Pierre-Olivier Combelles

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Pierre-Olivier Combelles
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Pierre-Olivier Combelles en 2006.

Naissance (70 ans)
Versailles
Nationalité Français
Domaines Botanique
Institutions Muséum national d'histoire naturelle
Diplôme Diplôme d'études doctorales (1997)
Distinctions Prix Guy-de-Beauchêne (1992)

Pierre-Olivier Combelles (né le à Versailles) est un navigateur, naturaliste et ethnographe français.

Biographie

De 1982 à 1986, il collabore au service Études et documentation du Musée national de la Marine, à Paris, et rédige des articles historiques pour Cols bleus, la revue de la Marine nationale. En 1988, il procure l'édition scientifique de L'Île de Pâques : journal d'un aspirant de la Flore, de Pierre Loti.

Spécialiste du Labrador québécois — Basse-Côte-Nord — où il réalise, à grande échelle, des inventaires de la flore et de la faune, il étudie les itinéraires de voyage et la toponymie des Montagnais-Naskapi et découvre des sites et vestiges archéologiques eskimos[réf. nécessaire].

Accompagné des peintres naturalistes Serge Nicolle puis Jean Chevallier, il dirige deux expéditions en 1989 et 1990 sur les traces de John James Audubon, d'Henry Wolsey Bayfield et d'Henry de Puyjalon sur la Basse Côte-Nord du Québec (ancien Labrador canadien), région à laquelle il consacre de nombreux travaux scientifiques et de vulgarisation, collaborant notamment avec Le Naturaliste canadien, La Revue d'Histoire de la Côte-Nord et la commission de toponymie du Québec. L'émission Thalassa diffusera sur TV5 Monde en janvier 1990 le documentaire de 26 minutes Grandeur nature sur son expédition en voilier de 1989, réalisé par Yves Bourgeois.

Il entre en 1992 au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, au laboratoire d'ethnobiologie-biogéographie, où il soutient en 1997 un diplôme d'études doctorales[1].

En Amérique du Sud, il réalise pour la première fois, dans le cadre du projet de jardin botanique Purani Churiquimbaya, l'inventaire floristique et zoologique de la vallée de Sorata en Bolivie, région visitée autrefois par les naturalistes Hugh Algernon Weddell et Gilbert Mandon, puis celui de la région de Parinacochas (Pérou). Il étudie également, avec Katia Humala-Tasso, l'histoire de la culture de la maca (Lepidium meyenii Walpers) dans la région du lac Junin (Andes centrales du Pérou) et en Bolivie, où ils la réintroduisent (1999, en 2000 dans l'article concernant la plante) à Bélen, station expérimentale de la Faculté d'Agronomie de l'UMSA, près d'Achacachi, sur les bords du lac Titicaca.[réf. nécessaire]

S'opposant à la nouvelle dénomination scientifique de la maca prônée par le Centro Internacional de la Papa (CIP) de Lima, pour permettre son brevet par des compagnies américaines, il démontre que la maca cultivée était une espèce en voie de domestication.

Il préside l'Institut andin d'études ethnobiologiques, une association à but non lucratif qu'il a fondée en 2001 à Paris. Il se consacre depuis 1995 à l'étude de la flore andine et depuis 2004 à la mise en valeur de l'hacienda-conservatoire botanique Pitunilla dans les Andes méridionales du Pérou (Chumpi, dépt. Ayacucho, prov. Parinacochas), à l'étude botanique et zoologique de la région et à l'accueil d'étudiants français.

Il est père de six enfants.

Distinctions

Notes et références

  1. Sous la dir. de Jean Dorst, Le Voyage de John James Audubon au Labrador (1833) et sa contribution à l'histoire naturelle de la Basse Côte-Nord du Quebec, Paris, Muséum national d'histoire naturelle, , 218 p. .
  2. Prix, autres - Site de la Société des explorateurs français

Ouvrages

  • Avec Katia Humala-Tasso, Maca : lepidium meyenii Walpers : brassicacée cultivée dans la région du lac Chinchaycocha ou lac Junín, Versailles, chez l'auteur, , 92 p. (BNF 41180634) .

Édition scientifique

Liens externes

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