Joseph Gastinieau

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Joseph Gastinieau
Joseph Gastinieau
Daguerréotype de Joseph Gastinieau (1853) Archives familiales Patay.

Naissance
Le Pertre
Décès (à 84 ans)
Rennes (Ille-et-Vilaine)
Origine Français
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Major
Années de service 18081845
Distinctions Médaille de Sainte-Hélène
Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur
Famille Jean Gastinieau (Père)
Sophie Rosalie Aimable Mauroy (épouse)
Henri (Alphonse) Louis Joseph (fils)
Eugène Charles Gastinieau (fils)

Joseph Gastinieau, né le à Le Pertre (Ille-et-Vilaine), mort en à Rennes (Ille-et-Vilaine), fils de Jean Gastinieau, maire de Le Pertre (1789 - ).

États de service

Il arrive au dépôt du 13e régiment d’infanterie légère le en tant que conscrit. Pendant ce temps, les bataillons de guerre du 13e font campagne en Espagne et Portugal. Alors que le régiment fait la campagne d'Allemagne en 1809, le bataillon où se trouve Joseph Gastinieau ne participe pas à cette campagne et reste sur les côtes de Zélande.
Durant ce temps, il devient caporal le , fourrier en , puis sergent en et sergent major en août de la même année.

En 1811, il est envoyé avec deux autres cadres de compagnie à Strasbourg pour conduire et administrer 600 conscrits réfractaires au bataillon de guerre.

Son régiment participe à la campagne de Russie. Il participe à la bataille de Smolensk et la Moskova. Durant cette campagne, Joseph Gastinieau est fait prisonnier durant deux années. Il sera de retour en France le . Il participe à la bataille de Waterloo le au sein du 13e léger reconstitué.

La réorganisation des corps d'infanterie en 1815 créée des légions départementales. Sa famille étant de La Gravelle située dans le département de la Mayenne il est incorporé avec son grade d'adjudant dans la légion de Mayenne le .

En 1818 il est nommé sous-lieutenant et le , la légion de Mayenne devient le 12e régiment d'infanterie légère et il va servir dans ce régiment vingt ans, nommée lieutenant puis capitaine.
Avec le 12e léger il participe à l'expédition d'Espagne en 1823. Il est fait chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur en 1831. En 1840, le régiment éclate et Joseph Gastinieau est promu major au 23° Léger et passe ensuite au 46° de Ligne en jusqu'en 1845. Juste avant de prendre sa retraite, il est nommé officier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur

Il prend sa retraite en 1845. En 1853 il rédige ses mémoires à l'intention de ses deux fils.
Joseph Gastinieau meurt en à Rennes (Ille-et-Vilaine).

Distinctions

Famille

Issue d'une famille de six enfants, fils de Jean Gastinieau "du Parc" [2].

Avec son épouse Sophie Rosalie Aimable Mauroy, il aura deux enfants qui auront aussi une carrière militaire, officiers et décorés à leurs tours de la légion d'honneur

  • Henri Alphonse Louis Joseph né le à Arras (Pas-de-Calais) et mort le .
  • Eugène Charles né le à Arras (Pas-de-Calais) et mort le .

Anecdote

Il prend la route pour Ostende le là où est stationné son futur régiment, date de la naissance de Napoléon III [3].

Notes et références

  1. Dossier n°159292 http://www.stehelene.org/php/gastinieau.php
  2. L'usage était d'ajouter le nom d'une propriété de famille pour les cadets.
  3. Il en fait la remarque dans ses mémoires. Joseph Gastineau : Mémoires, 1853 : Archives familiales Patay

Sources bibliographiques

  • Joseph Gastineau : Mémoires, 1853 : Archives familiales Patay
  • Tradition magazine no 145, no 146 no 148 et no 151
  • Historique du 13e régiment d'infanterie légère devenu 88e régiment d'infanterie, rédigé en 1875 sous la direction du lieutenant-colonel Bernard (Archives de Vincennes).
  • Archives nationales ; site de Paris ; LH/1085/12 - LH/1085/13

Liens externes

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