Suzanne Rey

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Suzanne Rey (1915-2006) est une enseignante française de lettres.

Biographie

Fille d'Augustin Rey[1], ingénieur des arts et métiers d'origine aveyronnaise, Suzanne Rey naît le à Paris[2]. Après un pensionnat privé, elle suit les cours du lycée Lamartine, où elle apprend grec ancien et latin et reçoit sept prix d'excellence[3]. Incitée à préparer le concours de l'École normale supérieure de jeunes filles, elle préfère cependant se tourner vers l'École normale supérieure, sur les conseils de Robert Klaerr[3]. En 1934, elle entre à cet effet en classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand[3]. Elle y suit particulièrement les cours d'Albert Bayet, Arthur Huby et Pierre Clarac[4].

Reçue à l'ENS en 1936[5], elle est ainsi une des 41 élèves féminines de l'établissement, avant qu'il ne ferme ses portes aux femmes en 1940[6].

En 1940, elle est reçue à l'agrégation[7],[8] féminine de lettres[9]. Elle prend comme sujet de son mémoire de diplôme d'études supérieures la Vie de Rancé, sous la direction de Maurice Levaillant[10]. Elle est affectée pendant deux ans à Troyes, puis revient au lycée Lamartine[10]. Ayant inscrit un sujet de thèse sur les Mémoires d'outre-tombe, elle y renonce toutefois après 1945[10]. Mutée au lycée Molière, où elle côtoie Henriette Arasse[11], elle y enseigne le grec en classes préparatoires[10]. Elle prend sa retraite en 1980[2].

Elle meurt en , à 91 ans[7].

Références

  1. https://gw.geneanet.org/leg?n=rey&oc=&p=suzanne.
  2. Revenir plus haut en : 2,0 et 2,1 Garrigou et al. 1997, p. 259.
  3. Revenir plus haut en : 3,0 3,1 et 3,2 Garrigou et al. 1997, p. 255.
  4. Garrigou et al. 1997, p. 256.
  5. Recherche sur archicubes.ens.fr.
  6. Loukia Efthymiou, « Le genre des concours », Clio, vol. 18,‎ , p. 91-112 (lire en ligne).
  7. Revenir plus haut en : 7,0 et 7,1 https://ancienselevesmoliere.jimdo.com/app/download/5333619366/bulletin2008.pdf.
  8. Association amicale de secours des anciens élèves de l'Ecole normale supérieure, L'Association, [lire en ligne (page consultée le 2020-09-10)], p. 156 
  9. Note : en 1940, le concours n'étant pas organisé pour les hommes en raison de la mobilisation, toutes les candidates sont étiquetées « lauréates de l'agrégation féminine », y compris dans les matières telles que philosophie ou anglais où un tel concours féminin n'a jamais existé[pertinence contestée]. Voir Recherche dans le répertoire des agrégés de l'enseignement secondaire (1809-1960) d'André Chervel.
  10. Revenir plus haut en : 10,0 10,1 10,2 et 10,3 Garrigou et al. 1997, p. 257.
  11. Parcours de khâgneux et de khâgneuses du lycée du Parc et du lycée de jeunes filles de Lyon (1924-1968), Lyon, université Lyon-II, [lire en ligne], p. 178 .

Bibliographie

  • Khâgne, et après ? : lycée Louis-le-Grand, 1934-1939, Toulouse, Arts et Formes, , 328 p. (ISBN 2-9511146-0-5), p. 255-259 .

Article publié sur Wikimonde Plus

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