Julie Pagis

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Julie Pagis

Biographie
Naissance
Reilhanette
Nationalité Français
Thématique
Formation ENS
EHESS
Travaux Sociologie politique
Données clés

Julie Pagis, née en 1980[1] au lieu-dit Le Chavoul à Reilhanette[2], est une sociologue française, elle est spécialisée en sociologie politique. En octobre 2014, elle est l'une des 280 signataires de l'appel à des états généraux des sciences sociales critiques[3].

Origines

Julie Pagis est issue d'une famille de soixante-huitards : ainsi ses parents ingénieurs agronomes, ont quitté leurs situations respectives à Marseille pour s'installer en Drôme provençale où ils exploitent une ferme depuis 1974[4]. Elle a été élève de l'École normale supérieure d'Ulm[5] en biologie avant de bifurquer vers les sciences humaines et sociales[4].

Recherches

L'un des sujets d'études de Julie Pagis est celui de la structuration des relations de sociabilité entre enfants (notamment avec Wilfried Lignier)[6]. En effet, elle cherche à mettre en exergue le lien entre propriétés sociales des enfants (genre, origine sociale et origine migratoire) avec cette structuration. En analysant les expressions d'inimitié des enfants envers leurs pairs, elle a relevé l'importance des critères issus des registres domestiques et scolaires (par exemple la saleté ou les mauvaises notes)[7],[8].

Préalablement, Julie Pagis a consacré sa thèse à l'école des hautes études en sciences sociales et ses recherches aux incidences biographiques du militantisme en mai 68. Elle y déconstruit la supposée existence d'une catégorie homogène de soixante-huitards en analysant les diverses matrices conduisant au militantisme et s'intéresse à l'héritage de mai 68 chez les enfants des acteurs militants de cette période[1],[9],[10].

Chroniques

Depuis la rentrée 2014, Julie Pagis est chroniqueuse chaque mois — en alternance avec Cyril Lemieux, Frédérique Aït-Touati et Nathalie Heinich — dans le journal Libération[11] : ainsi ses trois premières chroniques s'intitulaient « Moi, des fois, je dis Sarkozizi » (septembre 2014), « Non, le patriotisme n'a rien d'universel ! » (octobre 2014) et « Saint-Denis, cas d'école » (novembre 2014).

En septembre 2014, elle a également publié la chronique « Contre la gauche de renoncement, revenons aux slogans de mai 68 » dans le journal Le Monde[12].

Œuvres

Ouvrages

  • Les incidences biographiques du militantisme en mai 68, École des hautes études en sciences sociales, , pdf [lire en ligne]  (thèse)

Articles

(liste non exhaustive)

  • Wilfried Lignier et Julie Pagis, « Inimitiés enfantines », Genèses, no 96,‎ (lire en ligne)
  • Julie Pagis, « Contre la gauche de renoncement, revenons aux slogans de mai 68 », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Références

  1. Revenir plus haut en : 1,0 et 1,1 Diane Galbaud, « Mai 68 en héritage », Sciences humaines,‎ (lire en ligne) :

    « Julie Pagis, une « fille de hippie » née en 1980 »

    .
  2. Les incidences biographiques du militantisme en mai 68, École des hautes études en sciences sociales, , pdf [lire en ligne] , p. 10.
  3. Appel à des états généraux des sciences sociales critiques, L'Humanité, 17 octobre 2014.
  4. Revenir plus haut en : 4,0 et 4,1 Sébastien Banse, Julie Pagis / Sur la trace des soixante-huitards, novembre 2014.
  5. Les incidences biographiques du militantisme en mai 68, École des hautes études en sciences sociales, , pdf [lire en ligne] , p. 13.
  6. Wilfried Lignier et Julie Pagis, « Inimitiés enfantines », Genèses, no 96,‎ (lire en ligne).
  7. Baptiste Coulmont, « L'école de la détestation », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « L'enquête pendant plus de deux ans dans deux écoles primaires parisiennes porte sur la manière dont les enfants voient le monde, c'est-à-dire sur leur manière de classer, leur « sens social ». »

    .
  8. Marie Quenet, « L'école de la méchanceté », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne) :

    « Pendant deux ans, ils ont interrogé Marielle, Louison et d'autres enfants de 6 à 11 ans fréquentant deux établissements de l'Est parisien. Résultat : l'école semble parfois bien éloignée de L'Île aux enfants. »

    .
  9. Éric Aeschimann, « Ces soixante-huitards qui ne sont pas devenus des stars », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne)
  10. Vincent Porhel, « Histoire, femmes et sociétés : 68', révolutions dans le genre », Clio, no 29,‎ (ISSN 1252-7017, lire en ligne, consulté le ) également publié aux Presses Universitaires du Mirail (ISBN 9782810700431), 288 p.
  11. Tous les articles de Julie Pagis publiés dans Libération, Libération.
  12. Julie Pagis, Contre la gauche de renoncement, revenons aux slogans de mai 68, Le Monde, 11 septembre 2014.

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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