Michel Pichol

Aller à la navigation Aller à la recherche
MICHEL PICHOL .jpg

Michel Pichol (né le 2 novembre 1940 à Paris et mort le 75 ans an) à Grenade, en Andalousie), est un écrivain, musicien, photographe et peintre français, qui était également agrégé d'histoire.

Biographie

Neveu du peintre Jean Marzelle, Michel Pichol est attiré, très jeune, par la peinture et le dessin. 

Réfractaire au système scolaire, il obtient malgré tout, en 1959 son CAP de dessinateur industriel et se fait embaucher à la SACM dans l’Essonne.

Le 7 janvier 1961, il embarque pour l’Algérie sur le "Ville d'Alger" afin d’effectuer son service militaire ; d’abord  à Champlain[1], puis à Brazza près de Berrouagghia. Il en reviendra  traumatisé en octobre 1962.

Lors de ses vacances en en août 1963 à Aix-en-Provence chez son oncle Jean Marzelle, il rencontre Josette Alazet qu’il épouse en mai 1964. Pendant cette période, il expose ses tableaux dans une galerie d’art à Montrouge.

Puis il abandonne son rêve de devenir peintre et son travail de dessinateur industriel afin de reprendre ses études. Il obtient son bac en 1967 et rentre à la faculté de Jussieu où il décrochera successivement sa licence et sa maîtrise d’histoire. Les époux Pichol ayant en commun l’amour de l’art, iront, malgré leurs peu de moyens jusqu’en Italie et en Sicile afin d'enrichir leur connaissances.

Ils ont également participé de manière active au mouvement social de mai 68.

Josette accouche  en octobre 1970 de Géraldine Pichol.

Malgré un premier échec, il obtient l’agrégation et le CAPES en 1973. Année qui sera également marqué en octobre par la naissance de Benjamin Pichol souffrant d’un handicap mental.

Il effectuera sa première rentrée, en septembre 1974, en tant que professeur d’histoire géographie au Lycée Jean-Baptiste-Corot à Savigny-sur-Orge.

En 1975, pendant les vacances de Pâques, il se sépare de Josette qui mettra au monde Vincent Pichol, le 5 juin.

Les années qui ont suivies ont surtout été marquées par les voyages et les rencontres.

Michel Pichol s'éteint le 30 mai 2016 à l'hôpital « Virgien de las Nieves »   de Grenade, en Andalousie.

L'écrivain

En 1979, il quitte l’Éducation nationale, et va vivre épisodiquement dans différentes communautés anarchistes intellectuelles. Son implication politique et sa curiosité culturelle l'on conduit à voyager dans le Larzac, puis  en Espagne, au Mexique, et au Guatemala. Après avoir coécrit un premier manuel d’histoire géographie niveau collège[2], en 1983, il se lance avec Pierre Delannoy, ethnologue et auteur, entre autres, de "l'aventure hippie"[3], dans l’écriture de « la triche et les tricheurs » édité chez Albin Michel[4]. Suivra chez le même éditeur « La saga des casinos » publié en 1986[5].

Entre ses voyages en Allemagne, aux États-Unis ( New York, Boston, Los Angeles), il se consacre à l’apprentissage du saxophone. Il crée et vends ses partitions au Festival de jazz d'Antibes-Juan Les Pins.

Par ailleurs, il collabore à la revue « Hérodote »[6], et à « Autrement »[7].Il participe à l'élaboration de divers ouvrages [8],[9],[10],[11],[12], Il écrit également quelques articles notamment dans Le Monde diplomatique de juillet 1982 intitulé « une liaison dangereuse, sinistrés et sauveteurs »[13].

Le photographe

En mars 1987, il fait la rencontre d’Annette Despretz une jeune étudiante des Beaux arts. Malgré leur grande différence d’âge, ils emménagent rapidement ensemble d’abord à Paris puis à Marseille.

Lors d’un voyage en Espagne, en 1988, ils tombent sous le charme d’un petit village troglodyte andalous et Michel fait l’acquisition d’une cueva.

Enfin vient le temps de la photographie avec la rencontre de Ariadne Breton Hourq[14], qui va conduire Michel et Annette à participer au reportage photos « el Cascamorras » de Baza en août 1996, mais c’est également le temps du flamenco. Michel Pichol réalise pour Radio Grenouille, une série de reportage « Toma que Toma » [15],[16],[17], ainsi qu'un reportage sur les fêtes de San Antonio de Orce dans la province de Grenade.

Michel et Annette se marient en février 2000 mais, en 2003 le couple se sépare et Michel part finir ses jours dans sa grotte en Andalousie

Notes et références

  1. « Algérie - Champlain — GeneaWiki », sur fr.geneawiki.com (consulté le )
  2. L'Athénée, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  3. Propos recueillis par Mael Inizan, « Pierre Delannoy : », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  4. « La triche et les tricheurs par Pierre Delannoy et Michel Pichol- France Inter », sur France Inter (consulté le )
  5. La Saga des casinos -, Albin Michel, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-23)] 
  6. Hérodote, F. Maspéro, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  7. Autrement, Autrement, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  8. Yves Lacoste, Euro-géographismes: stratégies, géographies, idéologies, F. Maspéro, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  9. Michel de Certeau et Luce Giard, La prise de parole: Et autres écrits politiques, Éditions du Seuil, (ISBN 9782020217989) [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  10. Michel de Certeau, Luce Giard et France Ministère de la culture, L'ordinaire de la communication, Dalloz, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  11. Politique aujourd'hui, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  12. Jean Rouaud, Promenade à la Villette, Somogy, [lire en ligne (page consultée le 2016-11-24)] 
  13. « Une liaison dangereuse : sinistrés et sauveteurs », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Ariadne Breton-Hourcq », sur ariadnebretonhourcq.com (consulté le )
  15. « Toma Que Toma – Le Flamenco en prison | Radio Grenouille », sur www.radiogrenouille.com (consulté le )
  16. « Toma que Toma – Nochebuena | Radio Grenouille », sur www.radiogrenouille.com (consulté le )
  17. « Soniquete Marseillais », sur www.flamenco-culture.com (consulté le )

Article publié sur Wikimonde Plus

  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la photographie
  • icône décorative Portail des arts
  • icône décorative Portail de la France