uccle, Bruxelles)[12] le temps d'une confrontation entre son « musée imaginaire » et le musée de la fondation. C'est en avril 2009 qu'Eric Itschert expose[13] sous le thème d'Icare à la Galerie Fayla. Cette dernière exposition est le prétexte pour mélanger ses tableaux à de nouveaux travaux éphémères s'appuyant sur l'Art numérique, l'Art floral, des objets et la nourriture.

“Eclectisme(s)” [14] et “Traces d'Icare en ville” [15] sont deux expositions réalisées en 2010. La première propose une interaction entre différents médias, qu'ils soient peinture, photo numérique, négatif ou graphisme. La deuxième se veut la prolongation de l'exposition de 2009 : cette fois Icare est lâché dans la ville de Bruxelles sous forme d'œuvres classiques dans des intérieurs et d'art urbain (« street art ») en extérieur. La Galerie Framing reprend l'artiste dès 2013 et lui consacre une exposition intitulée «  Ombres et Lumières » [16]. L'artiste renoue avec le thème de l'eau. Ses aquarelles et ses toiles nous parlent d'un univers à la fois familier et mystérieux, entre réalité et abstraction.

Expositions

Sélection d'expositions personnelles 1997-2017

  • 1997 "Blauw-Bleu", All Art is Quite Useless (Galerie Esra II), Anvers
  • 1997 "Blauw-Bleu", Galerie Reinold Ketelbuters, Uccle
  • 1998 "Bleu Constructif", Galerie Reinold Ketelbuters, 1000 Bruxelles (Sablon)
  • 2000 "Symbolisme Bleu Constructif", Galerie Reinold Ketelbuters, 1000 Bruxelles (Sablon)
  • 2006 "La mémoire et le temps", Fondation Isabelle Masui, 1180 Uccle
  • 2008 "Eric Itschert", Galerie Pré aux Sources, 1200 Woluwé-Saint-Lambert[17]
  • 2009 "Traces d'Icare", Galerie Fayla, 1000 Bruxelles (Sablon)
  • 2010 "Eclectisme(s)", Galerie Fayla, 1000 Bruxelles (Sablon)
  • 2013 "Ombres et lumières", Galerie Framing, 1050 Ixelles[18]
  • 2017 "Irréductibles", Tels Quels, 1000 Bruxelles[19], [20]

Sélection d'expositions collectives 1993-2018

  • 1993 Cercle Jacques Franck, 1060 St Gilles (Bruxelles)
  • 1996 Centre Culturel de Bruxelles asbl, Neder-Over-Hembeek (Bruxelles)
  • 1998 "Deuxième Grand Salon d'été", Galerie Reinold Ketelbuters, 1000 Bruxelles (Sablon)
  • 1999 "Troisième Grand Salon d'été", Galerie Reinold Ketelbuters, 1000 Bruxelles (Sablon)
  • 2002 "Les Grands classiques de la Galerie", Galerie Reinold Ketelbuters, 1000 Bruxelles (Sablon)
  • 2010 "Traces d'Icare en ville", Street art, 1000 Bruxelles[21]
  • 2018 "Scandale", Centre Culturel de Tubize, 1480 Tubize[22], [23],[24]

Bibliographie

  • (nl) Walter de Swaef, « Eric Itschert, een religieus geinspireed kunsternaar », Jong en Oud, driemaandelijks tijdschrift Oud-leerlingenbond Sint-Jozefscollege te Aalst, no 149,‎ zomer 1992, p. 32 et 33
  • Collectif, « Eric Itschert », Artistes & Galeries 1996, Belgium, Editions S.I. Belgium,‎ , p. 290 et 291
  • Collectif, « Eric Itschert », Artistes & Galeries 1997, Belgium, Editions S.I. Belgium,‎ , p. 432 et 433 (ISBN 2-87312-002-9)
  • Hugo Brutin, « Elias-Enzo-Esra », Arts Antiques Auctions, Els Vermeulen, no 285,‎ , p. 74 et 75
  • Christophe Dosogne, « News », Art Expo,‎ , p. 21
  • Stéphane Rey, « Peintres au grand cœur venus de partout : Le Beau et le Bleu », l'Echo de la Bourse « Culture et loisirs »,‎ , p. 17
  • Collectif, « Galerie Reinold Ketelbuters », Artistes & Galeries 1998, Belgium, Editions S.I. Belgium,‎ , p. 126 (ISBN 2-87312-004-5)
  • (nl) Paul Piron, « De Belgische Beeldende Kunsternaars uit de 19de en 20ste eeuw », Editions Art in Belgium, Lasne Belgique, vol. 1,‎ , p. 723 et 724 (ISBN 90-76676-01-1)
  • Stéphane Rey, « Beaux-arts, Etrange mélange : Eric Itschert, Symbolisme bleu », l'Echo de la Bourse « Culture et loisirs » « Le besoin de créer »,‎ , p. 17
  • Wim Toebosch et Guy Gilsoul, « Galerie Ketelbuters », Arts Antiques Auctions, Els Vermeulen, no 316,‎ , p. 114
  • « Bleu Constructif. », Artgenda, éditions S.A. Dupuis Presse N.V. « L'Evènement, Spécial fêtes 2000/2001 », no 297,‎ , p. 131
  • Wim & Greet Pas (trad. Andrée Dessert-Corvol), Dictionnaire Biographique - Arts Plastiques en Belgique - 1800-2002 : ARTO 2002, vol. 1, asbl « De Gulden Roos »,, (ISBN 90-76138-03-6), p. 191 
  • Paul Piron, Dictionnaire des Artistes Plasticiens de Belgique des XIXè et XXè siècles, vol. 1, Editions Art in Belgium, (ISBN 2-930338-11-3), p. 743 
  • (en) Eric Gibbons et Grady Harp, “The Art Of Man, Ninth Edition, Summer 2012” “5 Artists In Depth”, “Eric Itschert”,, Firehouse Publishing, (ISBN 1475054165 et 978-1475054163) 

Notes et références

Notes et références au texte

  1. « Dictionnaire Biographique - Arts Plastiques en Belgique - 1800-2002", ARTO 2002 » volume II
  2. Revenir plus haut en : 2,0 2,1 et 2,2 Paul Piron : "De Belgische Beeldende Kunsternaars uit de 19de en 20ste eeuw", premier volume
  3. Revenir plus haut en : 3,0 3,1 et 3,2 Stéphane Rey : l'Echo de la Bourse, vendredi 20 novembre 1998, "Le Beau et le Bleu"
  4. Walter de Swaef : Jong en Oud, driemaandelijks tijdschrift, 38ste jaargang, nr 149, zomer 1992
  5. Revenir plus haut en : 5,0 et 5,1 Artistes et Galeries 1997, Editions S.I. Belgium
  6. Artgenda : L'Evènement n° 297 Spécial fêtes 2000/2001, "Bleu Constructif"
  7. Revenir plus haut en : 7,0 7,1 et 7,2 Stéphane Rey : l'Echo de la Bourse, vendredi 15 décembre 2000, "Eric Itschert, Symbolisme bleu"
  8. Christophe Dosogne, Art Expo, octobre-novembre 1998, News
  9. Hugo Brutin : Arts Antiques Auctions n° 285, octobre 1997, "Elias-Enzo-Esra"
  10. Revenir plus haut en : 10,0 et 10,1 Wim Toebosch et Guy Gilsoul : Arts Antiques Auctions n° 316, novembre 2000, "Galerie Ketelbuters"
  11. http://www.artaujourdhui.info/g2091-galerie-reinold-ketelbuters.html
  12. http://users.skynet.be/fondation.masui/
  13. https://allenfineart.wordpress.com/2018/04/16/a-la-galerie-fayla-and-peter/
  14. https://eric-itschert.blogspot.com/2017/12/9-2010-eclectismes.html
  15. https://eric-itschert.blogspot.com/2017/12/10-2010-traces-dicare-en-ville.html
  16. https://eric-itschert.blogspot.com/2018/05/178-exposition-la-galerie-framing.html
  17. https://eric-itschert.blogspot.com/2017/12/6-2008-exposition-la-galerie-pre-aux.html
  18. http://allevents.in/brussels/vernissage-galerie-framing/746243082069111
  19. http://telsquels.be/agenda/ireductibles-exposition-deric-itschert/
  20. https://www.mixcloud.com/radiocampusbruxelles/midi-express-lexposition-irr%C3%A9ductibles-avec-eric-itschert/listeners/
  21. https://eric-itschert.blogspot.com/2017/12/10-2010-traces-dicare-en-ville.html
  22. https://eric-itschert.blogspot.com/2018/02/un-peu-plus-sur-lexposition-scandale.html
  23. https://www.tvcom.be/video/culture/l-agenda-9-fevrier-2018_21391.html
  24. https://www.lameuse.be/188969/article/2018-02-09/un-joli-parfum-de-scandale-tubize

Sites externes

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