Famille de Marestang
Famille de Marestang | |
![]() Armes | |
Blasonnement | « D'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur à la bordure de même » |
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Devise | « A dieu seul M'arestant » |
Branches | Astarac de Marestang, Preissac de Marestang et Savarin de Marestang |
Période | XIVe siècle - XVIIIe siècle |
Fiefs tenus | Marestang, Castillon, Frégouville, Corné, Tauzia |
Demeures | Château de Castillon Château de Tauzia |
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La famille de Marestang est une famille noble française d'extraction chevaleresque, qui s'illustra du XIVe siècle au XVIIIe siècle dans l'histoire de la Gascogne.
Historique
Elle apparait au tout début du XIe siècle dans le cartulaire de Simorre, et dans son ouvrage : « Les Mérovingiens et les Carolingiens » édité en 1816. Lambert de Mauléon cite une seigneurie de Marestang parmi les grandes baronnies du Comminges dès la fin du Xe siècle.
Leur ascension sociale est favorisée par les comtes d'Astarac qui concèdent le droit d'avouerie de l'abbaye de Simorre à Raymond Bernard de Marestang, au milieu du XIe siècle.
Au XIIIe siècle, les Marestang apparaissent parmi les alliés régionaux de l'ordre du Temple. En 1263, le chevalier Bernard de Marestang est admis comme donat de l'ordre mais, peu après, il dispute aux templiers la possession du fief de Gaillartville : le litige se termine en 1270 par un acte décidant la création à frais communs d'une ville neuve, une motte castrale devant être occupée par la famille de Marestang et l'autre par les templiers ; les habitants du bourg de Marestang-Neuf, aujourd'hui Marestaing, sont exemptés de charges seigneuriales sauf si leur seigneur voulait partir en croisade ou marier une de ses filles[1]. En 1296, Guillaume Ferrantier, bourgeois de Villefranche-d'Astarac, achète à Bernard de Marestang, seigneur de Cogotois, la moitié de Bascous, la terre de Camps et la neuvième partie du péage d'Aubiet avec la neuvième partie des cuisses de porc et de bœuf qui se tuaient dans cette ville[2].
Les Marestang se trouvent durant presque trois siècles sous la suzeraineté des comtes d'Armagnac. Ils combattent ensemble les Anglais à la bataille de Patay en 1429 avec à leur tête le comte de Bretagne Arthur III, Poton de Xantrailles, et Jeanne d'Arc.
S'ils étaient titulaires outre celle de Marestang, d'autres baronnies comme Castillon et Maurens, certains de leurs fiefs sont regroupés et érigés en vicomté du Cogotois par lettres patentes du roi Charles VII en 1432.
Le 21 octobre 1445 Jean Ier baron de Marestang épouse à Gimont Agnès de Faudoas Barbazan, leur fils, Geraud de Marestang, qui s'était illustré à la bataille de Monthléry et à divers reprises contre les Anglais au sein de l'ost royal, est armé chevalier par le futur roi Louis XI en personne. Ce dernier le désigne plus tard comme curateur du comte Charles d'Armagnac.
Géraud de Marestang avait épousé Gabrielle de Villemur à Lombez en 1466, et en seconde noce Mengette de Foix en 1471, fille d'Eléonore de Comminges et du vicomte Jean II de Foix. Grâce à l'appui de ce dernier qui était son parrain, son frère cadet, Jean succède à la famille de Barbazan comme seigneur de Tauzia. Cette branche cadette des Marestang conserve le fief et le château de Tauzia pendant près de deux siècles.
Anne de Marestang, fille et unique héritière de Géraud de Marestang, épouse en 1495 Ménaud de Preissac : les biens de cette lignée passent par elle à la maison de Preissac, branche de Preissac de Marestang[3].
Références
Bibliographie
- Histoire généalogique de la maison de Faudoas- Honoré de Fourny- 1724 pages 89,90 et 176.
- Châteaux Gascons de la fin du XIIIe siècle - Philippe de Lauzun -1897-pages 57 à 70.
- Bulletin de la Société historique de Gascogne en 1881 -Tome 22 page 129,130,131 et 527.
- Les Castelnaux de la Gascogne Médiévales - Benoit Cursente – Bordeaux 1980- P.31,32 et 49.
- Annales de Toulouse par de Barnabé Farmian Durosoy - Paris 1771-4 volumes Tome IV. Pages 45 à 50.
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