Famille Kissami

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La famille Kissami (En arabe : عائلة قيسامي, /ʕa:ʔilat qi:sa:mi:/ Écouter ; en berbère : ⴰⵔⵡⴰⵛⵓⵏ ⵏ ⵇⵉⵙⴰⵎⵉ), communément appelée « les Kissami », est une famille chérifienne d'origine marocaine. Elle est issue de la dynastie idrisside[Interprétation personnelle ?].

Histoire

Cette section est en cours de réécriture ou de restructuration importante. Les informations peuvent être modifiées à tout moment par le ou les utilisateurs ayant apposé ce bandeau. (7 mai 2016)

Origines

Ascendance idrisside

Tombe d'Idris Ier, fondateur de la dynastie idrisside et ancêtre de la famille Kissami, dans la ville de Moulay Driss Zerhoun.

La famille Kissami descend de Yahya III[1] (883-904), huitième sultan de la dynastie idrisside et fils de Qassim ben Idriss II[2], qui succéda à Ali ben Umar à la mort de ce dernier en 883[3]. Il hérita de la région des Béni-Snassen à la mort de son père[1].

Qassim était fils d'Idriss II[3] (791-828), petit-fils d'Idris Ier (745-791), arrière-petit-fils d'Al-Hassan ben Ali (624-669), lui-même petit-fils du prophète Mahomet (571-632).

Sidi Ali ben Saïd

Mausolée Sidi Ali ben Saïd.

Ali ben Saïd ben M'hamed, connu localement sous le titre honorifique de Sidi Ali ben Saïd, est un ancien saint de la tribu de souche idrisside des Béni Ouriemech, sous-tribu des Béni-Snassen. Il est le premier ancêtre connu de la famille Kissami à avoir vécu dans la région de l'Oriental[4] au Maroc.

De ce fait, la famille fait partie de la communauté « Aoulad Sidi Ali Oussaïd » d'Aounout, branche des Béni Ouriemech.

Postérité

Abderrahmane Kissami

Abderrahmane ben Mohammadine Kissami, né c. à Tafoughalt, au Maroc, et mort le à Berkane, est un ancien résistant marocain et le fondateur de la génération actuelle des Kissami. Il eut 7 fils et 3 filles.

Le 17 août 2015, lors d'un match de football diffusé sur Arryadia opposant la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) au Wydad de Casablanca (WAC), une minute de silence lui est consacrée in memoriam[5].

El Ayachi Kissami

Document attestant du statut d'ancien résistant d'El Ayachi Kissami et de son appartenance à l'armée de libération nationale du Maroc.

Sidi al-Haj El Ayachi Kissami, né El Ayachi ben Bensaïd ben Kassem en et mort en , au Maroc, est un ancien résistant marocain et le « symbole de la résistance dans la famile Kissami »[6].

Patronyme

Étymologie

L'étymologie du patronyme Kissami est le terme arabe قاسمي (/qa:simi/), « descendant ou adepte de Qāsim »[7], prénom dérivé de la forme subjective du verbe arabe قسَّم (/qas-sama/), qui signifie « trancher, répartir »[8].

Variantes

Le patronyme peut-être écrit différemment selon sa translittération. On retrouve notamment « Kasmi »[9] et « Kissam »[10], et, plus rarement, « Kasimi »[11] et « Kassimi »[12].

Bien que similaires, Qasmi (Arabie saoudite, Pakistan), Keissami (États-Unis), Kassami (Ouganda) et Khisami (Russie) ne sont pas des variantes orthographiques du patronyme Kissami.

Occurrence

En , Kissami se classe 6 990e au classement des noms de famille marocains[7].

Répartition géographique

Le nom de famille Kissami et ses principales variantes orthographiques sont notamment répandus dans le Nord-Est du Maroc, ainsi qu'en France, en Belgique et aux Pays-Bas[7]. La variante orthographique Kissam est principalement prévalente aux États-Unis[9].

Personnalités portant ce patronyme

Parmi les principaux membres de la famille Kissami, on trouve :

Édifices religieux consacrés

Mosquée Sidi Ali ben Saïd

Site d'Al-Rawda de Tzayast.

La mosquée Sidi Ali ben Saïd est un édifice religieux et sanctuaire islamique de la ville d'Aounout, dans le caïdat de Tafoughalt, construit en l'honneur du saint Sidi Ali ben Saïd de la tribu des Béni Ouriemech.

Fondée au XVIe siècle[13], le premier discours du vendredi y est prononcé en 1933.

L'édifice a par la suite été agrandi en 1965, avant d'être restauré en 1989.

Rawda de Tzayast

Ancien lieu de contemplation spirituelle pour l'ancêtre de la famille, Sidi Ali ben Saïd, le site d'Al-Rawda de Tzayast abrite désormais une mosquée et un cimetière réservé aux disparus de la famille.

Autres

Notes et références

  1. Revenir plus haut en : 1,0 et 1,1 (ar) H. Essoufi, « عن تاريخ بركان », الساحة اليمنية,‎ [réf. incomplète]
  2. Héritage et construction du statut des Chorfa Chbihi. Ethnographie des pratiques sociales et cultuelles au sanctuaire de Moulay Idriss Zerhoun,  [réf. incomplète]
  3. Revenir plus haut en : 3,0 et 3,1 Histoire de l'Afrique du Nord, des origines à 1830, Paris, Payot,  [réf. incomplète]
  4. Oujda et l'Amalat, Maroc, L. Fouque, (1re éd. 1912), 585 p. [réf. incomplète]
  5. « نهضة بركان يفوز وديًا على الوداد و يقدم لاعبيه الجدد للإعلام والجماهير », sur جريدة وطنية | orientplus.net (consulté le )
  6. (ar) د مصطفى الكتيري, « المندوبية السامية لقدماء المقاومين وأعضاء جيش التحرير » [« Le Haut-Commisariat des Anciens Résistants et Anciens Membres de l'Armée de Libération »], نشرة التواصل, no 74,‎ , p. 126 (lire en ligne [PDF])
  7. Revenir plus haut en : 7,0 7,1 et 7,2 Kissami Surname Meaning, Origins & Distribution
  8. Dictionnaire des noms de famille du Maroc, Casablanca, Le Fennec, , 432 p., p. Qasmi (el) 
  9. Revenir plus haut en : 9,0 et 9,1 Kasmi Surname Meaning, Origins & Distribution
  10. Kissam Surname Meaning, Origins & Distribution
  11. Kasimi Surname Meaning, Origins & Distribution
  12. Kassimi Surname Meaning, Origins & Distribution
  13. مسجد زاوية أونوت
  14. (ar) بحث لنيل الإجازة في التاريخ, p. ضريح الفقيه سيدي امحمد أبركان 

Annexes

Bibliographie

Cette section est en cours de réécriture ou de restructuration importante. Les informations peuvent être modifiées à tout moment par le ou les utilisateurs ayant apposé ce bandeau. (7 mai 2016)
  • Oujda et l'Amalat, Rabat, Éditions La Porte, (1re éd. 1912), 664 p. (ISBN 9789981889583) 
  • (ar) خطط المغرب الشرقي, Oujda, Ministère des Habous et des Affaires Islamiques, , 493 p. (ISBN 9789954050613) 
  • (ar) مذكرات في تاريخ حركة المقاومة وجيش التحرير من 1947 إلى 1956, مطبعة فضالة, , 427 p. (OCLC 23143355) 

Articles connexes

Liens externes

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