Léonard Gadaud
Léonard Gadaud | ||
![]() Léonard Gadaud vers 1930 | ||
Nom de naissance | Léonard Martial Gadaud | |
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Naissance | Manoir de Gourgauderie, (Saint-Germain-les-Belles) |
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Décès | (à 88 ans) Manoir de Gourgauderie, (Saint-Germain-les-Belles) |
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Origine | Français | |
Allégeance | ![]() |
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Grade | Sous-officier | |
Années de service | 1906 – 1918 | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Médaille Militaire Croix de guerre 1914-1918 Ordre du Mérite agricole |
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Famille | Famille Gadaud | |
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Léonard Gadaud, né le 28 février 1885 à Saint-Germain-les-Belles et mort le 12 décembre 1973 au même endroit, est un sous-officier d'infanterie, titulaire de la Croix de guerre 1914-1918 et de la médaille militaire à l'issue de la Première Guerre mondiale, puis un brigadier domaniale.
Biographie
Origine
Léonard Gadaud, né le 28 février 1885 au Manoir de Gourgauderie à Saint-Germain-les-Belles est le fils de François Gadaud et de Anne Bardaud, propriétaires cultivateurs fortunés[1],[2]. Il épouse le 9 mai 1911 à Saint-Germain-les-Belles, Marguerite Lacorre[1] dont il a deux enfants.
Il est un membre de la famille Gadaud, famille d'ancienne bourgeoisie dont une branche fut maintenue noble en 1684, originaire de Limoges[3],[4].
Première guerre mondiale
Il est incorporé en tant que soldat au 26e régiment d'infanterie le 8 octobre 1906[5]. Il est rapidement rappelé à partir du 4 août 1914. Remarqué pour sa bravoure, il est cité pour la première fois le 2 Juillet 1916 alors qu'il appartient au 6e régiment, il part à la recherche d'un officier blessé, « Malgré le bombardement et la fusillade, [il] s'est porté courageusement au secours d'un de ses camarades qui venait d'être mortellement blessé ». Cité une seconde fois le 10 Juillet 1916, il ramène le corps d'un infirmier tué lors de la recherche d'un soldat blessé, « S'est offert comme volontaire pour accompagner l'infirmier aumônier qui allait chercher malgré la fusillade, un officier blessé. Cet infirmier ayant été tué, a continué la recherche de l'officier blessé et n'ayant pu le découvrir est rentré rapportant le corps de son camarade. ». Cette bravoure lui vaut la croix de guerre avec étoile d'argent ainsi que la médaille militaire qu'il obtient "avec traitement" par décret du 12 avril 1933[6] Il est promu sous-officier en 1918[7]. Léonard ressort de la guerre avec quelques blessures au bras gauche qui le feront réformé de l'armée en 1931[6],[5].
Corps des chasseurs forestiers (1919-1939)
Après avoir été démobilisé le 26 mars 1919, Léonard retourne vivre à Saint-Germain-les-Belles où il devient brigadier domaniale. Il est fait chevalier de l'ordre du mérite agricole en 1936 après 29 ans et 9 mois de services. Il reçoit également une pension s'élevant à 8.149fr[7].
Emmanuelle de Dampierre qui le rencontre pour la première fois en 1930 le décrit ainsi[8] ː
« Il était très petit mais assez élégant, je ne lui ai presque pas parlé même s'il était très drôle. Au contraire de lui, sa femme n'avait aucune grâce, d'autant qu'elle avait une jambe plus courte que l'autre et boitait beaucoup. »
Il meurt le 12 décembre 1973 au Manoir de Gourgauderie, à Saint-Germain-les-Belles[9],[10].
Bibliographie
- Jacques Jalouneix, L'héraldique du Limousin du XIIe au XXIe siècle, 2e partie, Paris, , pdf [lire en ligne], p. 620-621
- (es) Emanuela de Dampierre et Begoña Aranguren, Memorias : Esposa y madre de los Borbones que pudieron reinar en España, Madrid, La Esfera de los Libros, coll. « Biografías y Memorias », , 412 p. (ISBN 8497341414) [présentation en ligne]
- Ministère de la guerre (Ministère des Armées), Médaille Militaire, Paris, [lire en ligne], p. 34
- Journal Officiel de la République Française, Paris, [lire en ligne], p. 3552
Liens externes
- Ministère de la guerre (Ministère des Armées), Médaille Militaire, page 34.
- La Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur, Service des décorations, bureau de la Gestion des décorations françaises et étrangères, Paris, 1933.
- Famille Gadaud | Et si Saint-Germain m'était conté (etsisaintgermainmetaitconte.wordpress.com).
Références
- ↑ Revenir plus haut en : 1,0 et 1,1 « Registres de l'État civil de la commune de Saint-Germain-les-Belles, Naissances, 1883 - 1892, page 42 », sur archives.haute-vienne.fr (consulté le )
- ↑ Parti socialiste SFIO (France) Fédération (Haute-Vienne) Auteur du texte, « Le Populaire du Centre : hebdomadaire régional : organe de la Fédération socialiste de la Haute-Vienne / dir. Jean Clavaud », sur heritage.ecoledesponts, (consulté le )
- ↑ Bibliothèque Nationale de France, « Français 27746 (Pièces originales 1262), Gadagne-Gagné. », sur archivesetmanuscrits.bnf.fr (consulté le )
- ↑ Achille Leymarie, La Bourgeoisie, Ardillier fils, imprimeur, [lire en ligne (page consultée le 2025-03-22)]
- ↑ Revenir plus haut en : 5,0 et 5,1 « Registres militaires », sur archives.haute-vienne.fr (consulté le )
- ↑ Revenir plus haut en : 6,0 et 6,1 France Ministère de la guerre, Médaille militaire ..., [lire en ligne (page consultée le 2025-03-21)]
- ↑ Revenir plus haut en : 7,0 et 7,1 France, Journal officiel de la République française, [lire en ligne (page consultée le 2025-03-21)]
- ↑ (es) Memorias. Esposa y madre de los Borbones que pudieron reinar en España, Madrid, La Esfera de los Libros, , 341 p., p. 52
- ↑ Parti socialiste SFIO (France) Fédération (Haute-Vienne) Auteur du texte, « Le Populaire du Centre : hebdomadaire régional : organe de la Fédération socialiste de la Haute-Vienne / dir. Jean Clavaud », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Recensements de la population », sur archives.haute-vienne.fr (consulté le )
Articles connexes
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