Serge Venturini (poète)
Alias |
« Nuage Rouge » ou « L'Outrepassant » |
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Naissance |
1955 Paris France |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Mouvement | transvisible |
Genres |
Œuvres principales
- ÉCLATS I, II, III, IV, V, VI, VII.
Compléments
- Journal du transvisible ; Avant tout et en dépit de tout ; Fulguriances
Serge Venturini est un poète français, né le 12 octobre 1955 à Paris. Sa poétique est traversée par de nombreuses métamorphoses : Poétique du devenir humain (2000), Poétique du posthumain (2007), Poétique du transhumain (2009), au Journal du transvisible (2010), de la Poétique de l'inaccompli (2012) à la Poétique de l'approche de l'inconnaissable, (2013). Le 25 octobre 2011, il prononce en Arménie, à l'Université d'État d'Erevan[1], le Discours d'Erevan[note 1],[2] dans le cadre de « L'Arche littéraire 2011 » (Grakan tapan)[3], discours en trois langues[4]. Le 21 avril 2015, il reçoit le prix international Grégoire de Narek à Erevan, dans le cadre de "L'Arche littéraire 2015" (Grakan Tapan) pour sa défense de la cause arménienne et pour la reconnaissance du génocide arménien.
La poésie philosophique de ce poète libertaire[5] est en lutte contre les conformismes, elle cherche l'éclatement des genres et n'éclaire que par renversements. Serge Venturini dirige depuis 2009, la collection « Lettres arméniennes »[6] aux Éditions L'Harmattan.
Parcours
Serge Venturini est poète et professeur de Lettres dans le Val-d'Oise depuis 1996, date de son retour en France après quelques séjours à l'étranger, commençant avec le Liban (1979-1981) et le Maroc (1981-1984). Après un bref retour en France (1984-1987), il séjourne en Arménie (1987-1990) et en Pologne (1990-1996), détaché par le Ministère des Affaires étrangères[7]. À son retour de l'étranger en 1996, il s'établit dans le 14e arrondissement de Paris, près de la Porte de Vanves.
Sa mère (née à Figline di Prato) est tantôt couturière, tantôt femme de ménage et son père (né à Rutali) est dessinateur-cartographe à l'Institut géographique national pendant la semaine et guitariste-chanteur, avec son frère Jean, les jours de fête dans les galas corses du Paris des années 1950. Son enfance se déroule non loin du Musée Rodin dans le 7e arrondissement de Paris. De 1955 à 1979, il vit au n° 3 rue Rousselet. Il découvre Héraclite, Empédocle, Arthur Rimbaud et Friedrich Nietzsche. Il commence à écrire à l'âge de quinze ans.
Sa poésie du devenir, fulgurante et cristalline selon Geneviève Clancy qui le révéla[8], influencée par les œuvres de Pierre Reverdy et surtout René Char, est au carrefour de la poésie et de la prose, du politique et du philosophique. Elle fut saluée comme telle par Yves Bonnefoy, André du Bouchet, Abdellatif Laâbi[9] et Laurent Terzieff [10].
Ses livres sont des livres du combat de l'Être. L'air, la terre, l'eau et surtout le feu, tiennent dans cette œuvre une place considérable. La Résistance de la poésie demeure au cœur de ses combats quotidiens pour une parole rebelle toujours plus libre et désenclavée[11]. Il développe sa Poétique du devenir dans un premier livre d'Éclats (1976-1999) avec un questionnement sur le devenir humain.
Le Livre II d'Éclats (2000-2007) poursuit ce travail de réflexion avec un questionnement sur le devenir posthumain. Après le Livre III de sa poétique d'Éclats sur le thème du devenir transhumain, le Livre IV de sa poétique du transvisible est publié en 2010. En effet, fin 2007, il est le créateur d'une théorie selon laquelle il existerait, entre le visible et l'invisible, un passage, le temps d'un éclair, l'instant d'une vision, une transvision : le transvisible[12]. Il a écrit :
« Le noir feu souterrain brûle des os blancs des morts.
Derrière mon nom se cache une vraie machine de guerre.
Mon Verbe n'est pas de plume. ― C'est une lame tranchante. »
— Fulguriances, n° 79, p. 28.
Le transvisible
Selon Serge Venturini : « Le transvisible est une théorie selon laquelle il existerait, entre le visible et l'invisible, un passage, le temps d'un éclair, l'instant d'une vision[13] ».
Pour bien comprendre cette théorie qui demeure à forger, il faut revenir à d'autres notions fondatrices du transvisible, car nous ne sommes toujours pas sortis de la caverne de Platon, puisque nous prenons encore l'apparence de la réalité pour la réalité elle-même, dans un monde aux prises avec le piège de l'image, où l'absence d'image est une preuve de non-réalité, de non-vérité et donc de mensonge, où la réalité même devient fiction, et inversement, et où enfin, « dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux », selon Guy Debord[14], dans un monde où le virtuel est devenu une réalité.
La première de ces notions est le posthumain[15], où l'on voit mourir le vieil humanisme né avec la Renaissance italienne[16]. Au-delà de cette notion, comme en une deuxième étape, on se réfère au transhumain[17], comme une nécessité de dépasser la précédente notion. Le trasumanar du Dante demeure une référence capitale à cette problématique. « Transhumaner », aller au-delà de l'humain, « par delà le bien et le mal » selon la parole de Nietzsche.
Le transvisible pourrait, sur le plan symbolique, être matérialisé par une flèche qui partirait du visible pour se perdre dans l'invisible. Figure de la philosophie du devenir et donc de la transformation de l'être, le transvisible est un moment de bascule entre le déjà plus et le pas encore, moment proche de ce qui est onirique, où l'esprit chavire du subconscient de l'état de veille dans le rêve nocturne, et parfois devient rêve prémonitoire. Selon Henri Bergson, retenir ce qui n'est déjà plus, anticiper sur ce qui n'est pas encore, voilà donc la première fonction de la conscience[18].
L'eau aussi semble être une excellente métaphorisation entre le monde liquide (le visible) et la vapeur d'eau (l'invisible). Le vent également, capable d'agiter le feuillage des arbres sans être visible, ou inversement, quand rien ne semble bouger et qu'un souffle vient balayer le visage, à la semblance de la lumière. Autrement encore, quand faute de règles bancaires strictes, l'argent, en tant que valeur monétaire, est devenu de plus en plus immatériel, voire virtuel, transvisible.
D'où la difficulté à clarifier cette fulgurance du passage entre ce qui est visible pour l'œil et l'esprit et ce qui ne l'est plus, comme le dévoile par exemple le fameux procédé du fondu enchaîné au cinéma ; ce passage de transition d'une image à une autre, l'une disparaissant progressivement et l'autre s'intensifiant à son tour. Il en est de même en musique entre un thème et un autre thème.
Entre science et art, un exemple est donné avec l'ingénieur florentin Maurizio Seracini, spécialiste de la réflectographie infrarouge, pionnier de la restauration des œuvres de Léonard de Vinci qui a su utiliser les techniques de pointe, afin de retrouver La Bataille d'Anghiari et de visualiser sous l'inachevée peinture actuelle de L'Adoration des mages, un des premiers dessins sous-jacent du maître. Voir, sous l'apparence d'une représentation, une autre réalité. Nous sommes dans le transvisible. Regarder au-delà du voir. Pour Pablo Picasso qui pointait cette difficulté, sous un autre angle, « il faudrait pouvoir montrer les tableaux qui sont sous le tableau. » Et le peintre Francis Bacon d'ajouter à David Sylvester : « Nous vivons presque toujours derrière des écrans[19]. »
Entre l'« étant » et le « non-étant » donc, dans un monde où les échanges entre les personnes se dématérialisent toujours plus, plus on avance dans le temps. Certains cartésiens n'y voient qu'une forme de l'indéterminé, de l'improbable, de l'« anommable », et rejettent ainsi cette problématique. Tout ce qui n'est pas formulé, n'ayant aucun statut propre, ne mérite donc guère de considération.
Pourtant, quelques-uns comme Merleau-Ponty furent en leur temps passionnés par les rapports du visible et de l'invisible. Ce philosophe y voyait même une profondeur charnelle[20]. Pour le physicien théoricien, Basarab Nicolescu, le fondateur de la transdisciplinarité : « Le vide quantique est plein, plein de toutes les potentialités de la particule de l'univers. » (La transdisciplinarité, Manifeste, 1996[21].) Quelques poètes[22] ont tenté par la parole de toucher la chair de l'invisible[23]. Le vide, le rien, l'impensé dans la matière est riche de potentialités. Il s'agit bien de voir, de passer de l'opaque au translucide, avant d'atteindre la transparence de l'invisible, et ainsi rendre visible, l'invisible[24].
Entre le visible et l'invisible, le réel et le rêve, le transvisible se situe à l'intersection de ces mondes, des mondes, où il joue l'interface. Insistons sur la perméabilité de ces mondes, car certains esprits trop cartésiens sont étrangers à ce dialogue. Les poètes mythographes, vecteurs de transvisibilité, passeurs de lumière, porteurs du feu de la parole, sont des êtres à mi-chemin entre ces deux mondes[25]. Dans le passage du visible à l'invisible, du monde des vivants au monde des morts, le transvisible transfigure le temps[26]. »
Œuvres
- D'aurorales clartés : Choix de poèmes réunis par l'auteur, 1971-1995, Gutenberg XXIe siècle, Paris, 2000 (OCLC 47692464). Livre dédié à Ossip Mandelstam
- Éclats d'une poétique du devenir humain, 1976-1999, (Livre I), Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », Paris, 2000 (OCLC 44448871). Livre dédié à Paul Celan
- Article sur le livre : Paul Van Melle, « J'ai trouvé une autre Bible », dans Bulletin, n° 44 (2000), La Hulpe.
- Le sens de la terre, suivi de L'Effeuillée, Aphrodite en trente variations, 1999-2003, Éditions Didro, Paris, 2004 (ISBN 2-910726-64-9)[27]. Livre dédié à Yves Battistini
- Article sur le livre : Paul Van Melle, « Prose… sans ateliers », Bulletin, n° 84, La Hulpe.
- Modèle:Hy (fr) Sayat-Nova, Odes arméniennes (traduction des 47 odes), avec Élisabeth Mouradian, Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », Paris, 2006 (ISBN 2-296-01398-8)[8]. Livre dédié à Sergueï Paradjanov
- Articles sur ce livre labellisé pour l'année de l'Arménie, septembre 2006-juillet 2007 : « Arménie, mon amie ! ».
- Livre retenu pour la sélection du Prix Charles Aznavour, le 19 novembre 2006, au Festival du Livre arménien de Marseille[28].
- Annie Pilibossian, dans Bulletin de l'ACAM, n° 66 (janvier-mars 2007), Val-de-Marne.
- Paul Van Melle, « Ressusciter les auteurs méconnus », dans Bulletin, n° 208 (septembre 2006), La Hulpe.
- Modèle:Hy Article en langue arménienne, « Les œuvres de Sayat-Nova en français ! », dans La République d'Arménie (Hayastani Hanrapetoutyoun), 16 février 2007, Erevan
- Article : Jean-Baptiste Para, « Historiens de l'Antiquité », dans Europe, n° 945-946 (janvier-février 2008), p. 345-346.
- Lecture d'un extrait, ode n° 34, Ode n° 34 "Autant je vivrai, je t'offre ma vie", lue par Gilles-Claude Thériaut, donneur de voix, avec la musique créée par Sayat-Nova pour cette ode : [7]
- Éclats d'une poétique du devenir posthumain, 2000-2007, (Livre II), Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », Paris, 2007 (ISBN 978-2-296-03301-6). Livre dédié à Lucie Aubrac
- Paul Van Melle, « Pour une poétique de la pensée », dans Bulletin, n° 214, La Hulpe.
- Fulguriances et autres figures, 1980-2007, postface de Philippe Tancelin, Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », 2008, (ISBN 978-2-296-05656-5). Livre dédié à Alexandre Blok
- Lecture de Fulguriances au Théâtre Noir du Lucernaire de Paris, lundi 16 juin 2008, montage et dramaturgie : Philippe Tancelin, Dan Vimard, mise en espace : Dan Vimard et la compagnie Kaléidoscope Bleu avec la collaboration du CICEP (Centre International et interuniversitaire de Créations d'Espaces Poétiques, créé en 1981 par Jean-Pierre Faye, Geneviève Clancy, Stéphanette Vendeville et Philippe Tancelin).
- Article sur le livre : Paul Van Melle, « Penser… en silence ou non », dans Bulletin, n° 224, La Hulpe.
- Modèle:Hy (fr) Serge Venturini / Սերժ Վենտուրինի, Et gravir / Եւ լեռն ի վեր, traduction d'un choix de textes par Benjamin Tchavouchian, Élisabeth Mouradian, maître d'œuvre de la version arménienne bilingue (français-arménien) Hovik Vardoumian, Éditions « Fêtes », Erevan, 2008, 113 p. (ISBN 978-99941-59-42-0)[8].
- Article sur le livre : Annie Pilibossian, dans Bulletin de l'ACAM, n° 70, (août-décembre 2008), p. 11.
- Modèle:Hy Article sur le livre : Hovik Vardoumian, Գրական թերթ, « Նրա երկրորդ հայրենիքը », « Sa deuxième patrie », dans Journal littéraire, n° 36 (2955) (24 octobre 2008), Erevan, p. 6.
- Article de Hovik Vardoumian, « La deuxième patrie du poète Serge Venturini : L'Arménie ! », publié par Armenews, le jeudi 25 décembre 2008[29].
- Éclats d'une poétique du devenir transhumain, 2003-2008 (Livre III), Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », Paris, 2009 (ISBN 978-2-296-09603-5). Livre dédié à Missak Manouchian, « à l'homme-poète, révolutionnaire résistant »
- Poème - « Transparence de l'invisible ou Le visage de Mandorla », p. 117. Lu par Gilles-Claude Thériault sur youtube : [8] Consulté le 08.12.2013.
- Article sur le livre : Proses pour mieux vivre de Paul Van Melle, mensuel littéraire des Éditions du Gril (Groupe de Réflexion et d'Information littéraires), septembre 2009, Belgique, n° 234, p. 14.
- Hovik Vardoumian (trad. Élisabeth Mouradian, préface Serge Venturini), L'Immortel et autres nouvelles, Éditions L'Harmattan, coll. « Lettres arméniennes », Paris, 2009 (ISBN 978-2-296-10160-9).
- Émission de radio « Au fil des pages » dirigée par Pérouz et Sathénig (Radio Ayp fm 99.5) du 6 mars 2010[30].
- Éclats d'une poétique du devenir, Journal du transvisible (2007-2009) (Livre IV), Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », Paris, 23 février 2010 (ISBN 978-2-296-11117-2)[31].
- Article sur le livre : Paul Van Melle, « La poésie prend tous les visages », dans Bulletin, n° 241 (2010), La Hulpe.
- Deux proses poétiques lues par Gilles-Claude Thériault : « Coq coloré du transvisible », p. 74 et « Ce quelque chose d'un ange » p. 39 du livre [9] et [10] via youtube.com (Consulté le 21 août 2013).
- Modèle:Hy (fr) Yéghiché Tcharents, Եղիշե Չարենցի, Դանթեական առասպել (1915-1916)/Légende dantesque (1915-1916), présentation, traduction de l'arménien, postface et notes de Serge Venturini avec l'aide d'Élisabeth Mouradian, Éditions L'Harmattan, coll. « Lettres arméniennes », n° 2, Paris, 10 décembre 2010 (ISBN 978-2-296-13174-3). Livre dédié à Liu Xiaobo
- Article de Liliane Pekmezian : « La Légende dantesque du jeune Yéghiché Tcharentz », mensuel France-Arménie, numéro d'avril 2011, p. 59 Sommaire / avril 2011. Consulté le 1er avril 2011.
- Article sur le livre de Marc Valery, « Depuis qu'il a épousé l'Arménie… », 31 janvier 2011, sur le site « Voce di Rutali in Corsica »[32].
- Émission de radio « Au fil des pages » dirigée par Pérouz et Sathénig (Radio Ayp fm 99.5) du 19 février 2011 [33].
- Article sur le livre : Dominique Achard, sur le blog « Lire Délivre… ! » Année 2, [sur le pdfliredelivre6.pdf] (1.04 Mo) n° 6, janvier 2011, p. 8[34].
- Avant tout et en dépit de tout (2000-2010), Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », Paris, janvier 2011 (ISBN 978-2-296-13176-7). Livre dédié à Marina Tsvetaeva
- Émission de radio « Au fil des pages » dirigée par Pérouz et Sathénig (Radio Ayp fm 99.5) du 26 février 2011 [35].
- Article sur le livre : Paul Van Melle, « Avant tout et en dépit de tout », dans Bulletin, n° 249 (2011), La Hulpe.
- Article sur le livre : Annie Pilibossian, dans Bulletin de l'ACAM, 77, p. 6, janvier-juin 2011, Val-de-Marne.
- Éclats d'une poétique de l'inaccompli, (2009-2012) (Livre V), coll. « Poètes des cinq continents », préface de Paul Van Melle, Éditions L'Harmattan, Paris, 20 janvier 2012 (ISBN 978-2-296-55628-7). Livre dédié à René Char
- Lecture d'extraits au théâtre noir Lucernaire (cinéma), le lundi 5 mars (Rencontre et lecture poétiques)
- Article du romancier et poète corse Ghjuvan Battistu Giacomoni, 2 février 2012 (Voce di Rutali in Corsica). Consulté le 23 avril 2012.
- Lecture par Gilles-Claude Thériault de l'extrait Urgence de l'inaccompli, p. 159, sur youtube : [11] Consulté le 28 mai 2013.
- (en) (fr) Modèle:Hy Literary ark 2011, recueil trilingue publié dans le cadre du programme : « Yerevan World Book capital 2012 » et « 500th Anniversary of Armenian Printing », dont trois poèmes ; "D'Erebouni à Erevan", "Sardonique impromptu" et "Roses d'Erevan", Erevan 2012, (ISBN 9789994193882) p. 254-261.
- Mosaïque de proses contemporaines d'Arménie, (Auteurs publiés : Mikaël Abadjiants, Mariam Assirian, Hratch Béglarian, Nelly Chahnazarian, Vahagn Grigorian, Suzanne Haroutiounian, Alice Hovhanissian, Gourguen Khandjian, Gaguik Makhsoudian, David Mouradian, Raphaël Nahapétian, Ara Nazaréthian, Anahit Toptchian, Ara Vardanian, Karo Vardanian, Hovik Vardoumian, Hovhannès Yéranian), traductions Élisabeth Mouradian et Pierre Ter-Sarkissian, suivi de Entre effervescence et fermentation par Serge Venturini (maître d'œuvre de l'ouvrage), coll. « Lettres arméniennes », éd. L'Harmattan, Paris, mars 2012, (ISBN 9782296960589) Livre dédié à Yéghiché Tcharents
- Article sur le site d'Armenews. Consulté le 13 mars 2012.
- Article de Gayané Mkrtchian du 13.04.2012 sur le site Kamartert.am (Journal des Arts, Erevan, Arménie). Consulté le 20 avril 2012.
- AYP FM, Émission Au fil des pages de Liliane Pekmezian, 28 avril 2012. Consulté le 29 avril 2012.
- Article de Tigrane Yégavian : Zoom sur la nouvelle littérature arménienne, mensuel « France-Arménie », juin 2012. [12] et [13] Consulté le 19 juin 2012.
- Éclats d'une poétique de l'approche de l'inconnaissable, Livre VI, (2010-2013), coll. « Poètes des cinq continents », éd. L'Harmattan, Paris, mars 2013, (ISBN 9782343005225). Livre dédié à Laurent Terzieff
- Poèmes - « Or et Silence », « Non, pas qu'un songe tourbillonnant » et « De Profundis », extraits du livre (p. 94, p. 118 et pp. 95-100), dits par Gilles-Claude Thériault sur youtube.com : [14], [15] et [16] Consulté le 5 décembre 2013.
- Article de Marc Valery sur le blog de « Voce di Rutali » en Corse : [17] le 6 juin 2013. Consulté le 8 juin 2013.
- « Mes anges d'Arménie », lecture du donneur de voix, Gilles-Claude Thériault et article du 29 juin 2013, sur Dailymotion : [18] Consulté le 11 juillet 2013.
- Articles de Pérouse & Saténig, mensuel « France Arménie », oct. 2013, p. 56., et sur le site « Armenews » du 9 octobre 2013 : La vie et l'œuvre de Serge Venturini et de son épouse Élisabeth Mouradian [19]. Consulté le 9 octobre 2013.
- Éclats d'une poétique des métamorphoses, Livre VII, (2013-2015), coll. « Poètes des cinq continents », éd. L'Harmattan, Paris, nov. 2015, (ISBN 9782343078311).
- Du fleuve débordant Du fleuve sans retour (essai en poésie), postface de Philippe Tancelin, coll. « Poètes des cinq continents », éd. L'Harmattan, Paris, sept. 2017, (ISBN 9782343127323).
- traduction en langue arménienne : Հորդացող գետի մասին Անվերադարձ գետի մասին (titre en arménien), par Yvette-Nvart Vartanian, avant-propos par Hovik Vardoumian, préface de David Shahnazarian, postface de Philippe Tancelin, maître d'œuvre de l'édition Élisabeth Mouradian, éd. VMV Print, Erevan , 174 p.. (ISBN 978-9939-60-879-2)
- Tcharents, présentation chronologique, dans le vent de l'histoire suivi de Nausicaa de Yéghiché Tcharents (Version de Serge Venturini avec l'aide d'Élisabeth Mouradian), coll. « Lettres arméniennes », éd. L'Harmattan, Paris, octobre 2018, (ISBN 9782343158617).
Sayat-Nova, "l'armoire", place de l'opéra d'Erevan.
Sergueï Paradjanov, réalisateur du film « Sayat-Nova » en 1968.
Gavit de Geghard.
Portrait de Missak Manouchian avant d'être fusillé.
Portrait de Yéghiché Tcharents.
Hovik Vardoumian et Serge Venturini en 2011.
David Mouradian et Serge Venturini, 2012.
Musique
Le compositeur de musique contemporaine, Belge d'origine grecque, Adrien Tsilogiannis a créé deux œuvres inspirées de la "Poétique de l'inaccompli" et de "Fulguriances"[36]:
- Filante, attirante… de l'inaccompli, op.17 (2012) 10'00, pour 11 instruments : 1 (fl. & picc.).1 (cl. & clB).1.1. / 1. / 1 perc / 1.1.1.1.1., jouée par "Sturm und Klang Ensemble" (dirigée par Thomas Van Haeperen) à la "Fonderie" (Bruxelles/Molenbeek-Saint-Jean), création le 9 septembre 2012.
- Transfulgurés, op.18 (2012) 12'30, pour 10 instruments : 1.0.1.0 / 1.1.1.0 / 1 perc / pno / 1.0.1.1.0 [20] Création mondiale sous la direction de Patrick Davin et l'ensemble Musiques Nouvelles, au festival Ars Musica à Bruxelles, le 10 mars 2013. [21] Consulté le 11 mars 2013. [22]
Contributions & hommages
- Quelques poèmes dans l'anthologie Ultime recours/Une anthologie de la poésie francophone contemporaine des profondeurs, coordonnée par Mathieu Baumier & Gwen Garnier-Duguy, janvier 2015, 300 p. , (ISBN 978-2-37226-024-4).
- Un poème, p. 81, dans Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée, anthologie Sète 2014, éd. Bruno Doucey, juillet 2014, (ISBN 9782362290695).
- Participation au livre À la rencontre de Geneviève Clancy, poète-philosophe de Philippe Tancelin (avec une vingtaine de participations), éd. L'Harmattan, Paris 2013. [23] (ISBN 978-2343006765).
- Hommage à Paul Celan : deux poèmes, écouter en ligne via youtube.com (Consulté le 31 juillet 2014.)
Notes
- ↑ L'écouter en ligne via youtube.com
Références
- ↑ Autrefois l'Université linguistique d'État V.Brioussov d'Erevan portait le nom d'institut Brioussov, Serge Venturini y fut Lecteur de Français pendant trois années universitaires, de 1986 à 1990 : voir [1] Consulté le 7 juillet 2013.
- ↑ Mise en voix et en musique par Gilles-Claude Thériault via youtube.com. Consulté le 1er juillet 2013.
- ↑ Writers and Participants of the Literary Ark.
- ↑ Cf. sur le site de « Yerevan State University » : [2] Texte publié dans Éclats d'une poétique de l'approche de l'inconnaissable, Livre VI, (2010-2013), coll. « Poètes des cinq continents », éd. L'Harmattan, Paris, mars 2013, (ISBN 9782343005225) p. 70-83.
- ↑ « La poésie libératrice de ce poète acerbe et libertaire, de plus en plus oriental, s'affirme comme le cheminement empédocléen de l'homme-volcan, en lutte contre la survie, contre la barbarie et l'oppression. » (4e de couverture d'Éclats d'une poétique de l'approche de l'inconnaissable, Livre VI, (2010-2013), coll. « Poètes des cinq continents », éd. L'Harmattan, Paris, mars 2013, (ISBN 9782343005225)).
- ↑ Au fil des pages, 19 mars 2011.
- ↑ Voir Archives du MAE, DRH, 1970-2000.
- ↑ 8,0 8,1 et 8,2 « Livres arméniens - Serge Venturini », Association culturelle arménienne de Marne-la-Vallée
- ↑ Poème pour Abdellatif Laâbi, lu par Gilles-Claude Thériault sur youtube [3] Consulté le 9 mai 2013.
- ↑ « Avant qu'il ne soit trop tard, car nombreux sont déjà partis, j'aimerais adresser mes remerciements les plus amicaux aux écrivains intempestifs qui m'ont reconnu comme l'un des leurs en Europe, et encouragé dès le premier livre. Tout d'abord Léo Ferré, puis Abdellatif Laâbi, Geneviève Clancy et son frère Philippe Tancelin, Michel Onfray, Pierre Vidal-Naquet, Paul Van Melle et Jean-Baptiste Giacomoni, ensuite Yves Bonnefoy et André du Bouchet, avec Yves Battistini, ami de René Char, et enfin, Laurent Terzieff et Gil Pressnitzer. » Éclats d'une poétique de l'approche de l'inconnaissable, Livre VI, (2010-2013), coll. « Poètes des cinq continents », éd. L'Harmattan, Paris, mars 2013, (ISBN 9782343005225), p. 54, (n° 130 bis)
- ↑ Voir l'article de Gil Pressnitzer sur son site « Esprits Nomades » : Serge Venturini : le souffle de l'urgence. Consulté le 24 avril2010
- ↑ 4e de couv. du Livre IV des Éclats, 2007-2009 Éditions L'Harmattan, Paris, février 2010, collection « Poètes des cinq continents » (ISBN 978-2-296-11117-2)
- ↑ Serge Venturini, « Le pont franchi du transvisible » [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2008)].
- ↑ Guy Debord, La Société du spectacle, Éditions Champ libre, Paris, 1977, p. 11.
- ↑ Serge Venturini, Éclats d'une poétique du devenir posthumain, résumé disponible sur Chapitre.com.
- ↑ Serge Venturini, « Réfléchir le passage entre visible et invisible », janvier 2008, [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2008)].
- ↑ Christophe Barbier, « Comment éviter l'apocalypse? », entrevue avec Jacques Attali, L'Express, 26 octobre 2006 [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2008)].
- ↑ Henri Bergson, L'énergie spirituelle, éd. Alcan, p. 5-6.
- ↑ Cité par Alain Jouffroy dans Manifeste de la poésie vécue, Coll. « L'Infini », Gallimard 1994, (ISBN 9782070739622), p. 36.
- ↑ Voir le chapitre « Philosophie » de l'article Maurice Merleau-Ponty.
- ↑ Basarab Nicolescu, La transdisciplinarité (Manifeste), Éditions du Rocher, 1996 (ISBN 9782268022086), p. 91.
- ↑ Robert Desnos en particulier qui écrit dans les Espaces du sommeil en 1926 : « Parfois d'étranges figures naissent à l'instant du sommeil et disparaissent./Quand je ferme les yeux, des floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d'artifice charnus./Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures./Et il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne./Et l'âme palpable de l'étendue./Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d'il y a 2000 ans et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers. » (Robert Desnos, Domaine public, NRF, coll. Le point du jour, éd. Gallimard, Paris 1953, p. 96.)
- ↑ L'un des précurseurs fut Gérard de Nerval, la première page d'Aurélia ou le rêve et la vie, date de 1855. Il écrit : « Le Rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort ; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme continue l'œuvre de l'existence. C'est un souterrain vague qui s'éclaire peu à peu et où se dégagent de l'ombre et de la nuit les pâles figures gravement immobiles qui habitent le séjour des limbes. Puis le tableau se forme, une clarté nouvelle illumine et fait jouer ces apparitions bizarres ; ― le monde des Esprits s'ouvre pour nous. » Cf. la lecture du donneur de voix sur youtube.com, Gilles-Claude Thériault [4] (Page consultée le 13 avril 2014).
- ↑ Serge Venturini, « Le tigre de l'œil », 22 décembre 2007, par Gilles-Claude Thériault : [5] ou [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2008)].
- ↑ Serge Venturini, « La sandale d'Empédocle, autre signe », 23 janvier 2008, [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2008)].
- ↑ Serge Venturini, Éclats d'une poétique du devenir, Journal du transvisible, éd. L'Harmattan, coll. Poètes des cinq continents, Paris, février 2010, (ISBN 978-2-296-11117-2), p. 145.
- ↑ « Cumulatif 2004 », Bibliographie nationale française
- ↑ Prix Charles Aznavour 2006
- ↑ À ce propos, voir « La deuxième patrie du poète Serge Venturini : L'Arménie ! », 25 décembre 2008.
- ↑ Auteurs contemporains d'Arménie (1/4) : Hovik Vardoumyan, L'immortel et autres nouvelles, 6 mars 2010.
- ↑ Serge Venturini (n. 1955).
- ↑ Marc Valery, Depuis qu'il a épousé l'Arménie..., 31 janvier 2011.
- ↑ Fables et poésie (3) : « Légende dantesque », de Yéghiché Tcharents, 19 février 2011.
- ↑ De la librairie associative : « El Camino » [disponible sur le site (page consultée le 29 mai 2011)].
- ↑ [http://radio-aypfm.com/index.php?page=rechercher&date=&emission=0&animateur=0&guest=Serge Venturini Fables et poésie (4) : « Avant tout et en dépit de tout », de Serge Venturini], 26 février 2011.
- ↑ Tsilogannis écrit : « Féru de découvertes hors du commun… j'ai découvert, j'ai lu un monde, une sensibilité, un combat. La flamme de la lecture m'a donné celle de l'écoute intérieure d'une nouvelle pièce. J'ai été particulièrement touché par Éclats d'une poétique de l'inaccompli (2012), livre V (dédié à René Char « ... l'homme des Feuillets d'Hypnos »). Il renferme un grand souffle poétique, philosophique, « prophétique » qui a nourri mon imaginaire sonore. Sans intention descriptive, j'ai créé, au-delà des mots, un lien transparent, magique, tantôt surpuissant, tantôt extrêmement fragile entre mon esprit et le « spectre » de l'auteur. D'un point de vue technique et sur base de modèles harmoniques de type spectral, j'ai érigé une trame, un parcours dans le sillage de l'inaccompli révélateur ou dissimulateur caractérisé par le travail sur la texture sonore, çà et là finement ou grossièrement ciselée ; dans la résurgence d'éléments de transition, de transformation, de transvariation du geste, de l'énergie, de la densité, de l'évaporation. » [6] extrait du site « Ars Musica.be » Consulté le 16 juin 2013.
Articles connexes
- Poésie philosophique
- Poésie engagée
- Philosophie politique
- Post-humain
- Poésie et transhumain
- Histoire de la poésie française
- Transvisible (théorie philosophique et mouvement littéraire)
Liens externes
- Modèle:Hy Rédaction, « Ardyounavet handipoum » (« Une rencontre constructive »), dans Grakan tert (« Journal littéraire »), n° 3078, 29 juillet 2011, p. 2, traduit dans Elisabeth Mouradian, Des écrivains arméniens rencontrent la traductrice Elisabeth Mouradian et le poète français Serge Venturini, 30 août 2011.
- Émission de radio à propos du livre « Et gravir » dans Au Fil des pages sur AYP FM (27 février 2010). Consulté le 20 février 2011.
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