SU/UNSA Caisse d'épargne

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Syndicat Unifié UNSA
Cadre
Zone d’influence Drapeau de la France France
Fondation
Fondation 1947
Identité
Siège 21/ 23 rue du Départ – 75014 PARIS
Secrétaire général Bernard CHARRIER
Slogan Agir pour construire !
Site web http://syndicat-unifie.unsa.org/

Le syndicat Syndicat-Unifié/UNSA du Groupe BPCE est un syndicat français membre de l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) regroupant les personnels des différents secteur du groupe Caisse d'épargne. Le syndicat Syndicat-Unifié/UNSA du Groupe BPCE est organisé en syndicat national.

Histoire du Syndicat-Unifié

Origines

Le Syndicat Unifié est né en 1947, au moment où une crise profonde secouait le monde syndical avec la scission de la CGT et Force ouvrière. Les salariés des caisses d'épargne de l'époque, refusant les divisions et les arbitrages politiques, préférant se regrouper sur ce qui les rassemblait plutôt que de se déchirer sur ce qui les différenciait, optèrent pour la création d'une organisation syndicale prônant la liberté d'opinion et d'expression, l'indépendance et le progrès social. Le Syndicat Unifié dit "regrouper différentes sensibilités autour de valeurs progressistes, démocratiques et humanistes, notamment la reconnaissance de la citoyenneté dans l'entreprise". Après 23 ans d'appartenance au Groupe des Dix devenu Union syndicale Solidaires, dont il a été un membre fondateur, le Syndicat Unifié en rupture avec cette organisation a choisi de la quitter et a rejoint l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) en 2004.

Adhérents

Le syndicat unifié du groupe BPCE regroupe plus de 6 000 adhérents. Le Syndicat-Unifié/UNSA est présent dans toutes les Caisses d'épargne, à BPCE (organe central commun aux banques populaires et aux caisses d'épargne), au Crédit foncier et dans plusieurs filiales et organismes communs[réf. souhaitée], notamment dans les structures informatiques. Chaque adhérent s'acquitte d'une cotisation contenant une part nationale, définie par la commission exécutive nationale, et une part locale participant à l'autonomie financière des sections d'entreprises[pertinence contestée].

Audience

Aux dernières élections du conseil de surveillance de la caisse nationale, en 2004, le seul Syndicat-Unifié/Unsa recueillait plus de 33 % des suffrages exprimés, ce qui le plaçait largement en première position[1]. Le Syndicat Unifié est l'organisation syndicale majoritaire en commission paritaire nationale (instance de négociation nationale) de même qu'au conseil d'administration de la Caisse générale de retraite du personnel Caisse d'épargne (CGR), et à la Caisse générale de prévoyance du personnel Caisse d'épargne (CGP)[réf. souhaitée]. Le syndicat unifié est également à l'origine de la Mutuelle nationale des Caisse d'épargne (MNCE) devenue depuis BPCE Mutuelle. Il a longtemps présidé seul aux destinées de la MNCE avant de décider l'ouverture de son conseil d'administration à d'autres composantes syndicales. Il y reste cependant majoritaire. Avec plus de 110 000 personnes protégées, la MNCE est l'une des plus importantes mutuelles d'entreprise. Elle prend également des initiatives dans le domaine de la prévention et de l'information en organisant des colloques au retentissement national sur « le suivi des victimes d'agression » et « l'entreprise face aux agressions et à la violence ». Ayant fait autorité, ces colloques ont notamment permis que les victimes d'agression soient reconnues comme des accidentés du travail[réf. souhaitée] par les CPAM.

Organisation

Structures

Les syndicat unifié se compose de sections locales d'entreprises. Il est dirigé par une commission exécutive nationale (COMEX). Émanation des sections, celle-ci est renouvelée tous les trois ans à l'occasion du congrès, qui demeure l'instance souveraine. Les décisions de la commission exécutive nationale, prises dans le respect des orientations de congrès, sont mises en application par un secrétariat national de cinq membres, animé par le secrétaire général. Les secrétaires nationaux comme le secrétaire général sont élus directement par le congrès. Lors du dernier congrès, en 2013, a été élu un nouveau secrétariat national composé de[2] :

  • Bernard CHARRIER, secrétaire général, CE Aquitaine Poitou Charente
  • Jean-David CAMUS, secrétaire national, CE Lorraine Champagne Ardenne,
  • Philippe DONVITO, secrétaire national, CE Rhône-Alpes,
  • François-Xavier JOLICARD, secrétaire national, CE Auvergne Limousin,
  • Anne VOTOVIC, secrétaire nationale, CE Languedoc Roussillon.

Budget

Avec un budget annuel alimenté, selon les propres chiffres du SU/UNSA, à 95 % par les cotisations de ses adhérents, celui-ci dispose d'une grande autonomie financière. Une subvention est toutefois versée par la Caisse nationale, en vertu de l'accord sur le droit syndical de 2003[3].

Formation syndicale

SU/UNSA confie à une structure de formation et d'études, l'ANAFORECE, l'organisation de stages syndicaux. Il s'agit soit de stages pour la formation initiale des militants, soit de stages spécialisés pour les militants siégeant dans différentes instances (délégués du personnel (DP), comité d'entreprise (CE), Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) (COS), ou encore de formations spécifiques (juridique, communication, informatique, etc.).

Valeurs et orientations

Le mouvement syndical a pour but la défense des intérêts et des revendications des travailleurs, salariés, précaires, chômeurs et retraités. Il œuvre à la transformation de la société pour la rendre plus humaine, plus juste et plus démocratique et afin que chacun puisse disposer d'un revenu suffisant pour répondre aux critères d'une vie décente, au droit à l'éducation, à la santé et au logement.

Il rejette toute forme de discrimination et ce, quel que soit le domaine dans lequel elle s'exercerait.

Le SU/UNSA se revendique comme réformiste, par opposition au syndicalisme de lutte.

C'est au développement d'un mouvement syndical réformiste fort et uni, en France, en Europe et dans le monde que le SU/UNSA entend apporter sa contribution, dans le respect des grands principes suivants : attachement à la laïcité de la République, à la démocratie, aux libertés, à la justice sociale, à la solidarité, à la défense du service public, au droit à l'emploi, à la fraternité et la tolérance, dans la fidélité au principe de l'indépendance syndicale.

Les revendications du SU/UNSA visent à améliorer les conditions d'emploi (rémunérations et accessoires) et de travail du personnel. Il est force de proposition dans les négociations tant nationales que locales. Son statut d'organisation syndicale majoritaire lui confère, de par la loi, une responsabilité particulière : il est incontournable pour toute conclusion d'accord national.

Le Syndicat-Unifié/Unsa affirme défendre également l'épargne populaire et les intérêts des clients. Il ne souhaite pas que le groupe Caisse d'épargne devienne un banal groupe bancaire et revendique en revanche pour que les Caisses d'épargne exercent toutes les activités bancaires dans le sens de l'intérêt général. Il défend donc le financement des missions d'intérêt général qui est inscrit dans l'article 1 de la dernière loi de réforme des Caisses d'épargne comme l'une des missions de ces entreprises.

Élus

SU/UNSA contrôle plus de vingt comités d'entreprise, et est présent dans la plupart des autres. Il occupe cinq des quinze sièges de la délégation du personnel au comité de sous-groupe Caisse d'épargne[réf. nécessaire].

Notes et références

Voir aussi

Article publié sur Wikimonde Plus

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