Population Matters
Forme juridique | association caritative (charity) |
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Fondation | 1991 |
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Fondateur | David Wiley |
Président | Roger Martin |
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Vice-président | Nina Clarke |
Secrétaire général | Simon Ross (chief executive) |
Trésorier | Colin Gallagher |
Site web | page en français: www.populationmatters.org/ |
Population Matters, qui peut se traduire en français « La population, c'est important », anciennement dénommé Optimum Population Trust (« Fondation pour une population optimale ») est une association de bienfaisance (Charity en anglais) enregistrée au Royaume-Uni, un think tank et un groupe de défense exprimant sa « préoccupation sur la population » concernant les effets de la croissance démographique sur le long terme : durabilité, qualité de vie et la environnement naturel, notamment ressources naturelles, changement climatique et biodiversité.
Thématiques
Population Matters mène des recherches sur le changement climatique, les besoins en énergie, la biodiversité, et d'autres facteurs environnementaux influencés par la croissance de la population. Il milite pour la stabilisation de la taille de notre population et son retour progressif à des niveaux durables tant pour le monde que pour le Royaume-Uni. En 2009, l'organisation a publié une étude affirmant que la contraception était le meilleur moyen de lutter contre le changement climatique[1]
L'organisation promeut des objectifs intermédiaires : l'amélioration de l'accès à la planification familiale et à l'éducation sexuelle, une meilleure éducation et la promotion des droits des femmes, et une incitation à la limitation volontaire par les couples de leur progéniture à « deux enfants ou moins ». Pour le Royaume-Uni en particulier, il préconise davantage d'efforts pour réduire les taux élevés de grossesse chez les adolescentes et les grossesses non désirées et la réduction de la dépendance d'un pays envers les ressources des autres pays qui, dans le cas des pays à population élevée et consommation élevée, pourrait être partiellement obtenue grâce à la limitation du taux d'immigration de ce pays au niveau de son taux d'émigration.
Son président Roger Martin présente le discours de l'association dans le Guardian : « notre population augmente alors que notre capacité à perpétuer la vie sur Terre diminue ; nous devons changer avant que la nature le fasse pour nous ... sur une planète finie, la population optimale assurant la meilleure qualité de vie pour tous est clairement plus petite que la population maximale, permettant juste la survie. Plus nous sommes nombreux, plus la part de chacun est petite ; moins de gens signifie des vies meilleures »[2].
Le Daily Mail rapporte les déclarations de Roger Martin, président de Population Matters, au journal The Observer : « Notre planète s'approche d'une véritable tempête de surpopulation, de changement climatique et de peak oil »[3].
Préoccupation au sujet de la population
Le concept de « Préoccupation au sujet de la population » est présenté comme étant fondamentalement une préoccupation sur l'équilibre entre les besoins humains et les ressources disponibles pour répondre à ces besoins, aujourd'hui et pour l'avenir prévisible.
« Si la population humaine du monde continue d'augmenter au rythme actuel, il n'y aura bientôt plus de place ni pour la vie sauvage ni pour des lieux sauvages... Mais je crois que l'homme tôt ou tard apprendra à limiter sa surpopulation. Alors, il sera beaucoup plus préoccupé par l'optimum que par le maximum, par la qualité que par la quantité, et il retrouvera en lui-même le besoin du contact avec la nature sauvage. » Sir Peter Scott - fondateur du Fonds mondial pour la Nature 1909 - 1989.
Soutien à la contraception
Population Matters critique sévèrement la position « inhumaine » de l'église catholique contre la contraception, et soutient le droit des femmes de décider d'avoir ou ne pas avoir d'enfant, et quand les avoir. Jane Goodall déclare : « C'est notre croissance démographique qui sous-tend à peu près tous les problèmes que nous avons infligés à la planète. Si nous n'étions que peu nombreux, alors les mauvaises choses que nous faisons ne seraient pas vraiment importantes et Mère Nature se chargerait de les réparer »[4].
L'engagement « deux ou moins » préconisé par Population matters se réfère à une promesse de limiter volontairement le nombre d'enfants qu'une personne a l'intention d'avoir. Cette décision est présentée par l'association comme « la plus grande décision pour l'environnement que vous ferez jamais ». Quatre raisons d'opter pour une petite famille sont mises en avant : égalité des sexes, qualité de vie, qualité de laparentalité, qualité de l'enfance.
Membres et soutiens
David Attenborough, Lily Cole, Partha Dasgupta, Paul Ehrlich, etc.
Histoire
L'organisation cite comme ses prédécesseurs britanniques la Malthusian League (1877-1927), le Simon Population Trust (1957), la Conservation Society (1966) et Population Concern (1974), qui fusionna en 2013 avec Plan UK, branche britannique de Plan International, ONG de protection de l'enfance.
L'Optimum Population Trust a été fondé en 1991 par David Willey entre autres, poussés à agir par l'échec des gouvernements du Royaume-Uni à répondre à une série de recommandations concernant la croissance de la population et la durabilité. Leurs objectifs étaient de recueillir, analyser et diffuser des informations sur la taille des populations mondiales et nationales et faire le lien avec une étude de la capacité de charge et la qualité de vie des habitants en vue de soutenir des décisions politiques.
L'organisation a préparé des enquêtes et fait campagne sur les problèmes affectés par la croissance de la population, tels que le système social, l'éducation, l'offre de travail, le vieillissement de la population, l'immigration et l'environnement. Il a également sensibilisé les militants environnementaux et de développement sur la nécessité d'intégrer les questions de population dans leurs raisonnements.
L'organisation a obtenu le statut d'organisme de bienfaisance, le 9 mai 2006. Le nom «Population Matters» a été adopté en février 2011, après un examen approfondi des alternatives par les membres, les parrains et le public.
Références
- ↑ Contraception cheapest way to combat climate change
- ↑ (en)Why current population growth is costing us the Earth, The Guardian, 23 octobre 2011.
- ↑ (en)World population will more than double to 15billion by 2100, says UN, Mail on Line, 24 octobre 2011.
- ↑ (en)Population Control Advocate Jane Goodall to Lecture at Catholic College, Lifenews, 12 février 2014.
Voir aussi
- Surpopulation
- Population mondiale
- Transition démographique
- Empreinte écologique
- Développement durable
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