Thierry Jouan

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Thierry Jouan
Thierry Jouan
Thierry Jouan

Naissance (65 ans)
Gao
Origine France
Allégeance France
Arme Infanterie Parachutiste
Grade Colonel (e.r)
Années de service Septembre 1977 – Décembre 2005
Distinctions Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur
Officier de l'Ordre National du Mérite
Chevalier de l'ordre de Grimaldi
Commandeur de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre de Jérusalem[1]
Officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
Croix de la Valeur Militaire avec 3 citations (1 à l'ordre de la Division, 2 à l'ordre du Régiment)
Croix du Combattant Volontaire
Médaille Outre-mer avec agrafes Liban-Tchad-Rwanda
Médaille d'Or de la Défense Nationale
Médaille ONU avec agrafes Liban et Ex Yougoslavie
Médaille de la Reconnaissance de la Nation avec agrafe Opérations Extérieures
Médaille en Vermeil de la Jeunesse et des Sports
Médaille d'Argent (Officier) du donneur de sang (Monaco)
Médaille commémorative 50 ans de règne du Prince Rainier III
Médaille commémorative avènement Prince Albert II

Thierry Jouan est un officier parachutiste ayant servi l'armée française durant une période de 27 ans notamment au service action du 11 ème choc.Il est né le 27 décembre 1959 à Gao, petite ville du Mali situé sur le fleuve Niger.

Enfance

Le colonel Thierry Jouan est né le 27 décembre 1959 à Gao, petite ville du Mali fondée au septième siècle par l'empire songhaï, il est le fils d'Alfred Jouan, sous-officier retraité de l'Armée de l'Air et reconverti en électronicien, et d'Annette Bénard[2]. Issu d'une famille modeste composée de deux frères et une sœur, il passe la plus grande partie de son adolescence à Pontault-Combault, dans la région Est parisienne. C'est dans cette période qu'il découvre le judo auprès du professeur Raymond Mur[3]. C'est à l'âge de 17 ans, et après obtention de son baccalauréat option E (Math-Techniques de l'Industrie) que Thierry Jouan décide de faire carrière au sein de l'armée française.

Carrière militaire

Le 1er septembre 1977, Thierry Jouan débute sa carrière militaire[4] et entre au collège militaire d'Aix-en-Provence en tant que « cadet » à la Corniche Lyautey qui avait pour devise « La joie de l'âme est dans l'action  ». Il y suivra 3 années de classe préparatoire (Math-Sup et Math-Spé) pour préparer le concours d'entrée à l'E.S.M. de Saint-Cyr. En 1978,il effectue une P.M.P (Préparation Militaire Parachutiste) à la base aérienne et Ecole de Salon de Provence. Ce sera sa première expérience en tant que parachutiste. Le 1er septembre 1980, il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM de Saint-Cyr), au lieu-dit Guer-Coëtquidan (au Nord-est de Rennes en Bretagne), pour devenir un « élève-officier » de la future « Promotion Lieutenant-Général Montcalm ». A sa sortie de la « Spéciale »,en 1982,il choisit l'Arme de l'Infanterie et rejoint l'EAI (École d'application de l'infanterie) à Montpellier pour sa formation de fantassin. En 1983, durant sa formation de Chef de Section d'Infanterie, il choisit les Parachutistes et devient,à l'âge de 24 ans, Lieutenant de l'armée française au sein du 1er régiment de chasseurs parachutistes (ou 1er R.C.P). [5](Régiment Chasseur Parachutiste)[6]. Durant l'hiver 1985-1986 il participe à sa première OPEX (Opération extérieur) en tant que casque bleu pour le compte de l'O.N.U.au Sud-Liban. Lors de sa quatrième année de Lieutenant, en 1987, il suivra la formation des Officiers Spécialisés dans les Techniques Aéroportés (O.S.TA) etaura la charge de l'instruction des sauts en automatique pour les jeunes appelés de la 2ème Compagnie de combat du 1er R.C.P. Du 1erseptembre 1987 à 15 décembre1999, il sera affecté au CPES de Cercottes[7](11ème Choc) au service action [8]qu'il quittera pour servir, du 15 décembre 1999 au 15 décembre 2005, le prince héréditaire puis (6 avril 2005) prince souverain Albert II de Monaco en tant qu'aide de camp. En position de « détaché de l'armée française ». Il sera promu colonel le 1er avril 2005 et demandera son départ en retraite en décembre 2005.

Retour à la vie civile

Après une carrière militaire longue de presque 27 ans, il entame sa carrière civile en tant que chef de projet logistique, début mars 2006, en Ouganda pour la compagnie Es-Ko [9]. Expert en sécurité, Thierry Jouan occupera de 2007 à 2010 le poste de Directeur de la sûreté (antiterrorisme et activités criminelles, département qu'il créera entièrement) de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) [10] pour les championnats du monde de Formule 1 et de Rallye. Après une année à la Chambre de développement économique de Monaco (CDE)[11], de 2010 à 2011, en tant que Chargé de Mission auprès du Président de la C.D.E,il deviendra, en mai 2011 et sur proposition des autorités de Monaco, le Chargé de Mission auprès du Président de l'Association des Consuls Honoraires de Monaco (A.C.H.M)

Thierry Jouan

[12]. Association dont la vocation est de redynamiser la fonction consulaire afin de promouvoir et de développer les relations entre les pays membres ainsi que celles que ces pays entretiennent avec Monaco.Thierry Jouan occupe également le poste de coordinateur au sein des 5 commissions qui composent cette association[13].

Œuvres

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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