Mosquée Lalla Saïda

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Mosquée Lalla Saïda
Image illustrative de l’article Mosquée Lalla Saïda
Mosquée Lalla Saïda à Tizi Ouzou
Présentation
Nom local مسجد لالة سعيدة
Culte Musulman Sunnite
Type Mosquée
Rattachement Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs
Début de la construction
Fin des travaux
Style dominant Almoravide
Protection Monument
Géographie
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Région Kabylie
wilaya Tizi Ouzou
Daïra Tizi Ouzou
Commune Tizi Ouzou
Coordonnées 36° 43′ 56″ nord, 4° 03′ 11″ est[1] 
Géolocalisation sur la carte : Algérie
(Voir situation sur carte : Algérie)
Mosquée Lalla Saïda

La mosquée Lalla Saïda ( مسجد لالة سعيدة) est une mosquée sunnite kabyle située à Redjaouna dans la commune de Tizi Ouzou en Algérie[2].

Période ottomane

La population autochtone de Tizi Ouzou occupait majoritairement la haute-ville et avait comme repère religieux la vieille mosquée, remontant à la période ottomane, située à Redjaouna[3].

La "mosquée de Lalla Saïda" était le seul lieu de culte symbolisant la population musulmane de Tizi-Ouzou par rapport à la basse ville coloniale[4].

Elle est le repère religieux et le centre de convergences et de rencontres de tous les notables des différents quartiers de la vieille ville et de quelques autochtones de la basse-ville.

Plus d'un siècle après la colonisation, de ces notables se dégage un groupe qui crée une association à caractère religieux, l'association des oulémas musulmans algériens de Tizi-Ouzou qui avait comme adresse la "mosquée Lalla Saïda".

Construction

La "mosquée Lalla Saïda" a été reconstruite selon une architectrure moderne vers 1865 par les soldats du Génie dans le village de Sidi Belloua perché sur la montagne de Redjaouna surplombant la ville de Tizi Ouzou[5].

Elle a été construite en lisière du douar Belloua, probablement à la demande du bachagha du Sebaou de l'époque Belkacem Oukaci (ar)[6].

Architecture

La "mosquée Lalla Saïda" a été dotée d'un minaret octogonal à côté d'une salle de prière dont la toiture était en tuiles[7].

Ce minaret avait à son sommet un croissant et une cloche, et une horloge était incrustée dans son mur[8].

Ecole coranique

Il fallait créer une école coranique attenant à la "mosquée Lalla Saïda" et lui trouver un moudarras, un enseignant[9].

C'est ainsi que l’on a fait appel, pour cette jeune école, à un authentique fils de cette communauté autochtone des notables de Tizi-Ouzou et un ancien brillant élève du grand maître Abdelhamid Ben Badis[10].

L'histoire de l'école coranique de "Lalla Saïda" est liée à celle de ses fondateurs sous l'impulsion d'Abdelhamid Ben Badis et à ses enseignants, "cheikh Bounar" de Redjaouna et "cheikh Abdellah", non natif de Tizi-Ouzou, qui sont venus prêter main-forte au "cheikh Si Hacène Hamoutène, fils de l'une des plus anciennes familles de Tizi Ouzou[11].

Cette école coranique prend en charge actuellement plus de 500 élèves.

Scouts

Les élèves de Tizi Ouzou fréquentaient, parallèlement à leurs études au primaire puis au collège colonial français, les cours à l'Ecole libre des Chabibas implantée dans la vieille "mosquée Lalla Saïda".

Plusieurs d'entr'eux s'étaient également engagé dans le groupe "El Hilal" des "Scouts musulmans algériens (SMA)"[12].

Tourisme

La "mosquée Lalla Saïda" fait actuellement partie d'un circuit touristique à Tizi Ouzou et comprenant dans son parcours le mont Redjaouna, la mosquée El Atik, la mosquée Arezki Cherfaoui, la Zaouïa de Sidi Belloua, ainsi que le village de Sidi Belloua[13].

Galerie

Notes et références

Articles connexes

Sources

  • Rachid Bourouiba, Les Inscriptions commémoratives des mosquées d’Algérie, Alger, Office des Publications Universitaires, , 374 p. (OCLC 17604508), p. 81-86 
  • Rachid Bourouiba, L’Art religieux musulman en Algérie, Alger, S.N.E.D., , 2e éd. (1re éd. 1973), 343 p. (OCLC 432350294) 
  • Rachid Bourouiba, Apports de l’Algérie à l’architecture religieuse arabo-islamique, Alger, OPNA, , 358 p. (OCLC 21521189) 
  • Albert Devoulx, Les Édifices religieux de l'ancien Alger, Alger, Bastide, , 270 p. (OCLC 490390051) [lire en ligne] 
    Extrait de la Revue africaine.
  • Georges Marçais, L’Architecture musulmane d’occident, Tunisie, Algérie, Espagne et Sicile, Paris, Arts et Métiers Graphiques, , 1080 p. (OCLC 253985764) 

Article publié sur Wikimonde Plus

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