Observatoire de la parentalité en entreprise

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Observatoire de la parentalité en entreprise
Cadre
Siège
Pays
Organisation
Président

L'Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE) est une association loi de 1901 ayant pour mission de sensibiliser l'ensemble des acteurs concernés (entreprises, salariés, partenaires sociaux, pouvoirs publics) à la prise en compte de la parentalité en entreprise, notamment via la signature de la Charte de la parentalité en entreprise.

L'OPE a été lancée à l'Assemblée Nationale le 20 novembre 2008 par le ministre du travail Xavier Bertrand, la secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano, et la présidente du Medef Laurence Parisot [1].

Objectifs

L'Observatoire de la parentalité en entreprise s'est donné trois objectifs principaux[2]

  • promouvoir la charte de la parentalité en entreprise et augmenter le nombre d'entreprises signataires;
  • animer un réseau d'employeurs visant à partager des bonnes pratiques;
  • évaluer les pratiques des entreprises en matière d'aide à la parentalité, notamment à travers un baromètre annuel de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale.

Missions

Les missions décrites dans le site internet de l'Observatoire sont les suivantes[3]:

  • Collecter, analyser et diffuser des informations et études sur la parentalité en entreprise et plus largement sur l'ensemble des thèmes liés à l'équilibre de vie personnelle et vie professionnelle
  • Accompagner les signataires de la charte de la parentalité en entreprise pour les aider dans leurs réflexions et leurs actions et leur fournir les outils nécessaires.
  • Favoriser l'échange d'informations entre les employeurs sur leurs expériences respectives
  • Identifier les "meilleures pratiques " existantes en France et à l'étranger
  • Animer la réflexion et réunir des représentants d'entreprises, des experts, des universitaires et des sociologues
  • Sensibiliser les responsables politiques, économiques, sociaux et institutionnels à la parentalité en entreprise et plus largement aux conditions de travail des salariés et à la recherche d'un équilibre de vie professionnelle et personnelle.
  • Faciliter la constitution de partenariats avec les acteurs et les réseaux concernés, en France, en Europe et au-delà

Fonctionnement

L'Observatoire est composé d'un bureau dirigeant et d'un comité d'orientation réunissant une dizaine de personnes issues de diverses spécialités (sociologues, psychologues, dirigeants d'entreprises,..). Le comité d'orientation créé les outils de mesure de l"évolution des pratiques et des mentalités et définit des thèmes de réflexion et d'action.

Lors du lancement de l'OPE, il a été reproché dans un article du journal Le Monde l'absence de représentation syndicale dans l'organigramme de l'Observatoire afin de pouvoir juger avec plus de neutralité l'action des entreprises [4].

Types d'action

Dans son ouvrage paru en 2010, le président de l'Observatoire, Jérôme Ballarin, décrit les quatre grands types d'actions concrètes proposées aux entreprises pour faciliter la vie des salariés-parents et favoriser la conciliation vie professionnelle/ vie familiale [5]:

  1. Les services facilitant le quotidien des salariés: mise à disposition de solutions de garde d'enfants, de conciergeries d'entreprises, accès facilité à des spécialistes de l'éducation,...
  2. Le soutien financier aux salariés-parents: mutuelles avantageuses, aide au financement de la scolarité, distribution de CESU, maintien de l'intégralité du salaire en cas congés maternité et paternité, etc.
  3. L'organisation du travail: mise en place du télétravail, acces au travail à temps partiel, flexibilité des horaires,...
  4. L'accompagnement des ressources humaines et du management: actions de sensibilisation et de formation des managers à la prise en compte de l'équilibre de la vie familiale et professionnelle de chaque salarié.

Dans les faits, d'après une étude de l'INED datant de 2009 [6], même si 3/4 des entreprises déclaraient avoir une responsabilité dans la conciliation travail-famille, celles qui prennent réellement des mesures pour faciliter le quotidien de leurs salariés parents étaient peu nombreuses. "Interrogés sur leur investissement concret, seulement 1/3 des employeurs déclarent que dans leur établissement des mesures pourraient être mises en œuvre, et ce sont ceux qui s'impliquent déjà le plus qui manifestent l'intention de le faire davantage", souligne l'INED. Selon cette même étude, ce sont les employeurs du secteur public, du secteur nationalisé et du secteur privé non lucratif qui s'impliquent le plus et qui évoquent des motivations sociales. Les entreprises du secteur privé lucratif qui déclarent vouloir s'impliquer ont plus un souci de lutte contre l'absentéïsme et d'image de l'entreprise.

Notes et références

Article publié sur Wikimonde Plus

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