Henri Bellot des Minières
Henri Bellot des Minières, né à Brioude le et mort le à Fès est un militaire et entrepreneur français, installé au Maroc.
Biographie
Henri Bellot des Minières est le petit-fils de Pierre-Henri Bellot des Minières, juriste, maire de La Réole et conseiller général. Il est le neveu de Henri Bellot des Minières, évêque de Poitiers, et de Alcide Bellot des Minières, vigneron[1].
Appelé de la classe 1893, il s'engagea dans les Hussards, il fut élève officier à l'école de Saumur et nommé lieutenant en 1906 au 3e régiment de Hussards. Durant la Première Guerre Mondiale, il fut blessé par un éclat d'obus à la joue en 1916 dans les tranchées près de Pfetterhouse. Décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze le 19 mai 1916, Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 29 décembre 1917. Il fut nommé Capitaine en 1918 au 2e régiment des chasseurs d'Afrique et au 30e régiment des dragons d'Afrique en 1919. Il est finalement nommé au 1er régiment de chasseurs d'Afrique à Rabat en 1919. En 1921, il demande un congé à l'armée après 25 ans de service. Sur recommandation du résident général du Maroc, le maréchal Louis-Hubert Lyautey, il est nommé Inspecteur de la Régie des tabacs du Maroc. En 1923, il fait valoir ses droits à la retraite de l'armée. Henri Bellot des Minières s’installa définitivement au Maroc où il prit la direction de la Régie des Tabacs à Fès. Afin de dynamiser le Maroc, il fonda la Foire artisanale marocaine dont l’ampleur et la réputation s’étendit à toute une partie de l'Afrique. Il encouragea le tourisme et fut l’un des premiers à créer des stations estivales comme celle d’Imouzzer Kandar. Cavalier et sportif émérite, il développa l’élevage des chevaux, fonda la Société de courses de Fez, et créa le Club de tourisme aérien. Il fut en outre Président fondateur de l’association marocaine des anciens combattants et victimes de guerre. Il est fait Officier de la Légion d'honneur par décret du 19 janvier 1931. La presse marocaine comme La Vigie Marocaine et Maroc-Presse lui firent des éloges appuyés lors de son décès le 26 février 1951 d'une cruelle maladie à l'hôpital de Fez.[réf. nécessaire]
Extrait de Maroc-Presse du : «….Une des figures les plus connues, les plus aimées, non seulement dans la région de Fès, mais encore dans tout le Maroc sur lequel s'étendait sa réputation…. Était ce que l'on pourrait appeler un gentilhomme démocrate, en raison de la simplicité de son caractère et de l'égalité de son abord pour quiconque, grand ou petit, riche ou pauvre, recourait à lui ...».
Extrait de La Vigie Marocaine du : «…...C'est une perte irréparable que subit notre population française car il était de ceux qui ne renoncent à oeuvrer que pour mourir, et le Président Bellot des Minières représentera toujours, à l'égard de tous, l'image exemplaire du désintéressement et de l'esprit social d'une certaine élite française…..».
Après sa mort, son nom sera donné à une rue de Fès, rebaptisée "Rue de l'Hippodrome" en 1960 au moment de l'indépendance du Maroc[2].
Notes et références
- ↑ Informations publiées sur le blog d'un anonyme.
- ↑ Nouvelles dénominations des rues de la ville nouvelle, Ministère de l'intérieur, Royaume du Maroc Article consultable en ligne.
Articles connexes
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