François Lacq
François Lacq, né à Nay en 1892 et mort en 1973 au même endroit, est un skieur français, exerçant la profession de médecin. Il est président de la Fédération française de ski de 1930 à 1937.
Biographie
Études
Son père, est originaire de Ferrières. Il fait donc ses études, dans un premier temps, à Lestelle-Bétharram puis à Bayonne au lycée Saint-Louis-de-Gonzague[1]. Cet institut est alors dirigé par un de ses oncles prêtres[1]. La médecine l'intéresse, il part donc à Bordeaux pour entreprendre ses études où en parallèle dans le B.E.C (Bordeaux étudiants club) il pratique le rugby à XV et la natation[2].
Rugby
Le match qui restera ancré dans les mémoires est celui du à quinze heures. Son équipe, le N.E.C de Coarraze rencontre sur le « champ Tournier » l'équipe des Papillons de Pontacq devant une nombreuse assemblée. Le N.E.C compte dans ses rangs plusieurs joueurs, qui, étudiant à Bordeaux, opèrent dans la deuxième équipe du Bordeaux-Etudiant-Club : Begarie, Chassaing, Garrigue, Gilbert et François Lacq. La match se termine sur une égalité de cinq à cinq. Lacq participe à ce score en transformant un essai. Demi-d'ouverture, il fait preuve d'une adresse et d'une pénétration incroyable. Son plus grand défaut a été de ne pas avoir eu confiance en ses trois-quarts et de pousser trop loin son action personnelle. Depuis ce match, l'équipe de Coarraze n'a cessé de monter les échelons et de se défendre très courageusement. François Lacq et quelques-uns de ses camarades, comme le talonneur Feez et le demi de mêlée Lassus sont félicités de nombreuses fois pour leur jeu brillant. Il est alors interrompu dans ces exploit par la Première Guerre mondiale.
Guerre et après guerre
Il est mobilisé d’ à . François Lacq est aussi talentueux dans ce milieu que dans toutes les choses qu'il entreprend puisqu'il est décoré de la Croix de guerre et deviendra plus tard Chevalier de la Légion d'honneur. Suite à cela, il présente sa thèse sur le réflexe oculo-cardiaque en 1920 et s'associe avec son père Flavien Lacq après son installation à Nay. À la fin de sa carrière il aura pratiqué plus de cinq mille accouchements dans la région en tant que médecin accoucheur. Il fonde une famille, se marie en 1925 et aura cinq enfants.
Son investissement dans le sport
Déçu de ne pas avoir pu aller plus loin avec son équipe la N.E.C il se consacre au sport dans sa ville. Dans une premier temps, il s'intéresse à l'escalade qu'il pratique jusqu'en 1930 mais il n'oublie pas son passé et préside un moment le club de rugby de Caorraze.
Ski
Il développe sa passion pour le ski est devient un grand sportif en cumulant de 1921 à 1930 les titres de champion des Pyrénées de ski. Il fait de nombreuses ascensions de sommets pyrénéens, dont quelques premières comme la Petit Aiguille avec Joseph Noudé, le . Puis il réalise la troisième ascension de la Grande aiguille d'Ansabère en 1927[3]. La même année il est nommé membre actif en adhérent au groupe des jeunes (G.P.S) d'Arlaud en 1924.
Liste des références
- ↑ 1,0 et 1,1 « François Lacq, docteur et sportif », sur www.villedenay.fr (consulté le ).
- ↑ « François Lacq », sur aiguillesdansabere.free.fr (consulté le ).
- ↑ « Les précurseurs du ski dans les Pyrenees », sur eau-dans-les-pyrenees.pireneas.fr (consulté le ).
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