PTSI Jean-Baptiste-Say
Fondation | 1984 |
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Type | Classe préparatoire conceptuelle |
Académie | Paris |
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Enseignants | Bernard Baudet, professeur principal, Sebastien Pellerin, professeur de mathematiques |
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Formation | Scientifique |
Langue(s) des cours | anglais, allemand, espagnol, vietnamien, arabe, kabyle, hindi |
Pays | France |
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Site web | http://lyc-jb-say.scola.ac-paris.fr/ |
La PTSI est une classe préparatoire aux grandes écoles qui privilégie les matières dites techniques afin de former une nouvelle génération d'ingénieur plus familiarisée avec les machines outils et le dessin industriel. La PTSI*[réf. nécessaire] de Jean-Baptiste-Say se distingue au plan national par une formation très étendue permettant d'offrir aux élèves, outre une réussite exceptionnelle aux concours[1], une formation d'ingénieur reconnue avant même l'entrée en école d'ingénieur.
Histoire et formation
Créée en 1984 par les professeurs Bernard Baudet[réf. nécessaire] et Jean-Claude Huet mais déjà théorisée[réf. nécessaire] au dix-neuvième siècle par Eugène Livet[2], la PTSI de Jean-Baptiste-Say se donna pour objectif de pallier les défaillances du système scolaire français[Interprétation personnelle ?][3]. L'effort fut mis sur:
- La démocratisation de l'enseignement. Le recrutement des élèves de la PTSI se fait notamment par un intense lobbying auprès des lycées de ZEP de la région parisienne[4]. En 2008, un internat d'excellence s'est ouvert qui a rapidement permis l'ouverture d'autres internats similaires dans le reste de la France[réf. nécessaire].
- Le retour aux fondamentaux industriels. Les élèves de la PTSI sortent de l'établissement avec une connaissance aiguë des ouvrages mécaniques, des processus industriels et des matériaux nouveaux aussi bien que classiques.
- La formation à la gestion de crise. Des entraînements réguliers, des stages en entreprises et un éveil permanent permettent aux élèves d'apprendre la « saine pression »[5].
- La gestion humaine. Ayant constaté une sorte d'« autisme » des élèves de classes préparatoires[réf. nécessaire], les professeurs intégrèrent à la scolarité des cours de sociologie, de théâtre et de coaching[réf. nécessaire]. Depuis 2010, le lycée met à disposition des élèves des éducateurs spécialisés dans la compréhension de ce phénomène de régression mentale chez les préparationnaires[réf. nécessaire] directement issus de l'École polytechnique[6].
- La culture économique. Bernard Baudet est responsable depuis 1984 d'un cursus économique sanctionné par un diplôme supérieur d'économie industrielle. Le cursus est naturellement en grand partie axé sur les théories économiques de Jean-Baptiste Say[7].
Le lycée
Le lycée Jean-Baptiste-Say est un établissement public local d'enseignement français construit en 1895, regroupant un collège et un lycée. Il est situé 11 bis rue d'Auteuil à Paris, dans le XVIe arrondissement et porte le nom d'un économiste classique français, Jean-Baptiste Say (1767-1832).
Comme Chaptal ou Lavoisier, à Paris, Jean-Baptiste-Say assure une des meilleures préparations aux Arts et Métiers , la classe de PTSI, et forme depuis plus d'un siècle des générations de techniciens et d'ingénieurs, sans pour autant sacrifier enseignement classique et culture générale.
Notes et références
- ↑ Classement des prépas Maths spé PT/PT* (L'Étudiant)
- ↑ biographie de Eugène Livet
- ↑ Histoire de la PTSI-PT* (site du lycée)
- ↑ L'exemple d'Idriss , cité dans le journal L'Étudiant.
- ↑ Nous serons ingénieurs, Bernard Baudet, Robert Laffont, 1990.[réf. nécessaire]
- ↑ Jean-Baptiste-Say sur Challenges.fr
- ↑ Programme de la PTSI* (site du lycée)
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