Mirès Vincent
Mirès Vincent (née Marie-Thérèse Pourtois le à Nice[1] et morte le à Muret) est une comédienne et metteur en scène française.
Biographie
Mirès Vincent naît sous le nom de Marie-Thérèse Pourtois le à Nice[1].
Elle est un temps pensionnaire au théâtre royal du Parc à Bruxelles[2],[3]. Elle rejoint ensuite le Théâtre royal des Galeries où elle joue dans la Nouvelle Juliette, Jamais deux sans trois et les Flaireurs[2].
En 1939, elle fonde une compagnie dramatique à destination des moins de trente ans, formée des comédiens Robert Murat, Christian Houzeau, Raymond Carla, Ira Popielska, Germaine Duclos et elle-même[2]. La troupe donne les pièces Narcisse de Jacques Dapogny avec Jean Weber et Lancelot de Maurice Carême[2]. Mirès Vincent, interrogée sur ses raisons pour choisir cette pièce, déclare : « C'est précisément parce que c’est simple, et parce que c'est poétique... Il n’est plus de salut, aujourd’hui, pour le théâtre, que dans la Poésie... »[2].
En mai 1940, alors que Mirès Vincent termine des études de droit à Bruxelles, elle doit fuir l'invasion allemande[3]. Elle se rend d'abord à Tourcoing d'où elle essaye avec sa mère de rejoindre sa famille à Paris[3]. Leur train est détourné et s'arrête dans la commune de Muret en Haute-Garonne[3]. Elles trouvent asile auprès d'Angèle Amiel, concierge de la mairie, dont le fils Jean est résistant[3].
Mirès Vincent épouse Jean Amiel en 1947[3].
Elle crée le cours Mirès Vincent à Toulouse, qui forme les précurseurs du Grenier de Toulouse : Maurice Sarrazin, Daniel Sorano, Jacques Duby et Pierre Mirat[3],[4],[5].
Mirés Vincent meurt le 4 décembre 2006 à Muret[6],[7].
Filmographie
- 1966 : Cécilia, Médecin de Campagne
- 1967 : Les Enquêtes du commissaire Maigret
- 1969 : Le petit monde de Marie-Plaisance[8]
- 1970 :
- Reportage sur un squelette ou Masques et Bergamasques
- La Cité d'Is, Le Tribunal de l'impossible[9]
- 1972 : François Gaillard ou la vie des autres
- 1973 : Mon ami Maigret
- 1974 :
- La Double Vie de Mademoiselle de la Faille, Le Tribunal de l'impossible[10],[11]
- Nans le Berger
- 1980 : La grande chasse
Distinctions
Hommages
Une école porte son nom à Muret[13] ainsi qu'une rue.
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 « Mirès VINCENT », sur notrecinema.com (consulté le ).
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 « Un théâtre de jeunes », Pourquoi pas ?, no 1290, 21 avri 1939 (lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 « De l'exode au conte de fée », sur ladepeche.fr (consulté le )
- ↑ Denis Gontard, La Décentralisation théâtrale en France : 1895-1952, Paris, Société d'édition d'enseignement supérieur, 1973, p. 227 (BNF 35249686)
- ↑ Kenneth Steele White (de), Les Centres dramatiques nationaux de province, 1945-1965, Las Vegas, P. Lang, 1979 (coll. « Utah studies in literature and linguistics »), p. 13 (ISBN 3-261-04600-7) (BNF 35667142).
- ↑ « Des élèves de l'école artistique «Mirès Vincent» sur le podium », sur ladepeche.fr (consulté le )
- ↑ « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- ↑ Mirès Vincent, Jacques Monod et Françoise Giret, Le petit monde de Marie-Plaisance, Agra Télé Films, Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF), [lire en ligne (page consultée le 2025-01-26)]
- ↑ La cité d'Is, Michel Subiela, dans Le tribunal de l'impossible (), consulté le
- ↑ I. N. A. madelen, « La Double Vie de Mademoiselle de la Faille | madelen », sur INA madelen (consulté le )
- ↑ Patrick Sansano, Muriel Baptiste, la vie: quelle gifle!, Editions Publibook, (ISBN 978-2-342-04403-4) [lire en ligne (page consultée le 2025-01-26)]
- ↑ « Marie-Thérèse Pourtois - JORFSearch », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
- ↑ « Bail renouvelé pour le Mermoz : Une journée en souvenir de Mirès Vincent », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
Liens externes
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