Gilles Mallet (abbé)
Nom de naissance | Joël Mallet |
---|---|
Naissance |
Rennes (Ille-et-Vilaine) |
Décès |
(à 76 ans) Quimper (Finistère) |
Nationalité |
![]() |
Pays de résidence | France |
Profession |
religieux (franciscain) |
Activité principale |
Aumônier national de la FSCF |
Gilles Mallet (Joël Gilles Mallet), né le 6 novembre 1938 à Rennes, et mort le 24 novembre 2014 à Quimper, est un religieux franciscain. Ordonné le 11 février 1965, il commence son ministère à Dieppe à la Mission de la mer où il reste 13 ans avant d'être nommé aumônier de la Fédération sportive et culturelle de France de 1988 à 1993. Il assure ensuite le suivi spirituel des fraternités laïques franciscaines de Seine-Maritime de 1993 à 1999 puis du diocèse de Quimper jusqu'en 2012.
Biographie
Né le 6 novembre 1938 à Rennes, Gilles Mallet fait ses études secondaires au Lycée Saint-Martin de Rennes dirigée par les pères Eudistes de 1949 à 1956. Il entre alors au noviciat des franciscains à Quimper et passe une licence en théologie à l'Université catholique de Lille. Après 26 mois de service militaire dans l'Aéronavale, dont la moitié au Maroc, il est ordonné prêtre le 11 février 1965 au couvent de Rennes[1]. Il meurt le 24 novembre 2014 à Quimper à la suite d'une longue maladie[2] .
Missionnaire de la mer et bénévole sportif
Après son ordination il est alors envoyé à Dieppe au service de la Mission de la mer[3] où il reste 13 ans comme marin-pêcheur et/ou magasinier à la coopérative maritime. Puis nommé à Caen pour accompagner la formation des novices franciscains, il se propose comme simple bénévole pour encadrer le tennis de table à l'Avant-Garde Caennaise [J 1]. C'est ainsi qu'il fait connaissance avec la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) et l'Union générale sportive de l'enseignement libre (UGSEL) dont il encadre des stages sportifs l'été. Il est alors sollicité pour faire partie de la commission pastorale nationale de cette dernière.
La Fédération sportive et culturelle de France
Il en démissionne en 1988 pour assumer avec René Dersoir, déjà en place depuis un an, l'aumônerie de la FSCF[4],[LJ 1],[5]. En effet de 1988 à 1992 deux aumôniers[J 2] se partagent le territoire fédéral[LJ 2]. René Dersoir, ancien basketteur de l'Avenir de Rennes[J 1] est responsable de l'Ouest, du Sud-ouest, du Centre, de la Polynésie et de la Guadeloupe alors que Gilles Mallet a la responsabilité du Nord, de l'Est, du Sud et de la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP)[J 3].
Le début de son mandat est marqué par les festivités du 90e anniversaire de la FSCF initiées avant son arrivée[J 4]. Une messe solennelle à la cathédrale Notre-Dame de Paris accompagnée par les meilleurs chanteurs et musiciens de la FSCF[J 5] lance les opérations à l'occasion du congrès fédéral le 27 novembre 1987. Le 24 juillet 1988, il est à Compostelle aux côtés du président Maurice Davesne[J 6] pour y accueillir les 99 pèlerins fédéraux[J 7], opération mûrie depuis cinq ans par la FSCF[J 4].
La période suivante est plus troublée. Après une année de fêtes, le congrès fédéral 1988 est marqué par une crise de succession qui amène le vice-président Max Eraud[J 8] à se charger de la présidence provisoire[LJ 3] dans un contexte très tendu. En 1990, celui-ci laisse place à Jacques Gautheron qui ne revient que pour deux années de mandat également[J 9]. Gilles Mallet quitte sa fonction d'aumônier fédéral en 1993[LJ 4] ; en 5 ans, il côtoie donc 3 présidents successifs : Maurice Davesne, le général Max Eraud, Jacques Gautheron et assiste à l'avènement de Clément Schertzinger.
Il occupe également le poste d'aumônier de la FICEP pendant trois ans mais reconnaît que sa méconnaissance de l'allemand a considérablement limité la portée de cette fonction.
Responsabilités spirituelles
À la suite de sa mission nationale auprès de la FSCF, il est envoyé pour 9 ans à Rouen comme assistant spirituel des fraternités laïques franciscaines de Seine-Maritime. Il occupe ensuite ces mêmes fonctions au diocèse de Quimper[6] jusqu'en 2012[7] où il assure également l'aumônerie des jeunes marins[8].
Notes et références
Notes
Références
- ↑ Revenir plus haut en : 1,0 et 1,1 Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 139
- ↑ Jean-Marie Jouaret 2012, p. 224
- ↑ Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 281
- ↑ Revenir plus haut en : 4,0 et 4,1 Jean-Marie Jouaret 1999, tome 2, p. 197
- ↑ Jean-Marie Jouaret 1999, tome 2, p. 199
- ↑ Jean-Marie Jouaret 2012, p. 226
- ↑ Jean-Marie Jouaret 1999, tome 2, p. 211
- ↑ Jean-Marie Jouaret 1999, tome 2, p. 377
- ↑ Jean-Marie Jouaret 1999, tome 2, p. 379
- Les Jeunes (revue périodique de la FSCF) :
- ↑ Fédération sportive et culturelle de France, « Bienvenue Gilles et René », Les Jeunes, no 2364, , p. 1
- ↑ Fédération sportive et culturelle de France, « Sur les chemins de la pastorale », Les Jeunes, no 2379, , p. 18
- ↑ Fédération sportive et culturelle de France, « Des visages et des hommes », Les Jeunes, no 2526, , p. 32
- ↑ Fédération sportive et culturelle de France, « Le nouvel aumônier fédéral », Les Jeunes, no 2419, , p. 12
- Autres références
- ↑ fiche de service du père Gilles Mallet consultée le 19 décembre 2012
- ↑ « Avis de décès », Le Télégramme, Quimper « Frère Gilles Mallet », (lire en ligne) « Prêtre et ancien aumônier du Likès. »
- ↑ « Fête de la Tréminou : un millier de fidèles au pardon », Le Télégramme, Pont L'Abbé, (lire en ligne) « Hier, les célébrations étaient présidées par le père franciscain Gilles Mallet, aumônier de la mission de la mer. »
- ↑ Archives nationales du monde du travail : Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) 1898-2002 et du Rayon sportif féminin (RSF) 1936.1984, Archives nationales — Archives de France — ministère de la Culture et de la Communication, , 56 p., p. pp. 43, 46 cf. page 43 « 1987 : Gilles Mallet et René Dersoir sont nommés aumôniers de la Fédération »
cf. page 46 « Annexe 3 – Chronologie des Aumôniers de la FSCF [...] 1988 – 1992 : Frère Gilles Mallet » - ↑ Église et sport : la pastorale du sport en France [lire en ligne], partie père Gilles Mallet, aumônier national de la FSCF (1988-1992)
- ↑ Quimper et Léon : l'Église en Finistère, Bibliothèque Quimper diocésaine, (ISSN 0224-571X) (BNF 34360853) [lire en ligne], p. pp. 54, 449
- ↑ « Franciscain ? Une vie contemplative et fraternelle », Le Likès magazine, Quimper, no 290, , p. 39 (lire en ligne [PDF]) « Comme tout religieux, les Franciscains ont prononcé des vœux et partagent le choix de la condition des gens ordinaires et des pauvres. Ils s'appellent tous frères, même si nombre d'entre eux sont prêtres comme Gilles Mallet et Jean Normant à Quimper. »
- ↑ Le Télégramme de Brest du 26 septembre 2006
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d'auteur, imp. Déja-Glmc), (ISBN 2-9528387-0-4) (BNF 41363915)
- Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération Sportive et Culturelle de France (1948-1998), t. 2, Paris, FSCF (à compte d'auteur, imp. Déja-Glmc), (ISBN 978-2-952838-70-2) (BNF 41363915)
- Jean-Marie Jouaret, La fédération des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-55969-1) (BNF 42598758)
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