Aurélie Quentin

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Aurélie Quentin
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Aurélie Quentin née en 1984 à La Réunion est une artiste peintre française.

Elle travaille le portrait figuratif au travers de grands formats, peints à l’huile, présentant une jeunesse impertinente, métissée, dans un décor urbain souvent exotique.

Biographie

Née en 1984, Aurélie Quentin baigne dans l’art depuis son plus jeune âge. Son père, peintre et collectionneur, lui transmet très tôt cette passion. C’est à l’âge de 18 ans qu’elle rejoint Paris pour y effectuer des études d’Architecture.

Après un hiver de trop, elle retourne à la Réunion et y redécouvre l’explosion des couleurs, l’intensité de la lumière, la richesse des saveurs, la douceur d’un rythme insulaire. Six mois après son retour sur son île natale, elle est victime d’un accident grave. Passée proche de la mort, elle est immobilisée pendant plusieurs mois. Cet accident changera son rapport à la vie.

Cette convalescence lui permet de peindre et ainsi réaliser qu’elle veut faire de cette passion pour l’art, sa vie.

Se jeter corps et âmes dans la peinture c’était aussi renoncer à l’architecture, à un certain confort de vie sans certitude de pouvoir le retrouver. Alimenté par un certain regard de la société, quelques doutes subsisteront au cours de la première année durant laquelle elle se consacre à plein temps à la peinture.

Mais l’engouement suscité par la présentation de ses œuvres à Paris, première exposition hors de la Réunion, scellera à jamais ce choix de vie d’artiste.

La créativité artistique d’Aurélie Quentin ne s’exprime pas qu’à travers la peinture. Tromboniste active au sein d’une fanfare, pianiste amateur, elle fait également partie d’un collectif d’artiste multidisciplinaire inspiré de la culture Afro-Punk.

Son goût pour la musique fait partie intégrante de sa créativité artistique et nourrit son œuvre picturale. Aurélie Quentin peint en musique et il n’est pas rare de trouver dans la description de ses œuvres, un lien vers une musique qui a inspiré l’ambiance de l’œuvre ou guider les mouvements de son pinceau.

Captivée par la découverte de cultures différentes, son art évolue, façonné par la richesse de ses rencontres et de ses paysages. On retrouve d’ailleurs l’influence de son récent voyage à Cuba et la Nouvelle Orléans dans ses dernières œuvres.

Démarche Artistique

Un contexte tropical et décalé

A la Réunion, son œuvre picturale, est nourrie par le kaléidoscope des couleurs tropicales, la brutalité de la lumière mais aussi l’étonnante légèreté qui s’en dégage. Les personnages de la jeune peintre évoluent dans des scènes de la vie de tous les jours, des moments simples, qu’elle magnifie sur la toile.

Une certaine incongruité est perceptible et révélée par une attitude, un détail, sorte de pied de nez à une uniformisation d’un bon goût aseptisé.

Une jeunesse irrévérencieuse

Dans le choix de ses personnages, l’artiste met en valeur le métissage, omniprésent à la Réunion, qui, pour elle, est l’exacerbation de la beauté humaine.

Ses sujets se savent observés, un dialogue s’engage alors avec le spectateur. Ils ont dans l’attitude, un certain dédain, une certaine irrévérence, un certain sentiment intérieur de supériorité qui rappelle ces habitudes de familles nobles où l’on regarde de haut en bas.

L'Art de l'Oisiveté

Dans leurs expressions, ses personnages s’approprient un art de ne rien faire. Une oisiveté devenue tabou qui pourtant suscite l’éloge des philosophes depuis l’antiquité.

Sur ses tableaux, l’artiste, comme une allégorie d’un « lézardage » assumé, peint l’impertinence d’une jeunesse qui revendique le plaisir simple de l’instant présent, d’un temps suspendu.

Elle parvient à faire ressentir au spectateur cet « état d’être » qui redonne à l’oisiveté ses lettres de noblesses. Le temps de l’inactivité est celui qui rend possible l’activité, d’inventer, de créer, de rêver, bref de nous soustraire réellement aux injonctions d’un dogme sociétal productiviste.

En contemplant les œuvres d’Aurélie Quentin, l’occasion nous est offerte de questionner un « droit à la paresse », un droit à la légèreté et au temps perdu.

Cet art de ne rien faire, dans son rapport au temps, renvoie à plusieurs concepts modernes: Niksen (en), slow movement...[1]

Expositions

Expositions individuelles

  • 2019 : Fondation OFI-AM, Paris, France
  • 2018 : Galerie Des Lumières et des Ailes, Barnes International, Paris, France[2],[3]
  • 2017 : Le Vapiano, Réunion, France
  • 2016 : Le Lux hotel, Réunion, France

Expositions collectives

  • 2019 : Galerie Filleul, Charleroi, Belgique
  • 2019 : Galerie Ange Monnoyeur, rue Saint Claude, Paris, France
  • 2019 : Musée Stella Matutina, Galerie Opus, Réunion, France
  • 2019 : Affordable Art Fair, Galerie Opus, Bruxelles, Belgique
  • 2018 : Galerie 21, Tours, France
  • 2018 : Espace saint-gillois, Réunion, France
  • 2017 : Galerie Des Lumières et des Ailes, Avenue Kléber, Paris, France
  • 2017 : Villa de la Région, Réunion, France

Récompense

1er prix du concours[réf. nécessaire] de la Biennale d’art de l’Éperon[4], 2016, La Réunion, France.

Cote

Cotation établie par Akoun, leader mondial en informations sur le marché de l'art depuis 1985, à 1350 € pour un format 50 × 65 cm.

Notes et références

  1. « Images d’été - Les Ludiques.com », sur les-ludiques.com (consulté le )
  2. « Les peintures de l’artiste réunionnaise Aurélie Quentin présentées par BARNES et la Galerie volante «Des Lumières et Des Ailes» | L'info multi-secteurs » (consulté le )
  3. « Aurélie QUENTIN31/05 - 27/07/2017BARNES Rive Gauche Paris », sur BARNES Art Advisory (consulté le )
  4. « Biennale JJ HOUEE », sur www.atelier-houee.com (consulté le ).

Liens externes

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