Pierre-Jacques Triquerie
Pierre-Jacques Triquerie, né le à Laval, où il est mort le [1], est un religieux catholique.
Biographie
Après avoir été régent au collège de Laval, il entre dans la congrégation des Doctrinaires[2].
Au commencement de la Révolution française, il est encore simple tonsuré, et attaché au collège de Bourges. Malgré son refus du serment constitutionnel, il n'est expulsé qu'après le . Il revient à Laval dans sa famille après le départ des prêtres pour la déportation vers Jersey. Désirant les suivre dans l'exil, il ne peut obtenir de passeport. Il reste caché à Laval jusqu'à l'arrivée des Vendéens auxquels il voulait se joindre; mais en est détourné par des ecclésiastiques qui suivaient l'armée. Il reste caché jusqu'au commencement de 1795.
En 1795, il passe huit mois à Paris, et reçoit le sous-diaconat puis le diaconat. Il est ordonné en secret prêtre par Jean-Baptiste-Marie de Maillé de La Tour-Landry[3] le .
Revenu à Laval, il entre comme précepteur dans une maison particulière; et n'étant pas connu pour prêtre, il a de grandes facilités pour exercer le ministère. Lorsque l'église d'Avesnières est rendue au culte, on l'engage à ne pas s'y montrer d'abord, pour ne pas perdre l'avantage de sa position. Il finit cependant par y rejoindre ses confrères.
Dès que la paroisse de Saint-Vénérand obtient la Collégiale Saint-Michel de Laval, Pierre-Jacques Triquerie y est attaché comme vicaire; il conserve le même emploi après le Concordat. Il devient en 1816, principal du collège de Laval[3], en étant aussi bibliothécaire. Il démissionne en 1825 ; et meurt en 1842. Il était depuis longtemps chanoine honoraire du Mans.
Sources
- Isidore Boullier, Mémoires ecclésiastiques, concernant Laval et ses environs, pendant la révolution, H. Godbert, [lire en ligne], p. 468
Notes et références
- ↑ Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Laval sur Filae
- ↑ « Prêtres nés à Laval », dans Tableaux du clergé de Laval et des environs au commencement, dans le cours et à la fin de la Révolution, vol. 312, P. A. Genesley-Portier, (lire en ligne), p. 415
- ↑ Revenir plus haut en : 3,0 et 3,1 « Pendant la Terreur », Le Correspondant, V.-A. Waille, vol. 161, , p. 919 (lire en ligne)
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