Escòla auvernhata (Félibrige)
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Ils ont été rejoints par Monseigneur Géraud (1842-1922), puis par Eugène Pagès.
Elle fut dirigée un temps par le duc de La Salle de Rochemaure.
But
L'un des buts des Escolos, et donc de l'Escolo Oubernhato, était de fixer l'orthographe du dialecte carladézien, devenue erratique pendant le XVIIIe siècle.
Le principe était de rétablir les graphies auvergnates traditionnelles là où des graphies françaises leur faisait concurrence : rappeler qu'on écrit "lo mountonho" et pas "lo mountagno", "cau" (il faut) et pas "caou", etc.
Dans la pratique l'Escolo Oubernhato a bien précisé l'orthographe de chaque mot du parler d'Aurillac, en laissant les gens du Cantalès ou de la Margeride suivre les indications générales et les appliquer à leurs parlers.
Au bout de dix ans, l'Escolo oubernhato changea de nom en même temps qu'elle changeait son orthographe et devenait l'Escolo Auvernhato.
Elle a fait paraître à partir de une revue, Lo Cobreto. Revisto de l'Escolo oubernhato é del Naut Miejourn d'Aurlhac. Cette revue reparaîtra ensuite sous le titre : La Cabreta. Revista de l'Escola Felibrenca de Nauta Auvernha é del Naut Miejourn. Aurillac.
Une école occitaniste concurrente essaie de brouiller les pistes en prenant un nom ressemblant : l’Escòla auvernhata e del nalt-mièjorn. Mais son siège social est à une adresse privée, et depuis la mort de Jean Fay, elle est dissoute de fait.
Notes et références
Articles connexes
Bibliographie
- Abbé Jean Simon : "L'Escolo Oubernhato"
- Rémi Venture : "Istòri dou Felibrige"
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