Jean-Luc Touly

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Jean-Luc Touly
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France

(5 ans, 8 mois et 17 jours)
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Paris Drapeau de la France
Nationalité Française
Parti politique EELV (jusqu'en 2012)

Jean-Luc Touly (né en 1953) est un homme politique et écrivain français, spécialiste de la lutte contre la corruption et de la gestion de l'eau.

Biographie

Délégué syndical CGT chez Vivendi/CGE (devenu Veolia), son groupe lance en 2004 une procédure de licenciement pour déloyauté à la suite de ses dénonciations des pratiques de son entreprise. Au chômage, Danielle Mitterrand l'engage dans sa fondation qui lutte pour l'accès à l'eau dans le tiers monde. À la suite de nombreux recours judiciaires, Veolia doit le réintégrer dans son emploi en 2010[1]. Il est ensuite responsable syndical FO chez Veolia[2]. Il est conseiller prud’hommes de décembre 1992 à janvier 2018, réélu en décembre 2008 sous l’étiquette Union syndicale Solidaires[3]. Il prend sa retraite de chez Veolia le 30 septembre 2017.

Dans plusieurs livres, Jean-Luc Touly a dénoncé la corruption de certains syndicalistes[4],[5] qui, selon les auteurs, « paralysent les grandes centrales syndicales » et les réduisent à l'état de « fantômes qui s'agitent sur un théâtre d'ombres »[6] et le voile qu'ils veulent maintenir sur le sujet[7], qui paralyse l'action syndicale[6]. Il prône « l’obligation d’appels d’offres pour les marchés de prestations », et « le non-cumul des mandats de représentants du personnel »[8].

Jean Luc Touly préside l'association le FRICC (Front Républicain d'Intervention Contre la Corruption) et, avec l'avocat de l'association Me Joseph Breham, une plainte est déposée pour détournement de fonds publics à l'encontre de Manuel Valls. Il a succédé à Danielle Mitterrand fin 2002 à la présidence de l'ACME France (Association pour le Contrat Mondial de l'Eau) jusqu'en 2010 et, depuis, il en est le porte parole.

Engagement politique

Engagé en politique chez Les Verts, Jean-Luc Touly est élu conseiller municipal de Wissous lors des élections municipales de 2008. Nommé maire-adjoint délégué au cadre de vie, à l'environnement et aux économies d'énergie il est démis de ses fonctions quelques mois plus tard[9] à cause de désaccords graves sur la gestion de l'eau. Depuis cette date, il siège dans l'opposition municipale.

Malgré ces tensions locales, il est candidat sur les listes EÉLV en Essonne lors des élections régionales de 2010, puis sur les listes d'union de la gauche au second tour. Il est élu conseiller régional le 21 mars. Il représente le conseil régional Île de France au comité de bassin de l'Sgence de l'eau Seine Normandie et au comité national de l'eau entre 2010 et 2015.

Le 10 avril 2014, il annonce sa présence comme sixième place sur la liste Europe citoyenne[10] d'Île-de-France, menée par Corinne Lepage aux européennes de 2014. Il quitte donc Europe Écologie[11]. Il rejoint le 11 juin 2015 le nouveau groupe Alternative citoyenne et écologique, formé essentiellement d'élus du Parti de gauche au conseil régional d'Île-de-France[12]. Il est depuis sans appartenance politique.

Lors du mouvement des gilets jaunes il rejoint Jean-François Barnaba pour monter une listes aux européennes de 2019[13]. Avant le dépôt des listes, celle-ci s'allie avec Florian Philippot, ancien numéro 2 du Front national, et son mouvement Les Patriotes. Ils forment la liste « Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l'Union européenne » sur laquelle Jean-Luc Touly figure en 19e position.

Synthèse des mandats

  • Conseiller municipal de Wissous depuis le 16 mars 2008 (maire-adjoint délégué au cadre de vie, à l'environnement et aux économies d'énergie jusqu'en octobre 2008)
  • Conseiller régional d'Île-de-France du 21 mars 2010 au 18 décembre 2015
  • Président de la commission extra-municipale de Paris-Saclay pour Wissous depuis mars 2014

Publications

Références

  1. Élise Lucet, « Jean-Luc Touly face aux géants de l'eau », émission Cash investigation sur France 2, 25 mai 2012
  2. AFP, Le Monde, « Veolia visée par un scandale de corruption dans sa filiale roumaine », sur lemonde.fr,
  3. Voir sur prefectures-regions.gouv.fr.
  4. « Le livre qui tire à boulets rouges sur les syndicats », par BFM TV.
  5. « Les finances des syndicats sur la sellette, une réforme prévue », Libération du 26 septembre 2013.
  6. 6,0 et 6,1 L'Express n° 3247, 25 septembre 2013, p. 49.
  7. France Inter, lire en ligne.
  8. « Vous avez interviewé Jean-Luc Touly pour son livre Syndicats : corruption, dérives, trahisons », dans 20 minutes du 4 octobre 2013.
  9. Blog d'André Deluchat, maire-adjoint de Chevilly-Larue.
  10. Liste Europe citoyenne.
  11. l-elu-regional-ecologiste-jean-luc-touly-candidat-aux-europeennes-10-04-2014-3755533.php
  12. Thierry Brun, « Ile-de-France : l’Alternative citoyenne et écologique, nouveau groupe au conseil régional », Politis, (consulté le ).
  13. Tribune de Jean-François Barnaba, « Vers une protestation sans fin ? », Opinion internationale, 20 avril 2019.

Lien externe

Article publié sur Wikimonde Plus

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