Margaret Milan

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Margaret Milan est une femme d'affaires écossaise vivant en France[1], fondatrice de la société Éveil et jeux, et militante pour l'Entrepreneuriat des femmes[2].

Biographie

Titulaire d'un BSc Engineering Science de l'université de Warwick (1977) [3] et d'un MBA de la Harvard Business School (1979) [4], elle travaille pour Procter & Gamble de 1979 à 1986 en tant que chef de produit puis chef de groupe marketing notamment sur les marques Ariel, Pampers et Always [5].

Elle fonde Éveil et jeux en 1990, une société de vente par correspondance d'articles de puériculture et de jouets qu'elle gère de chez elle et qui emploie au départ 99 % de femmes [6],[7]. En 1995, elle effectue une levée de fonds d'un montant de 5 millions de francs[2]. En 1998, elle cède 70 % des parts au groupe PPR, qui rachète en 2001 les 30 % restants alors que l'entreprise a atteint un chiffre d'affaires de 70 millions d'Euros. Elle revient au comité stratégique de l'entreprise en 2007 [1] où elle reste jusqu'en 2010 pour finaliser la cession à ID Group.

Elle enseigne à l'ESCP-EAP dans le mastère spécialisé « Innovation and Entrepreneurship » [4].

Margaret Milan a été présidente du European Professional Women's Network [8] de 2004 à 2007, un réseau d'entraide de femmes cadres supérieurs. Margaret Milan a reçu le titre de Chevalier de la Légion d'Honneur en 2009[9].

Une autre vision de l'entreprise

Margaret Milan dit avoir trouvé son idée de création d'entreprise en raison de son statut de mère : ne trouvant pas les jeux qu'elle souhaitait pour ses enfants, elle commence à en créer quelques uns dans son garage, puis édite un premier catalogue de vente par correspondance sur douze pages en noir et blanc[10]. Toutefois, elle constate son cas est assez isolé, et que les femmes sont généralement pénalisées dans le monde de l'entreprise dès lors qu'elles deviennent mères, l'égalité hommes-femmes qu'elle avait cru acquis quand elle était jeune s'étant révélé un mirage. Elle pointe que les femmes préfèrent la flexibilité, y compris sur la durée de leur carrière, au « paquet salaire élevé + bonus + stock-options + voiture » qui attire les hommes de talent. Elle préconise de lutter contre les stéréotypes, y compris contre les propos graveleux en vigueur dans les entreprises, et de favoriser la flexibilité des carrières, (et non pas le temps partiel), citant le cas de sa propre entreprises et plusieurs grandes entreprises ayant revu leur organisation dans ce sens[11]

Références

Article publié sur Wikimonde Plus

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