Philippe Forget (philosophe)

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Philippe Forget est un penseur et écrivain français, dont l’œuvre concerne l’anthropologie de la technique et son impact sur la vie sociale et les rapports géostratégiques.

Naissance et études

Philippe Forget est né en 1955 à Fontainebleau. Son père était colonel de l’armée de l’Air. Philippe Forget eut comme grand-père maternel, Jean Latapie, « secrétaire de l’Union Fédérale de la Métallurgie »(CGT). Celui-ci était un théoricien du syndicalisme révolutionnaire, partisan de la grève générale . Il inspira et signa la Charte d’Amiens(1905).

Titulaire d’un doctorat de philosophie (1982), Philippe Forget est aussi diplômé en politique de Défense (1979). Sa thèse de philosophie portait sur La pensée politique des physiocrates, sous la direction de Raymond Polin (Président de Paris-IV, Sorbonne).

Parcours

Pendant qu’il prépare sa thèse, Philippe Forget est aussi délégué (1979-1982) par Paris IV- Sorbonne à l’Institut Universitaire Européen de Florence, comme chercheur en sciences politiques.

Le Général Poirier l’invite à écrire des articles dans la revue Stratégique de la Fondation pour les Etudes de Défense Nationale (FEDN). Philippe Forget commence à exposer ses conceptions stratégiques dans diverses revues (Stratégique, Revue Défense Nationale, Le Monde Diplomatique, etc.).

Politiquement, il s’engage (1981-1986) chez les Gaullistes de Gauche et soutient l’élection de François Mitterrand. Il devient membre du Bureau National du Mouvement Gaulliste Populaire (MGP), dirigé par Pierre Dabezies, et il y est en charge des questions de Défense.

Parallèlement à sa réflexion stratégique, il développe une anthropologie de la technique. En 1990, il publie, en collaboration avec Gilles Polycarpe, L’Homme machinal – Technique et progrès : anatomie d’une trahison, aux éditions Syros.

Jean-Paul Jouary, rédacteur en chef de Révolution, invite les deux auteurs à contribuer (1991-1993) à l’hebdomadaire du PCF.

A l’occasion de la parution de L’Homme machinal, il se lie d’amitié avec le philosophe Kostas Axelos.

Philippe Forget, membre du Groupe de Phénoménologie de Necker, fonde en 1994, avec le psychiatre, Georges Charbonneau], la revue L’Art du Comprendre. « Le projet de cette nouvelle revue se situe au croisement de la phénoménologie, de l’herméneutique et de la psychiatrie. » Etudiant les rapports constitutifs du soi et du monde, la revue « replace enfin la psychiatrie dans la tradition philosophique. »

Prospectiviste et stratège, il conçoit en 1996 le périodique, Les Champs de Mars, édité par la Documentation française. Il dirige la rédaction de cette revue « discrète et atypique dans l’univers convenu de la presse militaire » jusqu’en 2009. « Cette nouvelle revue semestrielle développe une approche des questions militaires par les sciences sociales et humaines. » « Ces Cahiers proposent, deux fois par an, un regard singulier – privilégiant l’apport des sciences humaines et sociales – sur l’armée, ses acteurs, ses missions, son contexte socio-politique, économique, stratégique. » Philippe Forget entreprend d’y publier des textes inédits de Norbert Elias, Gaetano Mosca, Edward A. Shils et Morris Janowitz.

Avec Gilles Polycarpe, il publie en 1997 un ouvrage d’anthropologie philosophique et stratégique, Le Réseau et l’infini(éd. Economica) où la notion de réseau est élevée au niveau d’un concept historique et anthropologique. Ils s’emploient à analyser de « nouveaux comportements qu’on peut regrouper sous les termes d’’’agir réticulaire’’. »  

« Philippe Forget et Gilles Polycarpe inscrivent la réalité des réseaux dans un processus de mondialisation caractérisé par l’actuelle domination du capital financier. » De nombreuses analyses dans l’ouvrage anticipent la technicisation réticulaire des conflits militaires et des modes de domination sociale actuels . Les travaux de Philippe Forget et Gilles Polycarpe initient les recherches françaises en matière de Révolution dans les Affaires Militaires (RAM) .

Son étude d’anthropologie philosophique et stratégique,Théorie, figure et puissance(2007) est une des bases de connaissance de L’Ecole de Guerre Economique et de son réseau d’experts en intelligence économique, l’AEGE.

Philippe Forget complète en 2019 sa réflexion par un nouveau travail d’anthropologie stratégique, Puissance stratégique & Réseaux techniques(éd. Perspectives libres). « Il démontre que toute ère politique est précédée par un travail philosophique, scientifique et technique. »

La revue L’Art du Comprendre prend un nouveau tournant en 2003 quand sa Deuxième série est lancée puis distribuée par les éditions Vrin. Philippe Forget l’oriente davantage vers l’anthropologie philosophique, les cosmologies et les herméneutiques du vivant. Claude-Raphaël Samama, anthropologue et poète, en devient le nouveau directeur éditorial.

Cette série est placée sous l’augure de Giordano Bruno, auquel Philippe Forget consacre le volume, Giordano Bruno et la puissance de l’infini(avril 2003). 
Philippe Forget est un théoricien de la laïcité et de la libre-pensée. C’est pourquoi depuis 1992, il a publié régulièrement des articles dans le mensuel de la Fédération Nationale de la Libre Pensée (FNLP), La Raison.
Il a été l’invité à plusieurs reprises de l’émission, Divers aspects de la pensée contemporaine sur France-Culture.

En 2005, il dénonce le Traité européen comme « une Constitution postiche et liberticide » .

 Il publie en 2013 Du Citoyen et des religions(Berg International), afin de refonder la laïcité. « Cet ouvrage consiste en une revisite complète d’un certain nombre de principes et de notions que l’auteur remet sur leurs pieds. » 
Dans ce « livre à lire et à étudier » , Philippe Forget souligne que « la libre pensée du peuple sera toujours plus universelle et profonde que celle de toute religion. »  Il expose comment « l’inflation des postures ‘’victimaires’’ sert à évacuer l’unité de la République et de la question sociale. » 

« D’un style mordant, d’une langue vivifiante », « l’ouvrage montre à quel point les grégarités confessionnelles ou la tribalisation des mœurs minent l’unité civique du peuple et la puissance publique de l’Etat. » Philippe Forget « promeut la liberté de conscience face à la régression dogmatique au sens le plus large…On devine que les cléricalismes économique et médiatique sont tout autant visés que les cléricalismes confessionnels, violents ou souriants. »

L’ouvrage est violemment attaqué par la revue protestante, LibreSens , et le mensuel socialiste, L’OURS  (L’Office Universitaire de Recherche Socialiste). Face à l’attaque « d’une rare violence et d’une rare ignorance »  parue dans L’OURS, Jean-Marc Schiappa, au nom de la FNLP, « assure Philippe Forget de notre soutien… » 
Philippe Forget est membre du conseil d’administration de l’Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée(IRELP) , ainsi que de son comité de parrainage. 

En 2016, il publie L’Obsession identitaire(Berg International). « Avec une plume claire et incisive, il revient sur la question identitaire pour justement sortir des ornières et briser les carcans de la pensée unique. » « Cet ouvrage concis et profond » démontre que si « les identités sont bien sûr des réalités, il est aberrant d’en faire des fétiches. »

Chemins de pensée

Pour Philippe Forget, dans la lignée de la phénoménologie, l’être humain n’est jamais un donné passif. « Le sujet et son monde ne sont jamais assurés définitivement. » L’individu est en permanence au travail de soi, « il est comprenant. Il ne cesse de recomposer une totalité à partir des éléments qu’il reçoit » . La ligne éditoriale qu’il imprime à L’Art du Comprendre est ainsi placée « sous le signe d’une critique du positivisme, de la technoscience, d’une conception opératoire de la vérité » .

Anthropologue de la technique, Philippe Forget « fournit de précieuses clefs pour comprendre les raisons de l’émiettement des consciences et du lien social. » Lui et Gilles Polycarpe « décrivent la dynamique actuelle de cette volonté de puissance dans Le Réseau et l’infini… » « La technique engendrerait ainsi ce ‘’totalitarisme post-démocratique’’ qui sévit, selon eux, dans toutes les sociétés modernes. » Pour y échapper, ils élaborent la notion de « République-Site, fondée notamment sur une reviviscence du pouvoir législatif, une laïcité renouvelée, une écologie politique respectueuse de toutes les identités, enfin sur ‘’la jubilation d’un nouveau lien social’’ »

La pensée de Philippe Forget n’est pas formalisée dans un seul ouvrage. Elle est diffuse au long des interprétations qu’il donne d’auteurs de son choix (G- Vico, G. Bruno, Goethe, J. Royce, A. N. Whitehead, R. Lulle) et de divers thèmes (l’existence, le prophétisme, l’humanisme, la Nature, la puissance technique, l’assignation identitaire) qu’il traite selon une écriture propre. De critique de la Technique, elle devient une pensée de l’immanence créatrice et destructrice. Le Monde se déploie non pas comme Un créateur mais comme Multiple infini dont les liens combinatoires produisent le « Plurivers » . La Nature désigne la Puissance génésique des interactions entre les monades, elle n’est pas substance mais procès de créativité sans fin .

L’individualité humaine « ne se réduit pas à un état substantiel, elle procède d’une combinaison, un nexus de liens avec le monde et autrui, sans oublier la complexion de ses liens internes » .
L’homme, selon Philippe Forget, sera cet opérateur de puissance qui s’érige consciemment en coproducteur  de la métamorphose universelle. Par sa  raison et son imagination, il « s’augmentera » pour atteindre sa « puissance de transfiguration » . Au péril du Jeu, l’humanisme opératif de Philippe Forget peut déboucher sur le transhumanisme.

Réaffirmant « le refus de toute tutelle cléricale directe ou sournoise », Forget « met en avant l’originalité plutôt que l’originel. C’est par la créativité qu’on se construit. » Contre le fixisme identitaire, il affirme que l’identité du sujet procède ultimement de la force de production qu’il recèle : pour les individus comme pour les peuples, la puissance à l’originalité garantit la perpétuation de la personnalité. Les peuples incarnent des types de travail, des modes de production de soi et du monde, par lesquels l’espèce se différencie et acquiert la diversité de son existence historique, sociale et politique .

Sur le plan politique, Philippe Forget en appelle à une République des producteurs. La communauté opérative des producteurs conditionne l’érection du peuple civique. Attaché à la Renaissance et aux Lumières, il soutient l’idée de progrès comme chemin de peuples marchant vers leur plénitude vitale, spirituelle et matérielle.

A ses yeux, toute politique de l’entre-soi recèle un péril mortel pour l’unité de cette puissance constituante qu’est le peuple . Elle marque l’avènement d’une « extrême-droite mondialiste et globalitaire » .

Pour Philippe Forget, la souveraineté du peuple procède de l’autorité absolue du citoyen car le citoyen est l’unique auteur de la République et de la nation.

Défenseur de l’universalité de la conscience du citoyen, il dénonce la notion de subsidiarité  promue par l’idéologie européenne. 

La République doit s’organiser autour de la raison législatrice des citoyens. Dès lors, la laïcité est constitutive de la République. « En effet, la souveraineté du peuple est non seulement politique, mais aussi morale et spirituelle. L’esprit démocratique est souverain dans les orientations, décisions et expressions de son activité théorique et pratique. Majeur, il n’a nul besoin d’un tuteur…la libre pensée du peuple sera toujours plus universelle et profonde que celle de toute religion. » Libérer la force ouvrière du peuple, tel est le sens profond de la laïcité. Philippe Forget pose la laïcité comme « un refus de toute présence du religieux dans l’espace public » . La religion doit être confinée au seul espace privé.

Pensée stratégique

Dans ses écrits pour la Défense, Philippe Forget expose le concept de défense français, fondé sur la notion de « dissuasion globale », et dont le cœur réside dans la dissuasion nucléaire stratégique indépendante .

Il souligne que « les déclarations du président de la République (François Mitterrand) sur les questions militaires manifestent clairement la continuité de la politique suivie par la France et confirment dans une large mesure les options prises dans les années 60 » . 

En 1986, il publie une analyse politico-stratégique de l’IDS du Président Reagan, où il démontre que sa logique conduit à affaiblir l’interdiction de la guerre par la foudre nucléaire . Des observateurs américains lui imputent une influence doctrinale sur la posture française intransigeante de l’époque. S’il est partisan de l’indépendance militaire, Philippe Forget est parallèlement opposé aux idéologies pacifistes qui soumettent la politique de la liberté à une politique moralisatrice de désarmement .

Philippe Forget mène une réflexion anthropologique sur la stratégie où sa pensée philosophique occupe une place prépondérante et « s’avère tisser un agencement d’outils et d’expériences pluriels provenant des mathématiques, l’astronomie, la physique, la guerre, la médecine, la magie mathématicienne, à l’instar d’un savoir disciplinaire » .  Penseur de la technique, il est encore plus un penseur de la puissance en tant que théoricien de l’anthropologie stratégique .
A partir de Platon, Forget voit posé de manière inaugurale le critère de l’ontologie occidentale : la puissance . « L’acte qui engendre, produit ou modifie les choses, celui qui transforme les situations, implique, requiert et manifeste la puissance. »  « La puissance se manifeste et s’évalue aux effets qu’elle produit. »  
Dès lors, la doctrine stratégique de Forget « mettra en jeu les notions de puissance, de lieu, d’espace et de productivité. »  Domine celui qui narre le sens du monde et le produit techniquement. La puissance narrative conditionne la souveraineté des peuples. Forget dégage la loi stratégique suivante : « … tout peuple qui, de génération en génération, ne restitue pas autant de personnalité qu’il en a reçue, est menacé d’extinction. »  

S’il veut se maintenir comme « trajectoire historique », comme « persistance souveraine », tout peuple doit affirmer une créativité spirituelle et matérielle . « ‘’Devenir et produire : le même’’, au péril de soi et des autres, telle est la formule de la puissance moderne » , selon Forget. L’application politique de cette créativité implique une stratégie totale et multidimensionnelle tant sur le plan militaire et économique que sur le plan écologique et culturel . En liant puissance et créativité, Forget différencie puissance et pouvoir.

Forget « déplie le concept de puissance appliqué à la notion de réseau, jusqu’au maillage de nos sociétés contemporaines qui encadre notre vie collective et individuelle » . « Système organisé de connexions et commutations productives, le réseau incarne la méthode d’appropriation des ressources matérielles, sociales et humaines dans un environnement précaire, à des fins de rendement et de puissance, sans limite à son extension. » 

L’anthropologie stratégique de Philippe Forget s’attache à retrouver la genèse anthropologique et culturelle des réseaux techniques, depuis la cartographie antique jusqu’à l’avènement de la cybernétique et de l’Intelligence Artificielle .

Grâce à lui et Polycarpe, « sont dégagés à l’aide d’exemples concrets, les paramètres techniques qui assurent la viabilité des réseaux et les paramètres stratégiques qui règlent leurs luttes » . Leur prospective stratégique compare les grandes « matrices réticulaires » « quant à leurs capacités de conduire des stratégies de domination planétaire selon la méthode du réseau » . Elle anticipe les luttes du cyberespace et les menaces « techno-virales » du XXIème siècle . Forget souligne que la réticulation planétaire repose sur « l’exactitude et l’automaticité » que procure « le gouvernement universel du code » . « Qui domine le virtuel domine le réel ! » 

Montrant comment l’espace réticulé aplatit les lieux et fluidifie la résistance des choses, l’anthropologie stratégique de Forget a fécondé la recherche sur la dialectique stratégique des « espaces fluides – solides », qu'a notamment avancée l'historien, Laurent Henninger.

Forget en appelle à une « Grande Stratégie » organisant « la puissance des liens » de « raison et imagination, calcul et invention, audace et expérimentation » . Il plaide en faveur d’une « République indépendante, aventureuse et productive » car « comme l’évoque Forget, la planète des réseaux, c’est la planète des interdépendances avec les risques coercitifs engendrés par la tutelle qu’exercerait un cœur unique de la circulation réticulaire mondiale » .

Ouvrages

L’Homme machinal : Technique et progrès : anatomie d’une trahison, Paris, Syros, 1990

Le Réseau et l’infini : essai d’anthropologie philosophique et stratégique), Paris, Economica, 1997

Giordano Bruno et la puissance de l’infini (dir.), Paris, L’Art du Comprendre, 2003

Du citoyen et des religions, Paris, Berg International Editeurs, 2013

L’Obsession identitaire : Politique de soumission ou politique de liberté, Paris, Berg International, 2016

Puissance stratégique & Réseaux techniques, Paris, éd. Perspectives Libres, 2019

Principaux articles et entretiens

« Prolégomènes à une nouvelle stratégie totale », Stratégique, 6, FEDN, 1980

« Paix et guerre dans la philosophie classique », Stratégique, 8, FEDN, 1980

« Les principes de la dissuasion chez le général Beaufre », Stratégique, FEDN, 1981

« La politique de défense française à travers les déclarations de François Mitterrand », Revue Défense Nationale (RDN), décembre 1982

« Pacifisme et idéologies », RDN, juillet 1983

« Le pacifisme en France : ses critiques fondamentales contre la dissuasion nucléaire », Stratégique, 23, FEDN, 1984

« Eléments pour une analyse politico-stratégique de l’IDS », RDN, mars 1986

« Concevoir la défense militaire de la France », Armées d’aujourd’hui, numéro 120, 1987.

« ‘’La condition nucléaire’’, source de paix ? », Le Monde Diplomatique, janvier 1988

« Le rêve technicien et la décision politique » (avec Gilles Polycarpe), Le Monde Diplomatique, novembre 1988

« Le peuple machinal » avec Gilles Polycarpe, Le Monde, 9 mai 1989

« La guerre, trou noir du temps » (avec Gilles Polycarpe), Libération, 24 novembre 1989

« Le temps compté des villes » (avec Gilles Polycarpe), Sens magazine, numéro 0, mai 1991

«  Entretien avec Roger Friset », Révolution, numéro 588, 7-13 juin 1991

« La démocratie de l’homme sans qualités » (avec Gilles Polycarpe), Sens magazine, numéro 1, octobre 1991

Entretien avec Gilles Polycarpe, Jean-Paul Jouary, Jean-Pierre Kahane, Révolution, numéro 613, 29 novembre-5 décembre 1991

« L’Europe en croix » (avec Gilles Polycarpe), Révolution, numéro 622, 31 janvier 1992

« Le totalitarisme postdémocratique » (avec Gilles Polycarpe), Contradictions, « Mirages de l’après-fordisme », numéro 69/70, Bruxelles, 1992

« Phénoménologie de la menace. Sujet, narration, stratégie » , 𝘒𝘳𝘪𝘴𝘪𝘴 , numéro 10-11, avril 1992

« Vitesse, conscience et prudence », Révolution, numéro 637, 14 mai 1992

« Démocratie plébiscitaire ou République délibérative ? », Révolution, numéro spécial, mai-juin 1992

« Considérations sur l’homme machinal - Entretien avec Philippe Forget », Catholica, numéro 34, octobre 1992

« Marché des âmes et expertise cléricale », La Raison, numéro 376, décembre 1992

« Homme machinal ? » in Jean-Paul Jouary/Arnaud Spire, Grammaire du pluralisme, Paris, Editions sociales, 1993.

« Le travailleur et le contemplatif », Catholica, numéro 39-40, septembre 1993

« Ecologie pénitente ou écologie des valeurs ? », 𝘒𝘳𝘪𝘴𝘪𝘴, numéro 15, septembre 1993

« Avant-propos » à Thomas Lindemann, Des Allemagnes et de l’Allemagne, Paris, FEDN, 1993

« Comprendre les interdits religieux selon l’horizon du bien public », Panoramiques, numéro 11, 4ème trimestre 1993

« Exister, cette œuvre entre le sens et l’épars », L’Art du Comprendre, numéro 1, mars 1994

« L’à-même… », L’Art du Comprendre, numéro 2, novembre 1994

« Le sexe déplié ou la chair déchue », Krisis, no 17, mai 1995

« Crise et mesure », L’Art du Comprendre, numéro 3, juin 1995

« Les vertus catholiques au cours des âges », Panoramiques, « Dépassées, les valeurs catholiques ? », numéro 23, 4ème trimestre 1995

« Aux limites de l’interprétation », L’Art du Comprendre, numéro 4, février 1996

« Sujet social et conflit », Les Champs de Mars, numéro 1, La documentation française, novembre 1996

« Illusions et production de la femme libérée », Cahiers du CERIJ, numéro 7, deuxième semestre 1997

« Les droits de l’homme : le despote légal et personnel chez les physiocrates » in Jad Hatem (dir.), Les lieux de l’intersubjectivité, Paris, L’Harmattan, 1998

« Stratégie compréhensive et prospective » (avec Gilles Polycarpe), Les Champs de Mars, numéro 3, premier semestre 1998

« Sénilité du Père et crise de la Génération », Conflits actuels, « L’autre mai 68 », numéro 2, printemps-été 1998

« Vico et l’expérience humaine du vivre », L’Art du Comprendre, « G.-B. Vico et la naissance de l’anthropologie philosophique, numéro 7, avril 1998

« Ce qu’on appelle le libéralisme est en fait un totalitarisme. », Entretien avec Denis Sieffert, Politis, numéro 495, 7 mai 1998

« La déchirure du Monde », L’Art du Comprendre, « De l’inconscient phénoménologique », numéro 8, février 1999

« Philippe Forget interroge Michel Maffesoli », La Raison, numéro 448, février 2000

« La Shoah : institutionnalisation et historicité », Cahiers du CERIJ, « L’instrumentalisation des juifs », Cahiers du CERIJ, numéro 9, Deuxième semestre 2000

Entrées : « Information », « Réseau », « Virtuel » in Thierry de Montbrial et Jean Klein, Dictionnaire de stratégie, Paris PUF, 2000

« Réseaux d’information et mutations stratégiques », Panoramiques, « L’information, c’est la guerre », numéro 52, 2ème trimestre 2001

« Herméneutique et Grande Politique », L’Art du Comprendre, numéro 10, juin 2001

« « L’Occident et le non-retour », Cahiers du CERIJ, « Le Retour : rêves et réalités », numéro 10, Deuxième semestre 2001

« Guerre et totalités » in François Géré et Thierry Widemann, La Guerre totale, Paris, Economica, 2001

« Le jeu polaire des vicissitudes », Humanisme, « La politique et la guerre », numéro 258, été 2002

« Interview de Philippe Forget sur Giordano Bruno » par Gérard da Silva, « Divers aspects de la pensée contemporaine », sur France-Culture, La Raison, numéro 486, décembre 2003

« L’expérience de la mantique. La voix des sibylles (Epreuve de l’événement et vocation impériale) », L’Art du Comprendre, « Penser le prophétisme », Deuxième série, numéro 13, juin 2004

« Le traité européen : une constitution postiche et liberticide », La Raison, numéro 501, mai 2005

« La figure du bourgeois chez Goethe », L’Art du Comprendre, « Goethe – Phénomènes, signes et formes du Monde », Deuxième série, numéro 14, juin 2005

« Humanisme et formation de l’ humanitas », L’Art du Comprendre, « Philosophies de l’Humanisme », Deuxième série, numéro 15, 2006

« Le totalitarisme postdémocratique » (avec G. Polycarpe), Krisis, no 28, juin 2006

« Naissance et puissance de l’homo faber. Giordano Bruno et Galilée », Europe, « Giordano Bruno/Galilée », numéro 937, mai 2007

« Ethique et politique du loyalisme chez Josiah Royce », L’Art du Comprendre, «  W. James, C. S. Peirce, J. Dewey. Tradition et vocation du pragmatisme », Deuxième série, numéro 16, 2007

« République laïque ou république ‘’métissée’’ », La Raison, numéro 522, juin 2007

« Théorie et puissance » in Christian Harbulot et Didier Lucas (dir.), Les chemins de la puissance, Tatamis, 2007

« Puissance fabulatrice et configurations du Monde et de l’homme », L’Art du Comprendre, « Récits du Monde, récits de l’homme », Deuxième série, numéro 17, 2008

« L'esprit de puissance en Occident », Krisis, no 30, juin 2008

« La technique moderne ou le rêve d’ubiquité » in Phénoménologie et technique(s), Pierre-Etienne Schmit et Pierre-Antoine Chardel (dir.), Le Cercle Herméneutique éditeur, septembre 2008

« La subsidiarité, principe contre-révolutionnaire », La Raison, numéro 537, janvier 2009

« Contre la subsidiarité. Le réveil européen : dispositif de subsidiarités ou génie souverain ? », Krisis, no 31, mai 2009

« De l’acte à la puissance axiologique : un libre aperçu de la philosophie d’A. N. Whitehead », L’Art du Comprendre, « A. N. Whitehead. Le procès de l’univers et des savoirs », numéro 18, 2009

« Liens de lutte et réseaux de guerre », Krisis, no 33, avril 2010

« Entretien avec Pascal Clesse de la Libre Pensée sur A. N. Whitehead », « Divers aspects de la pensée contemporaine », France-Culture, La Raison, numéro 551, mai 2010

« Le tremblement du soi. Individuation créatrice et conflit armé », L’Art du Comprendre, « L’Identité problématique et ses formes culturelles », Deuxième série, numéro 19, 2010

« Théorie du big-bang et préjugé de l’Origine », La Raison, numéro 558, février 2011

« Expériences de la nature et axiologie », L’Art du Comprendre, « La Nature et son souci », Deuxième série, numéro 21, 2012

« Laïcité et souveraineté civique » , 𝘒𝘳𝘪𝘴𝘪𝘴, numéro 37, avril 2012

« Constitution démocratique et principe de laïcité », L’idée libre, numéro 297, juin 2012

« L’affaire Aurore Martin. Extradition et aliénation du citoyen », La Raison, numéro 579, mars 2013

«  Réflexions sur la lettre de Jean-Luc Mélenchon au pape », Informations Ouvrières, numéro 336, 29 janvier 2015

« Liberté du peuple ou assignation identitaire ? Du leurre politique de l'identité originelle », Krisis, no 40, mars 2015

« L’assignation identitaire : un chemin du nihilisme », L’Art du Comprendre, « Nietzsche : l’herméneutique au péril de la généalogie », Deuxième série, numéro 24, 2015

«  La Fortune, divinité de l'Occident », Krisis, no 47, juin 2017

« Raymond Lulle : arbre de la Raison et ascension de l’homme », L’Art du Comprendre, « Visages de la pensée ibérique », Deuxième série, numéro 25, 2018

Entretien avec L’Incorrect(Benjamin Demeslay), 14 juin 2018. lincorrect.org/entretien-avec-philippe-forget-lobsession-identitaire/

Entretien avec L’Incorrect(Gabriel Robin), 16 octobre 2020 
Entretien avec Sputnik (Thomas Arrighi), « Mila écartée de sa nouvelle école: la République a-t-elle encore manqué à sa mission? », 11 décembre 2020

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