Jean-Claude Morin
Naissance |
Marrakech (Maroc) |
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Nationalité |
![]() |
Profession | réalisateur, essayiste |
Films notables |
La Tisane de sarments, La Bougeotte |
Séries notables |
Les Africains (documentaires), Descente dans la police, Les Français d'abord (grands reportages du magazine Vendredi- FR3) |
Jean-Claude Morin (né le à Marrakech) est un réalisateur, scénariste et écrivain français qui a surtout travaillé pour la troisième chaîne de télévision française.
Biographie en tant que réalisteur
Débuts
Né à Marrakech durant la Seconde Guerre mondiale, il suit des études à Dijon. Jean-Claude Morin fait ses premiers pas dans le cinéma en finançant avec ses économies un film 16 mm en noir et blanc, Dominique, une fiction de 11 minutes pour les enfants, jouée par des enfants, qu'il tourne entre 1961 et 1962.
En 1969, la seule société de production qui existe alors à Dijon, Cinésonor, lui produit deux courts métrages en 35 mm : 5 conseils judicieux pour garder votre femme[1] et 5 conseils judicieux pour garder votre mari[2]. Ces deux comédies utilisent par dérision le style des conseils que l'on pouvait lire à l'époque dans la presse sentimentale. Le résultat des dix conseils débouche à chaque fois sur un gag. La même année, Cinésonor produit un autre court métrage en 35 mm, une ballade poétique : Angulus ridet[3], une touriste, venue visiter un site célèbre de Dijon, découvre juste à côté un pittoresque ancien lavoir. Ces films, qui connaissent une simple exploitation locale, lui permettent cependant en 1970 d’obtenir du Centre national de la cinématographie (C.N.C) la carte professionnelle de réalisateur de courts métrages[4].
- "5 conseils judicieux pour garder votre femme", court métrage cinéma de Jean-Claude Morin (1969).tif
Fiche Unifrance Films
- "5 conseils judicieux pour garder votre mari", court métrage cinéma de Jean-Claude Morin (1969).tif
Fiche Unifrance Films
- "Angulus ridet", court métrage cinéma de Jean-Claude Morin (1969).tif
Fiche Unifrance Films de "Angulus ridet".
En 1971, il s’installe à Paris, en compagnie de son épouse, l'écrivain et scénariste Marie-France Briselance, qui est alors l’une des premières étudiantes de l’historien Marc Ferro, dont il suit le séminaire à l’École pratique des hautes études en tant qu’auditeur libre. En 1973, il devient assistant-réalisateur pigiste à l’Ofrateme (télévision scolaire).
FR3 Jeunesse
En 1976-77, il tourne à FR3 Toulouse puis FR3 Bordeaux plusieurs documentaires pour l’antenne nationale de FR3, celle qui s’appelle encore la Troisième chaîne. Il coécrit notamment Les Aventuriers de la mer, série documentaire historique destinée à la jeunesse, qui aborde déjà le thème de la traite humaine, qui lui tient à cœur. Il réalise ensuite Les Indiens d’Amérique du Nord, autre série documentaire historique, vendue à une quarantaine de pays. Il réalise ensuite, toujours pour l’antenne nationale de FR3, la série Les Africains, programmée début 1980. Libération conseille : « Prenez rendez-vous chaque samedi sur FR3 à 18H55, pour redécouvrir le plaisir d'apprendre » et remarque que « Les Africains reconstitue une belle histoire qui ne manquera pas de faire se demander aux enfants graves pourquoi diable on ne la leur conta pas plus tôt. Réalisée par Jean-Claude Morin, elle est consacrée au passé de l'Afrique occidentale, à l'écoute des récits des griots »[5].
Premier long métrage sur FR3
Suivent plusieurs courts métrages remarqués, des documentaires (sur des peintres comme Arsène Sari[6]ou Samuel Buri[7] ou Blanches colombes, vilains et seigneurs [8], des documentaires avec reconstitution, tel Joë Bousquet, ou le mouvement paradoxal [9], de courtes fictions drolatiques, comme La Bêtacorne en 2 épisodes : Des escargots et des gens [10], et Les Cornes d’abondance [11].
- Tournage de "Arsène Sari, impression soleil couchant", documentaire réalisé par Jean-Claude Morin (1977).jpg
"Arsène Sari, impression soleil couchant" (J-C Morin en compagnie d'Arsène Sari et de son épouse).
"Joë Bousquet ou le mouvement paradoxal", d'après des épisodes de la vie de résistant du poète Joë Bousquet.
En 1979, il coécrit avec son épouse, et réalise pour FR3 son premier long métrage, d’après le roman surréaliste et biographique du poète Joë Bousquet, La Tisane de sarments[12], un "Cinéma 16" avec notamment Philippe Léotard. Marie-Thérèse Blanc rapporte dans Télé 7 jours spécial Provence la réaction de la sœur de Joë Bousquet, Henriette Patau, en découvrant Léotard : « Il ne lui ressemble pas du tout physiquement, mais lorsque je l’ai vu dans le lit de mon frère, puis dans son fauteuil roulant dans le rôle de Joë, j’ai été frappée par une incroyable similitude venant de l’intérieur. » Bernard Weisz, dans L’Humanité, souligne que « c’est un film de communion avec Bousquet, d’une facture rare à la télévision. Ce roman onirique, cette histoire d’amour fou est devenue un film qui donne le goût très fort de connaître Bousquet et ses livres »[13]. Dans Le Figaro, le critique Renaud Matignon note : « Le soin apporté à la réalisation, l’évocation sobre et malgré tout suggestive de l’époque littéraire, une illustration sonore intelligente, font de l’adaptation du roman de Joë Bousquet un des plus beaux téléfilms qu’on ait vus depuis longtemps »[14]. Dans Le Monde, on peut lire : « Pour Jean-Claude Morin, Joë Bousquet est l’image même du poète, parce que l’enfance, la puissance ludique de l’enfance reste très forte et active en lui. C’est pourquoi il a choisi Philippe Léotard pour incarner l’auteur et le héros de l’histoire »[15]. Brigitte Salino estime que « tout cet imaginaire est subtilement suggéré dans l’adaptation construite avec une grande rigueur, soignée dans les détails, aboutie… Jean-Claude Morin joue du contraste entre l’obscurité de la chambre de la rue de Verdun (à Carcassonne), et la lumière de l’extérieur. Ses éclairages sont si justes, si évocateurs que tout téléspectateur, même sans connaître les mots de Joë Bousquet, perçoit immédiatement que, dans l’univers de cet homme, réalité et imaginaire sont affaire de regard, de sensation, de respiration »[16].
L’accueil critique n’est pourtant pas unanime. Si Bernard Weisz montre son enthousiasme, sa consœur Annelyne Roccati émet des réserves : « L’histoire que Bousquet nous raconte est belle et crédible. C’est dommage que la réalisation ne soit pas à la hauteur de l’œuvre. Mais c’était tout un monde qu’il fallait réussir à recréer. L’entreprise était difficile »[17]. Carole Sandrel, critique à Femmes d'aujourd'hui, regrette : « Autant dire qu’un Luis Buñuel eût fait un film envoûtant. Jean-Claude Morin, le réalisateur, n’a réussi, malgré sa bonne volonté, qu’un film un peu étrange et assez décousu »[18]. France-Soir, sous la plume de Viviane Rebeix, remarque : « Une œuvre difficile pour un samedi soir à l’heure où l’esprit a tendance à vouloir se mettre au repos. Mais il faut tout de même reconnaître la qualité d’une réalisation sans concession »[19]. Mêmes réticences dans Télé 7 jours. Dans ROC, magazine éphémère destiné aux jeunes, la réalisation, les dialogues, la bande musique, l’interprétation, sont vantés mais le critique note : « Il est dommage que l’œuvre baigne dans un climat de sensualité, ponctué d’ailleurs d’images regrettables. Par ailleurs, l’atmosphère est assez lourde et parfois pénible »[20].
« L'affaire » des Africains

Mais le passage à l'antenne début 1980 de la série Les Africains, que Jean-Claude Morin a réalisée sur des textes de Marie-France Briselance, qui dénoncent La Traite (épisode 5) et Le Partage de l'Afrique (épisode 6), pousse un téléspectateur – nostalgique de l'Empire colonial français – à protester en écrivant une lettre anonyme à différents dirigeants de FR3 et à plusieurs hommes politiques influents qui réclament alors des sanctions contre les auteurs de la série, qui ont osé dévoiler des vérités qui ne seront admises en France qu'une douzaine d'années plus tard : l'Afrique n'a pas attendu l'arrivée des Européens pour connaître l'esclavage qui était une coutume très répandue, et les premières routes de l'esclavage furent créées par les Marocains à destination du monde arabe. Crime d'abord de lèse-majesté vis-à-vis des dirigeants de l'Afrique de l'Ouest, dont l'économie française a tout intérêt à conserver la clientèle, et surtout crime des mots qui fâchent et risquent d'éloigner des dirigeants du Moyen-Orient à l'heure du deuxième choc pétrolier. Le haut fonctionnaire qui dirige la chaîne montre sa bonne volonté à ceux qui l'ont nommé, et décrète l'embargo sur les ventes à l'étranger de la série, qui devait en principe être achetée par plus de quarante diffuseurs du monde entier. Du même coup, le projet de téléfilm suivant est mis à la corbeille. Ce sont le courage et le respect de la liberté d'opinion que partagent quelques-uns des membres de l'équipe dirigeante de FR3, dont Claude Lemoine, numéro 2 de la chaîne, qui dorénavant signe personnellement, et ceci jusqu'au bouleversement de l'arrivée au pouvoir de la gauche en mai 1981, les contrats et ordres de mission de Jean-Claude Morin, permettant au réalisateur de continuer à faire des téléfilms et des documentaires.
Téléfilms avec Sim
C'est ainsi qu'en 1981, Jean-Claude Morin réalise Les Rats de cave[21], coécrit avec Marie-France Briselance, une comédie policière loufoque, chantée et dansée. Il fait appel à Sim et à Romain Bouteille. Dans Télérama, Jeannick Le Tallec prévient le téléspectateur : « Il y a, évidemment, de quoi s'y perdre… Dans cette émission bien filmée, qui commence à la manière d'une intrigue policière et s'achève au milieu de la plus grande confusion, ne cherchez surtout aucune logique. Vous vous casseriez vainement la tête. Il ne s'agit que d'un divertissement, lequel, comme son nom l'indique, n'a d'autre but que de vous divertir »[22]. Dans ce film, le groupe de rock progressif Ange apparaît, en brigade de rats de cave (agents du fisc, spécialisés dans les alcools) enclins aux bavures policières, « surnommée brigade anti-goutte… et les bouilleurs de cru, ennemis jurés du lait, sont des amateurs de Haëndel »[23]. La brigade Ange joue un rock qui ouvre le film, Rats de cave, et une échappée lyrique qui se mue soudain en rock final ultra-rapide, Happy End.
L’amitié avec le comédien Sim donne un jour au réalisateur l'idée de le faire jouer en 1983 un rôle inattendu : celui d'un vieil amoureux transi, Dick, poussé au meurtre par la passion, transfiguré par une barbe de pêcheur breton, face à la femme dont il est épris, Marie (France Dougnac), mal mariée à Franck (Jean-Yves Gautier). C'est Le Brin de muguet (nom du chalutier de Dick-Sim)[24], que Marie-France Briselance écrit d'après une nouvelle inédite de Sim. On peut lire dans Le Figaro : « Sim est pathétique et tendre, dérisoire, calculateur et désespéré, sans excès, rajeuni soudain par ce personnage qu'il imagina un jour pour se venger d'une femme qui l'abandonna, voici bien des années. Notre avis : un excellent téléfilm, où Sim interprète son premier rôle dramatique »[25].
Les nouveaux vendredis
Lorsqu'il assiste en 1982 à la projection du film français du réalisateur américain Bob Swaim, La Balance, lui prend l’envie de filmer la réalité du travail quotidien d’une Brigade de l'ex-Troisième division de police judiciaire de Paris, dont il a fait la connaissance, plus spécialement d'un certain "Basket", à l'occasion d'un témoignage sur un vol domestique survenu à son domicile. Il propose à André Campana, rédacteur en chef des grands reportages du Nouveau Vendredi de FR3, de suivre l'équipe de policiers dont fait partie "Basket". André Campana accepte, à condition que le réalisateur décroche l'autorisation du "tôlier" (commissaire principal) de l'ex-3e D.P.J.. Ce qui est fait, et André Campana obtient de son côté le feu vert de la Préfecture de Paris. Jean-Claude Morin peut ainsi effectuer un pré-repérage de deux semaines sur le terrain, sur les pas des membres de la brigade. À la même époque, Raymond Depardon vient de monter son Faits divers, avec les "képis" (policiers en tenue, la casquette apparaîtra plus tard) du 5e arrondissement de Paris, qui sort en salles en juin 1983. Un second repérage d'une semaine est organisé avec le journaliste Jean-Charles Deniau ; le Nouveau Vendredi dépend en effet de l'Information sur FR3 et le couple réalisateur-journaliste est alors la règle. Pendant le tournage de « Descente dans la police », Morin et Deniau sont d'accord pour n'utiliser aucun des "trucs" que la télévision emploie d'habitude pour "bidouiller" les reportages difficiles à tourner. Pour citer Libération, « le battage d'estrade ("aucune tricherie, aucune mise en scène, aucun trucages !") qui sert de préambule, en dit long sur les mœurs des confrères »[26]. Dans Télérama, Jeannick Le Tallec s'enthousiasme, « mené à un rythme vif, le reportage tient en haleine de bout en bout et se suit avec le même intérêt qu'un film policier. Mais ce serait lui faire un procès d'intention que de le considérer comme un éloge de la police »[27]. Quand bien même, poursuit Libération, « le flic est plus vrai que nature quand il deale les aveux d'un recéleur sous la caméra baladeuse et carnivore jusqu'au malaise de Jean-Claude Morin ». Ce que confirme le critique Jean-François Lacan, dans Le Monde : « Est-il bidon, ce flic décontracté, souriant, libéral, qui "planque" en lisant Libération ? Pas du tout : le reportage respire l'authenticité »[28].
Réalité ou fiction ?
L'année suivante, André Campana rediffuse Descente dans la police, mais avant, il a l'idée de faire transcrire les remarquables aveux du recéleur, et propose au réalisateur Philippe Lefebvre, qui n'a pas vu le reportage, de faire jouer la scène par des comédiens peu connus. Durant le Festival de Cannes 1984, le comédien Richard Bohringer, tenant le rôle de maître de cérémonie pour Soir 3, le journal de la nuit de FR3, présente les deux scènes et propose à ses invités (journalistes, comédiens, hommes politiques…) de déterminer quelle est la scène réelle, prise sur le vif, et celle qui a été reconstituée en studio. À sa grande surprise, tous ses invités désignent la scène jouée comme étant la réalité vraie, et la scène réelle comme étant de la fiction. Il faut avouer que dans Descente dans la police, le jeu du chat et de la souris entre "Basket" et le recéleur, acculé petit à petit à reconnaître ses délits, se déroule avec des sourires et des blagues de part et d'autre, le justiciable cherchant à amadouer le policier, et celui-ci mettant le truand face aux contradictions de sa déposition afin de le déstabiliser et de le faire craquer. Cette ambiance de fausse décontraction, alors qu'en fait le recéleur ne joue ni plus ni moins que sa liberté, apparaît aux yeux des profanes comme une scène interprétée par des comédiens de second plan, tandis que la scène filmée par Philippe Lefebvre, dans le ton "réaliste" des Maigret de la télévision, semblait plus authentique et acceptable. La vérité est impénétrable.
Les nouveaux vendredis (suite)
Le reportage reçoit un accueil public important et il est rediffusé un an plus tard. Entretemps, André Campana impose le réalisateur sur un projet que mènent deux journalistes, Renaud Delourme et Dominique Nasplèzes. Il s’agit d’effectuer un « voyage au bout de la droite » (c’est le premier titre du projet qui devient « Les Français d’abord »), et en particulier d’étudier les motivations des électeurs qui ont porté en mars 1983 le parti de Jean-Marie Le Pen à 11,26% aux municipales dans le 20ème arrondissement de Paris. Jean-Claude Morin dresse un portrait plutôt flatteur de l’homme politique, tribun éloquent qui « cite Lénine et stigmatise la bourgeoisie »[29], mais décrit avec précision son électorat éclectique et souligne qu’à côté de militants convaincus, une majorité se dégage, de personnes déçues par les autres partis, des « paumés » dont le dirigeant d’extrême droite manipule les peurs et les angoisses. Ce que Jean-Marie Le Pen comprit aussitôt lors de la projection de presse à laquelle il avait été invité. « À l’issue de la projection, Le Pen n’était pas très content. Il a quitté la salle précipitamment. Visiblement, l’extrême droite (et son dirigeant fétiche) n’aime pas que l’on découvre un petit coin de voile sur sa face cachée »[30] Mais Olivier Saillant, dans Le Figaro du 3 février 1984, prend la défense du dirigeant et le cite à propos de la démarche du reportage : « Le procédé ne me semble pas honnête, déplore M. Le Pen, on a sélectionné des témoignages misérabilistes. Or mon électorat ne se ramène pas à ces archétypes caricaturaux. » Le reportage ne laisse personne indifférent. « À regarder avec des pincettes »[31], sous-titre Hélène Hazera dans Libération. « La violence des propos fait peur », conclut Gilles Alexandre dans Télérama[32]. Et Télé-Star ajoute : « Ce reportage est tellement gênant, dérangeant et évoque une situation si explosive qu’André Campana envisageait de le faire suivre d’un débat pour remettre les montres à l’heure »[33].
Rock et découvertes
En 1985, Jean-Claude Morin réalise la saison 1 de l’émission de rock de France 3 des années 80, Décibels de nuit.
En 1990, Georges Pernoud accepte plusieurs des projets de Jean-Claude Morin pour Faut pas rêver à propos duquel Télérama, la première fois qu’est évoqué dans ses pages l’émission présentée par Sylvain Augier, illustre par une photo du Trompettiste aux lèvres d’or, un sujet du réalisateur, dans lequel apparaît amicalement le comédien Bernard Fresson. Suivent plusieurs magazines, dont « Bananes express », tourné au Burundi, et « Graines d’écureuil », sur les grimpeurs et cueilleurs de graines de l’ONF, qui servira de modèle au métier du personnage principal de « La Bougeotte ».
- L'équipe de "Décibels de nuit", magazine rock de FR3 (1985).jpg
L'équipe de "Décibels de nuit" (1985).
Documentaires sur la Franche-Comté
Jean-Claude Morin réalise plusieurs documentaires de 52 minutes, toujours pour France 3 (chaîne nationale et chaînes régionales), dont le cadre principal est la Franche-Comté, d’où est issue Marie-France Briselance. En 1992, en parallèle avec la série de 6 fois 13 minutes « Les Eaux vives », il tourne un documentaire de 2 minutes, également sur les facettes de l’eau et les problèmes écologiques qui s'y rattachent : « Le Génie de l’eau », avec un commentaire de Marie-France Briselance.
En 1992-1993, il tourne une série de 6 fois 26 minutes, « Les Passeurs du clair de lune », qui évoquent les passages, clandestins ou non, entre la France et la Suisse au cours des siècles passés. Le commentaire est d’André Besson, lui aussi franc-comtois. On y retrouve notamment les témoignages de Lucie Aubrac et de Michel Hollard (« l'homme qui a sauvé Londres »).
La Bougeotte (téléfilm France 3)
En 1996, le couple réalisateur-scénariste donne La Bougeotte[34], qui est l'adaptation éponyme du deuxième roman de Marie-France Briselance[35].
Le téléfilm est bien reçu, même si des journalistes jugent que certaines situations sont « un peu convenues »[36]. En revanche, dans La Vie, on peut lire : « La Bougeotte est une jolie variation sur le thème d'un homme, rêveur comblé par l'amour et la joie de vivre de sa femme et de ses trois enfants. Par son apparente naïveté, son peu de goût pour monter des affaires, Pierre nous transporte dans un autre monde, une sorte de monde où l'emportent la drôlerie, l'humour et la tendresse, où le rêve de vivre et de travailler au pays trouve tout son sens »[37]. Élisabeth Perrin précise : « C'est aussi une jolie chronique familiale avec plus de sourires que de larmes. Avec son regard bleu un peu naïf, Jacques Gamblin est parfait à côté de Delphine Rich, remarquable dans son rôle d'épouse responsable et amoureuse. Quant à leurs trois rejetons chamailleurs et complices (Dimitri Rougeul, Lætitia Legrix et Jessica Mesguich), ils sont plus vrais que nature ! »[38]
Le critique du Figaro recommande le film : « Une comédie familiale rafraîchissante, de tendance néo-rurale, qui vaut mieux que son titre »[39]. Ce que confirme Famille chrétienne : « Comédie pétillante, sur fond de couleurs champêtres et estivales, La Bougeotte respire bien plus le bonheur ordinaire - mais non surfait - que la paperasse administrative. L'ambiance familiale y est légère, aérienne, aimante. Avec tendresse et ironie mêlées, le téléfilm brosse le portrait de personnages chaleureux, rappelant de loin ceux du Château de ma mère et de La Gloire de mon père… Même si le parfum d'enfance a imperceptiblement varié : les enfants ne croient plus aux cigognes et les jeunes filles s'enfuient vivre à Paris avec leur "petit ami" »[40].
Quant au critique du Parisien, il regrette que « cette charmante comédie ne brille pas par son suspense, c’est un fait. Reste que le propos est sympathique et les interprètes convaincants. Pourquoi pas… »[41].
Documentaires
En 2001, Jean-Claude Morin tourne un documentaire qui évoque l’habitat ouvrier au cours des siècles passés et débouche sur le télé-travail, « L’Usine-Ville » [42], que France 3 rebaptise « Quand les patrons rêvent » pour son exploitation par satellite. Le commentaire est de Marie-France Briselance. Roland Castro est l’un des intervenants du film.
En 2002, il réalise un documentaire sur l’histoire du groupe de rock progressif Ange, « Un Ange passe »[43], dans lequel il analyse les problèmes familiaux qui ont entravé son succès.[44] Les deux frères, Christian Décamps et Francis Décamps, sont âpres dans leur confrontation par caméra interposée.
En 2004, il réalise un documentaire sur les bois de musique, les essences d’arbres qu’utilisent les luthiers et les facteurs d’orgue (organiers). C’est « Le Bois qui chante »[45] ,[46], qui est aussi un hommage à la forêt, et où apparaît entre autres personnages inspirés José Le Piez, l’inventeur des arbrassons, des pièces de bois que l’on caresse et qui chantent comme des oiseaux.
Auteur de livres
Articles et contes
Mis à part un article sur Charles Chaplin dans le Dictionnaire du savoir moderne, édité en 1973 par Denoël, Jean-Claude Morin se livre à l’écriture des seuls scénarios qu’il envisage de tourner. De 1987 à 1989, il écrit pourtant 24 contes pour le magazine Perlin de Fleurus Presse. Puis un livre : Les Mégabretelles de Super Mathilde [47], réédité en 1998. Il publie aussi quelques articles dans la défunte revue « Synopsis ».
Grammaire du cinéma
En 2008, à la demande de son épouse, Jean-Claude Morin se lance avec elle dans la rédaction d'une Grammaire du cinéma[48] qui sera le résultat de plusieurs décennies de recherches et de réflexions du couple sur le langage du film. Grammaire du cinéma est un livre imposant (588 pages) qui prétend remettre en cause certaines croyances exclusivement françaises, rappelant par exemple que ce ne sont pas les frères Lumière qui ont inventé le cinéma, mais l'Américain Thomas Edison, dont l'ingénieur William Kennedy Laurie Dickson tourne le premier film en 1891.
Grammaire du cinéma retrace les jalons de l'élaboration d'un langage dont se servent encore tous les réalisateurs modernes car aujourd'hui, c'est toujours la même grammaire qui est utilisée, l'arrivée du parlant ne l'a nullement périmée, et pas davantage les autres avancées techniques telles que la couleur, l'écran large, le son Dolby, ou le numérique. Le succès international d'un film comme The Artist, réalisé par Michel Hazanavicius avec les moyens d'expression du cinéma d'avant 1930, est la preuve irréfutable de ce qu'avancent J.-C. Morin et M.-F. Briselance : le cinéma est adulte dès 1908 (premier film de David Wark Griffith).
Le Ciné-Club de Caen souligne que « cette grammaire du cinéma, écrite par une scénariste et un cinéaste, se démarque de toutes celles, majoritairement rédigées par des universitaires, qui l'ont précédée. Sa composition en deux parties, une première qui retrace comment les cinéastes ont inventé les 29 points de grammaire de 1891 à 1908 et une seconde qui étudie comment ils ont développé les points de grammaire de 1909 à aujourd'hui, est fort peu académique. Aux classifications théoriques (notions spécifiques ou non spécifiques au cinéma) les auteurs préfèrent en effet nous expliquer cette grammaire comme un roman… qui nous instruit tout autant qu'il nous passionne. La précision et la clarté des explications remettent en cause bien des idées reçues. »[49] Sur l'Internet, l'humour du camelot est appelé en renfort de la critique : « Révisez votre Grammaire du cinéma ! Vous avez raté l'examen d'entrée à la Fémis, LA prestigieuse école de cinéma ? Ce n'est pas grave, rattrapez-vous en révisant vos bases cinématographiques avec la Grammaire du cinéma. Destinée au grand public, cinéphiles confirmés ou même amateurs, cette bible du langage cinématographique est une mine d'informations sur les techniques de réalisation. Mais rassurez-vous, derrière ce titre un peu scolaire ne se cache pas un énième Bescherelle de la Grammaire littéraire ou tout autre "Le cinéma Pour les nuls", mais plutôt une admirable descriptions d'éléments fondateurs d'un nouveau langage : le cinéma. Un ouvrage à visée didactique. Un must. »[50] Un critique portugais, Rafael Menezes, lance le pari suivant, après la parution de la traduction à Lisbonne et à Brasilia : « Dans une dizaine d'années, tout chercheur sur le cinéma ou tout cinéphile éclairé se devra de posséder ce livre dans sa bibliothèque. »[51]
Le Personnage
Après le succès commercial encourageant de la Grammaire (qui se révèle être un livre "de fonds"), le couple s'appuie sur une conviction profonde pour écrire le dernier opus de leur trilogie : Le Personnage, de la "Grande" histoire à la fiction[52] : la première grande civilisation est née il y a plus de cinq millénaires en Égypte, où s'est développé, grâce aux richesses agricoles apportées par le Nil, un État de type moderne constitué d'une variété d'instances aussi bien politiques que militaires ou religieuses, et d'une foule de fonctionnaires et d'artisans (et d'artistes) pour glorifier Pharaon. La légende d'Isis et d'Osiris, qui est le grand ouvrage littéraire et graphique de l'Égypte ancienne, a été rapportée en Europe par le Grec Plutarque qui, au Ier siècle de l'ère chrétienne, l'avait recueillie lors d'un voyage en Égypte. Cette légende était déjà gravée sur la pierre des monuments égyptiens depuis plus de trois mille ans ! Comme les Grecs ne savaient pas déchiffrer l'écriture égyptienne, ils en appelèrent les signes hiéroglyphes, “l'écriture secrète”, même si, pour les Égyptiens, ce sont les “paroles divines”.
Le Personnage part de l'idée que si "Tout commence en Égypte", ainsi que s'intitule l'introduction du livre, les personnages mis en place dans la geste osirienne sont a priori les premiers personnages construits à l'intérieur d'une représentation où ils sont confrontés les uns aux autres, archétypes de la dramaturgie. Le livre est divisé en six parties qui prennent les noms des principaux personnages de la légende égyptienne : Isis, Osiris, Seth, Anubis, Thot, Horus. Sont rattachés à ces quatre personnages tous les autres, par analogie ou par opposition.
Filmographie (réalisateur ou scénariste)
Courts métrages de cinéma
- 1961-1962 Dominique, fiction 16mm N&B. Production personnelle.
- 1969 Angulus ridet, documentaire 35mm N&B. Cinésonor.
- 1969 5 Conseils judicieux pour garder votre femme, fiction 35mm N&B. Cinésonor, avec Colette Vauzelle et Jean Gremion.
- 1969 5 Conseils judicieux pour garder votre mari, fiction 35mm N&B. Cinésonor, avec Colette Vauzelle et Jean Gremion.
Téléfilms de long métrage
- 1980 La Tisane de sarments, d'après Joë Bousquet, FR3, avec Philippe Léotard, Anne-Laure Meury, Jean-Pierre Kalfon, Henri Serre, Françoise Bertin
- 1981 Dijon, trois rêves, FR3, avec les comédiens du Théâtre de Bourgogne
- 1982 Les Rats de cave, FR3, avec Sim, Romain Bouteille, le groupe de rock Ange
- 1984 Le brin de muguet, FR3, avec Sim, France Dougnac, Jean-Yves Gautier
- 1996 La Bougeotte, France 3 / Cadrage, avec Jacques Gamblin, Delphine Rich, Jean-Jacques Moreau, Charles Schneider, Bruno Slagmulder, Laurence Lerel, Laetitia Legrix...
Téléfilms de court métrage
- 1976 Sorèze, école royale militaire (évocation historique), FR3 (soldat du roi et soldat de la Révolution)
- 1976 Lacordaire à Sorèze (évocation historique), FR3 (entre l'obéissance et l'idée de la liberté)
- 1977 Joë Bousquet, ou le mouvement paradoxal (évocation historique), FR3 (paraplégique de 14-18, le poète s'active avec les surréalistes et devient plaque tournante de la Résistance)
- 1979 La Bétacorne, avec Jean Bénichou, FR3 (des escargots envahisseurs bien encombrants)
- 1980 Pardon not'maître (évocation historique, auteur M.-F. Briselance), FR3 (un hobereau congédie ses journaliers qui ont assisté aux fêtes du 14 juillet)
- 1982 L'Appétit républicain (docufiction, coauteur M.-F. Briselance), FR3 (la survie et l'espoir des pauvres dans la république)
- 1982 La Petite tête qui monte (sketch de M.-F. Briselance pour Remue-Méninges), Antenne 2, avec Pascal Fenwick (confidences d'un égoïste)
Documentaires
Téléfilms ou séries documentaires pour la télévision
Émissions jeunesse (FR3)
- 1977 Les Aventuriers de la mer (coauteur : M.-F. Briselance, réalisateur : Alain Castanet), série de 6 fois 13 min
- 1978 Les Indiens d'Amérique du Nord (auteur : Marie-France Briselance), série de 6 fois 13 min
- 1980 L'Unesco, série coproduite par l'Unesco et FR3 (documents et dessin animé, coauteur M.-F. Briselance), série de 6 fois 13 min
- 1980 Les Africains (auteur : M.-F. Briselance), série de 6 fois 13 min
Reportages télévisés Le Nouveau Vendredi (FR3)
- 1983 Descente dans la police (journaliste : Jean-Charles Deniau), 1 h 06 (les flics en baskets)
- 1983 Les Français d'abord (journalistes : Renaud Delourme et Dominique Nasplezes), 1 h 25 (les électeurs de J.-M.Le Pen)
- 1986 Un tube, pourquoi pas moi ? (journaliste : Annie-Claude Elkaïm), 55 min. (devenir star de la chanson)
- 1987 L'État dans tous ses états, 6 fois 10 min (tous égaux devant le fisc ?)
Documentaires télévisés (FR3 ou France 3)
- 1990-1992 Les Passeurs du clair de lune (coauteur : André Besson), France 3 / Méditerranée Films Production, série de 6 fois 26 min (la frontière suisse, enjeu des contrebandiers mais aussi des fugitifs)
- 1992 Les Eaux vives (auteur : M.-F. Briselance), série de 6 fois 13 min (l'eau, entre magnificence et pollution)
- 1993 Le Génie de l'eau (auteur : M.-F. Briselance), 52 min (la saga de l'eau racontée aux enfants)
- 2000 L'Usine-ville, quand les patrons rêvent (auteur : M.-F. Briselance), France 3 / Cadrage / Sem / Sybarite, 52 min (histoire de l'habitat ouvrier)
- 2003 Le fer en héritage (coréalisation), France 3 / BCI, 52 min (les maîtres de forges)
- 2003 Légende du fer / Le Creusot : la marque des Schneider, France 3 / BCI, 26 min (Dominique, la femme qui pouvait diriger la société Schneider)
- 2003 Un Ange passe, France 3 / Sem /Sybarite / Thunder films / Muséa, 52 min (comment deux frères ennemis créent puis démolissent le groupe de rock progressif Ange)
- 2004 Le Bois qui chante, France 3 / Alif productions, 52 min (les bois de musique, de la forêt à l'établi des luthiers)
Reportages pour la télévision
- Miroirs d'eau (des châteaux se mirent dans la Loire)
- Sommevoire (de la fonte à l'œuvre d'art)
- Le Trompettiste aux lèvres d'or (le garagiste et sa trompette)
- Bananes express (kamikaze burundais, transporteurs à vélo de bananes)
- Hutu et Tutsi (les séquelles de trop nombreux massacres)
- Du geste à la note (l'école des chefs d'orchestre)
- La Petite musique de Weimar (des mélodies partout dans les rues)
- Graines d'écureuil (les grimpeurs de l'ONF au sommet des grands sapins)
- Bleu clair, Magazine de l'eau, France 3 Bourgogne / Franche-Comté, Champagne / Ardennes, Rhône / Alpes / Auvergne, 1999 à 2002
- L'Amoureux des chauve souris
- L'Homme des eaux vives
- Le Sherlock Holmes de l'eau
- Le Guide de la Loire des îles
- D'un métier à l'autre
- Le Barrage de Vouglans, histoires englouties
- Qui aime l'Ognon le protège
- Sauver la vallée du Drugeon
- Entretenir une rivière : la Bienne
- Belle mais fragile, la Loue
- Les Belles capricieuses
- L'Eau industrieuse du Jura
- Suivre l'eau sous terre
- La Patience du marinier
- Rivière des Vosges : l'énergie douce
- Les Mille étangs des Vosges saônoises
- Regardons le Pont du Gard
- À la recherche des eaux perdues
- La Rivière aux moines
- Les Eaux vénérables du Morvan
- À chacun son eau
- Le Lac endormi
- D'eau et de pierres
- Un "Cap" épatant (un avion de poche)
- Mon défilé du 13 juillet (répétition du passage des Mirage III)
- L'Heure Hache (le meilleur bûcheron)
- Maman, j'ai mal (l'enfant hospitalisé et sa souffrance)
- Mille et une nuits (Pierre Blondeau, cinéphile aveugle)
- Vivre avec la douleur (l'insuffisance des soins palliatifs)
- La Voie lactée (le comté un fromage en progrès)
- Pierre Bichet, la neige et le feu (cinéaste des volcans avec Haroun Tazieff et peintre des montages)
- Le Roi-bois (la survie des jouets en bois)
- Imaginer des emplois (l'avancée inexorable du chômage)
- Reportages remarqués (FR3 et France 3) (notamment)
- 1977 Arsène Sari, impression soleil couchant (derniers tableaux du dernier impressionniste)
- 1977 La Belle Aude, texte : Gaston Bonheur (des châteaux cathares à la chambre de Joë Bousquet)
- 1979 Samuel Buri, ou le marronnier sans légende (un peintre fasciné par son modèle : un arbre)
- 1979 Blanches colombes, vilains et seigneurs (le colombier à pied, privilège honni)
- 1988 Jean-Marc Tingaud, photographe (la mise en abîme de la photo dans la photo)
- 1993 Michel Hollard, l'homme qui sauva Londres (souvenirs héroïques d'un espion)
- L'Écho des bananes (FR3), reportages (1982)
- Quoiteske ? (avec Bernard Lavilliers), série de 6 fois 8 min (les métiers de la scène)
- William Sheller
- Étienne Daho (sa première vidéo)
- Michel Jonas
- Classics Nouveaux
- Octobre
- Yochk'o Seffer
- Décibels de nuit (FR3), captations (1985)
- Alain Bashung
- Nina Hagen
- Paul Personne
- Agathe
- July Rondstadt
- Film de communication récompensé
- Poitiers Wall Street (coréalisation), Dauphin de cristal au Festival du film industriel et d'entreprise de Biarritz 1986
Bibliographie
Essais sur le cinéma
- Grammaire du cinéma, coauteur Marie-France Briselance, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3)
- (pt) Gramática do cinema, coauteur Marie-France Briselance, Lisbonne, Texto & Grafia, , 476 p. (ISBN 978-9-89828-549-2)
- Le Personnage, de la "Grande" Histoire à la fiction, coauteur Marie-France Briselance, Paris, Nouveau Monde, , 439 p. (ISBN 978-2-36583-837-5)
- La Bible du scénariste, coauteur Marie-France Briselance, Paris, Nouveau Monde, , 1389 p. (ISBN 978-2-36942-684-4)
Articles sur le cinéma
- Charles Chaplin, article dans le Dictionnaire du savoir moderne, Denoël, 1973
- Construire le temps du récit, article dans Synopsis n° 6, 2000
- La Voix off, article dans Synopsis n° 16, 2001
Contes pour enfants (textes)
- 24 contes pour Perlin, Fleurus Presse, 1987-1989
- Céline et Medhi au Pérou (scénographie d'après une histoire de Jean-Pierre Spilmont, illustrations de Robert Scouvart), Comité catholique contre la faim et pour le développement, 1988
- Les Mégabretelles de Super Mathilde, Malipiero (France) / Franco Panini (Italie) / Éditions de l'Héritage (Québec), 1993, (ISBN 2-7426-0097-3)
- La Vedette du poney-club, conte pour Je lis déjà, Fleurus Presse, 1989, réédition en 1998
- Kayoukitombe, conte pour Je lis déjà, Fleurus Presse, 1999
Autres contributions
- Vos plus belles histoires d'amour, 8 nouvelles lues par Danièle Évenou, Radio Monte-Carlo, 1984
Notes et références
- ↑ 5 conseils judicieux pour garder votre femme, images : Philippe Théaudière, montage : Marie-Geneviève Ripeau, production : Jacques Lefef (Cinésonor), avec : Jean Grémion, Colette Vauzelle. Visa d’exploitation du CNC : 35906
- ↑ 5 conseils judicieux pour garder votre mari, images : Philippe Théaudière, montage : Marie-Geneviève Ripeau, production : Jacques Lefef (Cinésonor), avec : Jean Grémion, Colette Vauzelle. Visa CNC : 35907
- ↑ Angulus ridet, images : Philippe Théaudière, son : Jean-François Pontefract, montage : Marie-Geneviève Ripeau, production : Jacques Lefef (Cinésonor). Visa CNC : 35908
- ↑ Carte professionnelle n° 3224
- ↑ Libération des 9-10 février 1980, M.C.Productions
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=0kIzlMUPrgE
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=j1K7SEMKEDA
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=9hruQq54oow
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=i8gLj1EwHWk
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=YMfpuLhtkLU
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=v_z1yrZXrOU
- ↑ www.imdb.fr/title/tt0314787
- ↑ L'Humanité du samedi 10 mai 1980, page 2 de Télévision / Radio / Presse, Bernard Weisz
- ↑ n° 11098 du 9 mai 1980, Renaud Matignon
- ↑ Le Monde dimanche du 4-5 mai 1980, page XI, C.G.
- ↑ Les Nouvelles littéraires n° 2736, mai 1980, page 46, Brigitte Salino
- ↑ L’Humanité Dimanche du 2 mai 1980
- ↑ Femmes d’Aujourd’hui du 7 au 13 mai 1980
- ↑ France-Soir du 12 mai 1980
- ↑ ROC du 10 mai 1980
- ↑ www.imdb.fr/title/tt0843300
- ↑ Télérama n° 1655 du mercredi 30 septembre 1981, semaine du 3 au 9 octobre 1981, Jeannick Le Tallec
- ↑ Le Courrier de Saône-et-Loire du 9 octobre 1981
- ↑ www.imdb.fr/title/tt0857304
- ↑ Le Figaro du 2 novembre 1984, C.F.
- ↑ Libération du 19 août 1983, page 27, Pierre Mangetout
- ↑ Télérama du 10 août 1983, semaine du 13 au 19 août 1983, Jeannick Le Tallec
- ↑ Le Monde du 19 août 1983, Jean-François Lacan
- ↑ France-Soir du 3 février 1984, Denis Solignac
- ↑ L’Humanité du 3 février 1984, Philippe Meunier, « Le fascisme ordinaire est sous pression »
- ↑ Libération du 3 février 1984
- ↑ Télérama n°1776 du 25 janvier 1984, notule et double page Modèle:38-39
- ↑ Télé-Star du 25 janvier 1984
- ↑ www.imdb.fr/title/tt0344954
- ↑ Marie-France Briselance, La Bougeotte, Paris, Buchet-Chastel, (réimpr. 1996) (1re éd. 1987), 219 p.
- ↑ L’Humanité du 20-21 avril 1996
- ↑ La Vie n° 2642 du 18 avril 1996, page 33, F.M.
- ↑ TVMag du samedi 20 avril 1996, Elisabeth Perrin
- ↑ Le Figaro des 20-21 avril 1996, Guy Baret
- ↑ Famille chrétienne du 17 avril 1996, Diane Gautret
- ↑ Le Parisien du 20 avril 1996
- ↑ http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/8772_1
- ↑ http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/34689_1
- ↑ http://www.musearecords.com/boutique/francais/index.php?ficheprod=1&artiste=ANGE%20%281972-1995%29&refp=32585
- ↑ http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/14218_1
- ↑ http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=video&no=2611
- ↑ http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3326698h
- ↑ Marie-France Briselance & Jean-Claude Morin, « Grammaire du cinéma », Nouveau Monde éditions, 2010 (ISBN 978-2-84736-458-3) et Gramática do Cinema, traduction en portugais, 2012, Lisbonne : edições Texto & Grafia (ISBN 978-9-89828-549-2)
- ↑ Bulletin du Ciné-Club de Caen du 15 novembre 2010, Jean-Luc Lacuve
- ↑ Comme au cinema.com
- ↑ espanadores.blogspot.com, 2012, Rafael Menezes
- ↑ Marie-France Briselance & Jean-Claude Morin, « Le Personnage, de la "Grande" histoire à la fiction », Nouveau Monde éditions, 2010, (ISBN 978-2-36583-837-5), 437 pages
Liens externes
- Grammaire du cinéma
- « Jean-Claude Morin » (présentation), sur l'Internet Movie Database
Article publié sur Wikimonde Plus
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