Jean-Joseph-Vespasien de Bérard

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Jean-Joseph Vespasien de Bérard
Nom de naissance Jean-Joseph Vespasien Bérard
Naissance
Flayosc (Var)
Décès (à 65 ans)
Le Moule (Guadeloupe)
Profession
Activité principale
chef d'escadron, aide-de-camp colonial
Autres activités
Vice-président du Conseil colonial de la Guadeloupe
Ascendants
Jean-François Bérard et Marie Sophie de Bovis
Conjoint
Laure Gabrielle Le Mercier de Maisoncelle de Richemont
Descendants
Gustave de Bérard, Évremond de Bérard, Ludovic de Bérard, Laure de Bérard, Jules de Bérard, Henri de Bérard, Marie-Amélie de Bérard

Jean-Joseph-Vespasien de Bérard né à Flayosc (Var) le 22 mars 1795 et mort au Moule (Guadeloupe) le 8 avril 1860 est un officier de santé en 1815 puis un aide-de-camp colonial et vice-président du conseil colonial de la Guadeloupe. Il est le père du peintre Évremond de Bérard.

Biographie

Famille

Il appartient à une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Provence qui demanda vainement à joindre à son nom celui de : de Montalet Saint Pierre[1].

Né Jean-Joseph-Vespasien Bérard à Flayosc (Var), le 22 mars 1795, il est le fils de Jean-François Bérard, notaire et de Françoise-Marie-Sophie de Bovis[2]. Son père, Jean-François Bérard, maire de Flayosc à la Révolution est à la tête de la population qui pille et brûle le château de Flayosc le 3 mai 1792[3].

Il épouse en 1819 à La Guadeloupe Laure Gabrielle Lemercier de Maisoncelle de Richemont[4], issue d'une des principales familles de la Guadeloupe, dont il a 6 enfants[5] dont Évremond de Bérard (1824-1881), peintre de l'école française. Son épouse est propriétaire d'une sucrerie dite Belcour de 209 hectares dans la commune de Sainte-Anne qui à son décès passera à ses enfants[6].

Carrière

Il sert en 1815 en qualité d'officier de santé dans les volontaires royaux du Var de l'Armée du Midi commandée par le duc d’Angoulême et donne des preuves de son dévouement pour la cause royaliste[5].

En 1816, il s'installe à la Guadeloupe où il occupe les fonctions de chef d'escadron, aide-de-camp colonial des gouverneurs de l'île, qui s'y succédèrent et vice-président du conseil colonial de la Guadeloupe[5]

Il meurt au Moule (Guadeloupe) le 8 avril 1860[7].

Références

Article publié sur Wikimonde Plus

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