Karl Stoeckel

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Karl Stoeckel au congrès de la CGT tenu en avril 2006 à Lille

Karl Stoeckel, né le 2 septembre 1986 à Paris, fut président de l'Union nationale lycéenne du 17 septembre 2005 au 16 septembre 2006.

Karl Stoeckel a été élu secrétaire général de l'UNL en janvier 2005 et participe activement au mouvement contre la loi Fillon. En septembre 2005, il succède à Constance Blanchard à la présidence. En janvier 2006, lors du cinquième congrès de l'UNL, il est réélu au poste de président. C'est durant ce Congrès qu'est voté le Texte d'orientation soulignant l'appartenance de l'UNL au syndicalisme progressiste, ancré à gauche.[1]

Lycéen en terminale ES au lycée Montaigne à Paris, il est aussi élu dans la démocratie lycéenne et au Conseil supérieur de l'éducation depuis le 16 mars 2005. Il est à ce titre membre de droit du Conseil national de la vie lycéenne dont il démissionne en mars 2006 pour dénoncer le mépris dont est selon lui victime cette instance dans laquelle on demande aux lycéens de débattre de lois déjà votées.

Karl Stoeckel est l'un des meneurs lycéens pendant les mouvements contre la Loi Fillon puis contre le Contrat première embauche. Durant le mouvement pour le retrait du CPE, il s'impose comme un des porte-parole les plus en vue des lycéens mobilisés[2], qui lui vaut notamment d'être invité au congrès de Lille de la CGT[3]. Il obtient son bac avec la mention « assez bien »[4].

Selon l'UNL, ses fédérations se développent et le nombre de ses adhérents augmente particulièrement sous sa présidence, notamment durant le mouvement contre le CPE.[réf. nécessaire]

Karl Stoeckel suit depuis septembre 2006 des études de Droit à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il milite depuis lors à l'UNEF. Il entre à la Commission administrative de l'UNEF à la rentrée 2006, et devient membre du Bureau national de l'organisation en septembre 2007.[réf. nécessaire]

Voir aussi

Notes et références

  1. Texte d'orientation de l'UNL, 29 janvier 2006
  2. Bruno Jeudy, Après le CPE, Villepin veut remonter la pente, www.lefigaro.fr, 25 avril 2006, « Bruno Julliard, Julie Coudry et Karl Stoeckel, les trois figures de proue de la contestation étudiante et lycéenne anti-CPE »
  3. Programme du 48e congres de la CGT, 23 avril 2006, « Liste des invités Martine Aubry ( Maire de Lille), Bruno JULLIARD (Président de l'UNEF), Karl STOECKEL (Président de l'UNL) »
  4. Marie-Estelle Pech, Malgré l'agitation du CPE, 81,9% des élèves ont eu leur bac, www.lefigaro.fr, 13 juillet 2006, « ...lui-même titulaire d'un bac ES mention assez bien... »

Article publié sur Wikimonde Plus

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