Yassine Yakouti
Yassine Yakouti est né en à Rueil-Malmaison
Depuis , il ouvre sa propre cabinet d'avocat et se spécialise dans le droit pénal. [1]
Biographie
Famille
Yassine Yakouti a grandi dans un milieu ouvrier à Antony avec ses deux parents d’origine marocaine.
Formation
Après l’obtention de son Bac en 2002 au Lycée Lakanal, Yassine Yakouti a poursuivi ses études de droit à l'université de Paris Sud. Il a obtenu un Master 2 en droit en 2005. Yassine Yakouti possède également un Master en Management de projet de l'EDHEC Business School.
Carrière
En 2010, Yassine Yakouti devient Onzième secrétaire. Il devient membre du conseil de l'ordre entre 2020 et 2022. Avocat pénaliste, Yassine Yakouti ouvre son cabinet d'avocat en droit pénal à Paris en 2011.
Jeune avocat, il s'engage dans le prestigieux concours d'éloquence de la conférence du stage, une institution vieille de plus de deux siècles. Récompensé, il accède au poste de secrétaire de la conférence, déverrouillant ainsi les portes du succès. Auparavant conscient des inégalités entre les jeunes issus de familles privilégiées et ceux, comme lui, dépourvus de réseaux et d'influences, il a désormais l'opportunité de côtoyer l'élite du barreau parisien. Grâce aux contacts qu'il établit, il démontre sa véritable valeur et plaide dans des affaires toujours plus significatives. Initialement spécialisé dans les fusions-acquisitions, il oriente ensuite sa carrière vers le droit pénal.
Fier de ses compétences et de ses succès précoces, il fonde le cabinet Yassine Yakouti en janvier 2011, avec pour mission d'offrir une opportunité aux jeunes issus de la diversité, à l'image de son parcours. Il se forge ainsi une réputation en défendant des clients notables et en intervenant dans des affaires médiatisées. D'une ambition nourrie depuis ses études, il admet volontiers avoir "mis les moyens" pour atteindre cette renommée, suivant le modèle de Jacques Vergès, surnommé "l'avocat de la terreur" pour sa défense de criminels de guerre.
En janvier 2020, il accède au conseil de l'Ordre en tant que membre, avec pour objectif d'apporter "expérience, jeunesse, dynamisme et force de travail" aux institutions.
Les clients défendus par Yassine Yakouti
Ces dernières années, Yassine Yakouti s'est régulièrement retrouvé sous les feux des projecteurs médiatiques. Une affaire notoire l'a propulsé au premier plan : la bagarre explosive entre les rappeurs Booba et Kaaris dans un duty-free de l'aéroport de Paris-Orly. En défendant les intérêts de Kaaris, Yassine Yakouti a plaidé en faveur de la reconnaissance de la responsabilité du "clan Booba". La complexité de cette affaire réside dans la difficulté à déterminer un coupable, aucun des deux artistes ne sortant grandi de cette confrontation. En 2020, l'avocat a de nouveau dû intervenir médiatiquement suite à de nouvelles accusations de rixe visant Kaaris, cité pour une bagarre à Cannes liée à un simple différend de priorité sur la route.
Yassine Yakouti a également mis en œuvre son expertise dans une cause qui lui tient particulièrement à cœur : celle des employés d'Ikea surveillés par leurs dirigeants. Finalement, les cadres impliqués ont été condamnés, et les salariés ont obtenu gain de cause.
Depuis 2017, il assure la défense du député LREM M’Jid El Guerrab, reconnu coupable d'avoir agressé le socialiste Boris Faure avec un casque, entraînant une hospitalisation d'urgence en soins intensifs. L'accusé, tout en reconnaissant ses actes de violence, dénonce un acharnement de la part de la victime, notamment des insultes racistes ayant précipité son geste. Initialement prévu pour octobre 2021, le procès a finalement été reporté à avril 2022.
En 2019, Yassine Yakouti défend les frères Ferman, des présumés trafiquants de drogue de Dreux accusés de nourrir le marché de la drogue en Bretagne. Sa sortie spectaculaire d'une audience pour protester contre des écoutes réalisées à son insu lors de conversations avec l'un de ses clients a attiré l'attention. Finalement, il obtient la relaxe partielle des deux frères.
À la fin de l'année 2020, il est mandaté par le Conseil de l'Ordre pour soutenir l'avocate Samia Maktouf, représentante d'une victime des attentats de l'Hyper Cacher. Face aux menaces de mort subies par Samia Maktouf, Yassine Yakouti est chargé de représenter le soutien du Conseil envers leur consœur.
Yassine Yakouti entretient également des liens avec certains acteurs du grand banditisme parisien, qu'il représente dans des affaires judiciaires. Inspiré par son modèle Jacques Vergès, il défend le principe selon lequel chacun a le droit d'être représenté. Il est également engagé pour défendre des syndicats.
Tribunes et Prises de positions
- Caractère et compétence : les 5 pratiques d'un bon leader [2].
- Yassine Yakouti : “Maître Vergès est une source d’inspiration”[3].
- Me Yassine Yakouti : « Une secte d'illuminés »[4].
- Yassine Yakouti : les plus grands avocats du siècle[5].
- Yassine Yakouti : “Qui se soucie du droit des personnes détenues ?”[6].
Références
- ↑ [https://www.grands-avocats.com/avocats/yassine-yakouti/
- ↑ Yassine Yakouti, « Caractère et compétence : les 5 pratiques d'un bon leader », Journal du Net, (lire en ligne).
- ↑ Yassine Yakouti, « Yassine Yakouti : “Maître Vergès est une source d’inspiration” », France infos news, (lire en ligne).
- ↑ Yassine Yakouti, « Me Yassine Yakouti : « Une secte d'illuminés » », Le Parisien, (lire en ligne).
- ↑ Yassine Yakouti, « Yassine Yakouti : les plus grands avocats du siècle », Arkcity, (lire en ligne).
- ↑ Yassine Yakouti, « Yassine Yakouti : “Qui se soucie du droit des personnes détenues ?” », Evadne, (lire en ligne).
Article publié sur Wikimonde Plus
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