La Fonderie, agence numérique Île-de-France

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La Fonderie Numérique

Cadre
Forme juridique loi de 1901
Fondation
Fondation 1er décembre 1988
Identité
Siège 11 rue de cambrai, bâtiment 28, 75019 Paris
Structure Agence de développement
Président Philippe Guglielmi
Financement Budget annuel : 1,8 M€
Employés 15
Site web www.lafonderie-idf.fr

Suite à la discussion du Rapport sur la mise en œuvre du SRDEI (Stratégie Régionale de Développement Économique et d'Innovation)« 'La Politique régionale en faveur du développement numérique' »[1], le Conseil régional d'Île-de-France a voté en Assemblée plénière, le (20 octobre 2011), la transformation d' ARTESI (Agence régionale des Technologies et de la Société de l'Information) en Agence Numérique Régionale[2]. Le vote est acquis à la quasi unanimité de Conseil, seuls les élus du Front de Gauche votent contre [3]

Outre les maintiens de ses missions initiales (Développement harmonieux des usages et des services offerts par les Technologies de l'Information et de la Communication (TICs), le développement de l'e-administration et de l'e-démocratie, la lutte pour l'e-inclusion...), la mission de la nouvelle Agence régionale numérique est élargie aux nouveaux besoins de la politique régionale en matière de numérique [4].

Le Conseil régional d'Île-de-France étant la seule collectivité territoriale, personne morale membre de Wikimédia France, l'Agence Numérique Régionale devient, dans l'eco-système numérique régional, un interlocuteur naturel de Wikipédia[non neutre]

Historique : Des "Autoroutes de l'information au Numérique territorial

Les Technologies de l'Information et de la Communication constituent un bon exemple de l'irruption d'un nouveau champ de compétences pour une collectivité territoriale. À cet égard, l'évolution de l'Agence de développement dédiée au numérique en Ile-de-France est représentative de l'appropriation d'une nouvelle technologie par une institution.[non neutre]

Association pour l'étude d'un téléport en Ile-de-France

Alors que le Minitel règne encore en maître dans les échanges dématérialisés,[style à revoir] conscient de l'enjeu de la croissance spectaculaire de la communication immatérielle et de son impact sur le développement des territoires, le Conseil régional d'Île-de-France a demandé, dès 1983 à l'IAURIF (Institut d'aménagement et d'urbanisme de la Région Île-de-France) d'engager une réflexion pour intégrer la communication électronique dans l'aménagement de la région[5],[6].

Ce travail a conduit à la création, le 1er décembre 1988, de l'« association pour l'étude d'un Teleport en Ile-de-France »[7] avec pour objectif, en concentrant le trafic et en assurant un partage des ressources, de permettre notamment aux PME, PMI d'accéder à des services jusqu'ici réservés aux plus grandes entreprises.

Aux côtés du Conseil régional, du Conseil économique et social d'Île-de-France[8] et de l'Iaurif, les membres fondateurs de l'Association étaient la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, la Chambre régionale de Commerce et d'Industrie d'Ile-de-France, Aéroports de Paris, la Caisse des dépôts et consignations, la Société internationale de télécommunication aéronautique et la Société d'Administration de Réalisations et d'Investissements[9].

Très vite[style à revoir] de nombreux membres actifs ont rejoint l'association, tels que la Croix Rouge Française, la Lyonnaise des Eaux, Télédiffusion de France, les établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée[10] et de La Défense, Les villes de Massy et Les Ulis…..

Orientations et travaux furent réalisés par les groupes de travail constitués dans le cadre de ces partenariats, principalement dans les secteurs financiers et du transport et sur les thèmes prioritaires : audiovisuels et image, presse, recherche, prospective technologiques, étude des sites…[11]

1992 : Le Téléport……… de l'étude à la réalisation

Après une période essentiellement consacrée aux études de faisabilité, la preuve est faite de l'intérêt de la possibilité de développer dans un esprit de partenariat un projet fédérateur, reposant sur une vision stratégique à long terme[non neutre]. Le nouveau logo de l'association symbolise le passage à cette phase opérationnelle. « Susciter, accompagner et promouvoir des produits et des services liés aux télécommunications destinés à favoriser l'aménagement et le développement économique régional et international de l'Ile de France. La cohérence de l'ensemble est notamment assurée par le label « Téléport Paris-Ile-de-France »[12] qui garantit les performances de ces produits ou services » Tel est le nouvel objet de l'association.[non neutre]

L'accélération du développement mondial et européen des téléports, la décision du téléport Europe d'étendre l'exploitation de son réseau VSAT, notamment en France incitent à concrétiser sans tarder les projets du Téléport Paris Ile-de-France arrivés à maturité[non neutre] : Le Site d'antennes à Marne la Vallée avec la création de la S.A Satif Marne[13], permettant à divers opérateurs d'exploiter une antenne VSAT. Le Centre Régional de Visio Conférence et de Services qui vise à faciliter au maximum l'accès de ses prestations pour les entreprises présentes sur les sites de la Défense : mutualisation des équipements de communication, gestion des interfaces pour permettre l'accès à distance. – Autant de services complémentaires des infrastructures de communication dont la Défense dispose déjà . Dans la même logique un site d'aménagement Téléporturaire à Saint Quentin en Yvelines.[style à revoir]

Les autorisations accordées à l'époque par France Télécom d'ouverture de réseaux indépendants de télécommunications à usage partagé conduisent à la recherche de partenaires financiers ou opérateurs capables de porter les projets et de s'impliquer dans leur réalisation. Ainsi rejoignent l'association des sociétés telles que Edifrance, la Compagnie Bancaire, Alcatel Réseaux d'Entreprise, Matra Communication, ainsi que, aux côtés de l'EPAD et de l'EPAMARNE, Établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée.

1999 : L'Arobase, T ou 2T - Donner de la substance à l'acronyme ARTESI

Après de changement de majorité du Conseil Régional d'Ile-de-France aux élections de 1998 et la déréglementation achevée du secteur des communications, l'association ARTESI se trouve quelque peu mise en sommeil d'autant que le premier ministre de l'époque, Lionel Jospin, dans un discours prononcé à Hourtin[14] annonce l'entrée de la France dans l'ère du numérique et de l'accès à Internet pour tous.

Pressentant que cette tâche allait être de longue haleine[non neutre], concerné par le développement des NTIC, un nouvel élu du régional, Eric Chevaillier, obtient la rénovation de l'association sur une nouvelle stratégie en trois points :

  • la création d'emploi,
  • le développement des usages non-marchands du numérique et, en particulier, l'administration électronique,
  • la lutte contre la fracture numérique qui se profile.

Si la première mission est rapidement abandonnée (à la fois par manque de moyens humains et financiers et parce que rapidement après la Région se dote d'une ''Agence Régionale de Développement de Paris Ile-de-France'' totalement dédiée à cette tâche), ARTESI se structure autour des deux autres objectifs.

C'est la période des premiers recensements des sites Internet des collectivités territoriales, des Espaces publics d'Accès à Internet, de la mise en place d'une méthodologie d'observation des évolutions prévisibles dans les prochaines années, des premières publications, des concours de création de sites ou d'outils numériques "idf@net 1999 [15], 2000[16] et 2002 [17] ", de la mise en place à travers les Rencontres régionales ou nationales, d'un premier « réseau social » qui déborde rapidement le simple cadre régional.

Partant du principe que la meilleure façon se sensibiliser les élus et les cadres territoriaux aux enjeux qu'allaient engendrer le développement du numérique, était de « donner à voir »[style à revoir], est créé le site Internet www.artesi-idf.com et son flux permanent d'informations.

Profitant d'avoir comme première lettre de l'acronyme la première lettre de l'alphabet, nous satisfaisons à la mode de l'époque en la convertissant en @[non neutre] (par chance, quelques années plus tard, nous de disposions pas de « double O »), quant à la lecture du « T » se posait la question de sa traduction « technologies » ou « territoires ».

2002 : Le choix des territoires

Les technologies de l'information et de la communication ne sont que des outils et la mission principale confiée par le Conseil régional est « la mise en œuvre d'actions de communications et d'informations pour participer à la création d'une image forte de la Région Ile-de-France dans le domaine des TIC ».

Si la première action est dans le domaine du virtuel, la mise à niveau du site Internet artesi-idf.com dans une deuxième version dynamique[non neutre], interactive, contributive dans la logique des recommandations faites aux collectivités territoriales, la majeure partie des actions ont lieu dans le réel[style à revoir] : réalisation des concours idf@net qui valorisent les services offerts par les sites internet publics, les projets liés à l'animation locale, les initiatives facilitant l'accès et l'usage du public d'Internet.

C'est aussi le temps des rencontres[style à revoir] qu'elles soient régionales ou nationales. L'observation des sites, l'analyse des échanges mails entre collectivités et citoyens, les premiers « guides » d'actions sont promues tant auprès des territoires franciliens qu'auprès des autres régions françaises à Agen, Lyon, Nice, Autrans….

Avec le souci de sensibiliser les élus, au-delà des cadres territoriaux directement impliqués dans la numérisation de leurs territoires, les Pl@teaux d'ARTESI accueillent des personnalités qui viennent témoigner de leurs engagements dans la société de l'Information comme André Santini, Dominique Strauss-Kahn, Joêl de Rosnay… à l'occasion de déjeuners conviviaux.[non neutre]

Petit à petit, se construit une image de l'Agence qui privilégie, dans l'univers de la dématérialisation, la rencontre physique des acteurs, la convivialité, l'échange… les prémisses des Réseaux sociaux, de la mutualisation et de la coproduction qui seront mis en œuvre dès l'arrivée du web 2.0[non neutre]

2005 : De l'interrégional à l'Europe

ARTES Ile-de-France a six ans d'existence et c'est l'occasion du renouvellement[style à revoir] de la convention qui lie l'Agence au Conseil Régional Ile-de-France. Une occasion d'approfondir et d'élargir ses missions : construire un centre de ressources, d'échange et de démonstration à l'usage des collectivités territoriales (Centre de ressource qui deviendra dans le virtuel @NetVille), poursuivre les actions de sensibilisation sur l'e-administration, l'e-démocratie et la réduction de la fracture numérique (qui donneront lieu à de nombreuses réunions, manifestations et publications), travailler en réseau avec l'ARF, l'OtEN, la FING, CRéATIF… s'inscrire, enfin, dans le cadre des projets européens de soutien au développement de la société de l'information.

À la suite du guide « Votre site Internet », d'une série d'ateliers (enrichir l'information des sites, les promouvoir, fidéliser et développer l'interactivité avec les citoyens, organiser la copublication et favoriser le développement des télé-services…), l'observatoire de l'Internet citoyen montre que, pour la première fois, la majorité des quelques 500 sites de collectivités locales est sortie de la « zone rouge des sites-vitrine ». Le nombre d'Espaces Publics d'accès à Internet est en progression croissante sur le territoire régional.

ARTESI publie cette année-là, le premier cahier des charges à l'usage des collectivités pour la création de leur site Internet, cahier des charges qui sera téléchargé à plus de 9 000 exemplaires et sera rénové e, 2009 pour l'accès au dispositif « Webpass » lancé par le Conseil Régional.

Poursuivant la coopération avec les réseaux et les autres régions, ARTESI s'implique dans des projets européens PRAI (pour le web public territorial, l'accès public et le e-tourisme) et INTERREG (recueille et diffusion des bonnes pratiques numériques sur les territoires en collaboration avec des régions françaises et étrangères – Projet IRIS-OtEN).

Mais déjà s'annoncent les mutations du web connues sous le nom de « 2.0 ».[style à revoir]

2009 : Un nouveau logo pour ARTESI Ile-de-France

Illustrer d'une manière dynamique les chantiers ouverts par les mutations du web…[non neutre] Derrière l'animation ce sont les réseaux sociaux individuels ou professionnels qui s'expriment, la capacité de coproduire et de mutualiser des contenus, la géolocalisation et les prémisses de la 3D des univers virtuels, la longue traine, la béta permanente, la SAAS, le « Cloud computing »,…[style à revoir]

Les Missions

Les Actions

Notes et références

  1. http://mariane.iledefrance.fr/cindocwebjsp/temporaryfiles/tr38388150/DL_095865/RAPCR70-11RAP.pdf
  2. http://mariane.iledefrance.fr/cindocwebjsp/temporaryfiles/tr38388150/DL_049623/RAPCP11-740DEL.pdf
  3. Les motifs à préciser
  4. Les projets à préciser
  5. http://books.google.fr/books/about/Propositions_pour_un_t%C3%A9l%C3%A9port_en_%C3%8Ele.html?id=LgaUNAAACAAJ&redir_esc=y
  6. http://smultidoc.ish-lyon.cnrs.fr/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=38872
  7. http://www.cdu.urbanisme.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/sqteleport.pdf
  8. http://www.cesr-ile-de-france.fr/documents/avis/avis/99_sant_associative/avis-fonds-regional-aide-developpement-vie-associative.pdf
  9. http://www.ina.fr/art-et-culture/architecture/video/PAC00016806/immeuble-de-bureaux-pour-marne-la-vallee.fr.html
  10. http://www.valeurope-san.fr/info/FR/Choisir_le_Val_d%92Europe/0301
  11. http://www.cdu.urbanisme.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/II_INF_4_doc_gen.pdf
  12. http://books.google.fr/books?id=e1PHXQ_6JfcC&pg=PA113&lpg=PA113&dq=Téléport+Paris-Ile-de-France&source=bl&ots=IcOyBfXkXk&sig=LCt7T57mHXz3QoLp21wE4bKYNto&hl=fr&sa=X&ei=ca4vT__aFcW48gPGvtzzDg&ved=0CE0Q6AEwBjgU#v=onepage&q=Téléport Paris-Ile-de-France&f=
  13. http://www.sungardas.fr/Implantations/MoyensReseau/Pages/MoyensReseaux.aspx
  14. http://www.admiroutes.asso.fr/action/theme/politic/lionel.htm
  15. http://www.artesi-idf.com/article.php?artno=454&headLine=srubri
  16. http://www.artesi-idf.com/article.php?artno=1637&headLine=srubri
  17. http://www.apce.com/cid20612/[email protected]

Article publié sur Wikimonde Plus

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