Paris Gare du Nord (récit)
Paris Gare du Nord | |
Auteur | Joy Sorman |
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Pays | ![]() |
Genre | Récit documentaire |
Version originale | |
Langue | Français |
Version française | |
Éditeur | Éditions Gallimard |
Collection | L'arbalète/Gallimard |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 13/10/2011 |
Nombre de pages | 88 |
ISBN | 9782072453809 |
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Paris Gare du Nord est un récit documentaire écrit par la femme de lettre française Joy Sorman. En mai 2011 et à l’occasion du festival Paris en toutes lettres[1], Joy Sorman s’installe une semaine à la gare du Nord afin d’observer et d’enquêter sur un lieu de transit, où d’ordinaire peu de personne s’arrête pour une longue durée. Paris gare du Nord, publié en 2011, est le fruit de cette semaine d’observation de l’écrivain Joy Sorman dans une des gares les plus fréquentées d’Europe.
Résumé
Le récit prend la forme d’un journal de bord qui se découpe en sept parties pour chaque jour de la semaine, du lundi 2 mai 2011 à 16 h 40 au dimanche 8 mai 2011, chaque jour de la semaine est découpé par des sous-parties, heure par heure. L’œuvre se nourrit de témoignages d’employés de la gare, de contrôleurs, à pompiers, policiers ou agents de la SNCF et de la RATP à travers une exploration géographique de l’espace. L’autrice rapporte des conversations sur le vif et ce qu'elle voit précisément.
Réception de l'œuvre
L’œuvre de Joy Sorman a bien été reçu par le public, on peut, d'ailleurs, lire dans le journal l’Express : « Dans un style minimaliste, Joy Sorman retranscrit habilement l'atmosphère de ce lieu où un train part toutes les trois minutes. Mais Paris Gare du Nord vaut aussi pour les brefs portraits de sa faune bigarrée - voyageurs, sans-abri, responsable de la gestion de crise de la SNCF, agents de la BRF (brigade des réseaux ferrés) ... Faudrait-il y voir une métaphore de la France contemporaine ? »[1]. Les médias salue, aussi, le travail d’observation de l’autrice et son style, le magazine Elle décrit une « écriture est alerte et relâchée à la fois, comme pour ne pas travestir l’instant présent et le plomber par des analyses. »[2].
Analyse de l'œuvre
Joy Sorman comme dans beaucoup d’autres de ses œuvres, a un rôle d’observatrice[3], elle ne juge pas, mais elle observe et montre ce qu’il entoure et ce qu’on ne voit pas[4]. Elle utilise le discours direct afin de montrer l’envers du décor de la gare du Nord. Écrivaine de proximité, son but est donc d'aller au contact des gens est de montrer des espaces, des personnes, des lieux auxquels on ne s'intéresse pas d'ordinaire mais qui regorge de surprises[5].
Références
- ↑ Revenir plus haut en : 1,0 et 1,1 L'Express, « Joy Sorman stationne à la Gare du Nord »,
- ↑ « Paris Gare du nord de Joy Sorman - Livre Documentaire - Elle », sur elle.fr, (consulté le )
- ↑ Cécile Daumas, « Joy Sorman incarnée », sur Libération,
- ↑ L'OBS, « "L'Inhabitable" : Joy Sorman en visite dans les taudis parisiens »,
- ↑ L'express, « C'est quoi un écrivain de promité »,
Liens externes
- « Joy Sorman, un monde de fous », sur France Culture, (consulté le )
- « Joy SORMAN - Bibliographie Livres », sur noosfere.org (consulté le )
Article publié sur Wikimonde Plus
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