Léon Jules Poilleux
Léon Poilleux | |
Naissance | Fontainebleau |
---|---|
Décès | Nice |
Origine | France |
Allégeance | Armée française |
Arme | Génie Militaire Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1890 – 1933 |
Conflits | Première Guerre mondiale |
Distinctions | Commandeur de l'Ordre de Léopold Chevalier de l'Ordre de l'Empire Britannique Croix de Guerre 1914-1918 Croix de la Valeur Militaire Croix de Guerre des Theatres d'Operations Exterieurs Croix du Combattant Medaille Coloniale Medaille (Insigne) des Blesses Militaires Médaille Interallié Medaille commemorative de la Guerre 1914-1918 Medaille commemorative de la bataille de Verdun Medaille commemorative de la bataille de la Marne |
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Léon Jules Poilleux né en 1872 à Fontainebleau et décédé en 1954 à Nice est un militaire français. Il termine sa carrière avec le grade de général de brigade.
Biographie
Famille
Léon Jules Poilleux nait en 1872 à Fontainebleau, il est le troisième fils de Charles Poilleux colonel d'artillerie. Il est le demi-frère du colonel César Poilleux qui se distingua pendant les conquêtes coloniales. Il est également le petit-fils d'Antoine Poilleux qui fut également colonel. Il est également le cousin d'Amédée Poilleux qui fut tué le 9 juillet 1917.
Jeunesse
Léon Poilleux intègre l'École polytechnique (France) en 1890[1] pour devenir ingénieur chimiste.
La Première Guerre Mondiale
Lorsque éclate la guerre, la France mobilise, Polytechnicien et chimiste de formation, il est nommé capitaine d'une compagnie de sapeurs-mineurs. Encore capitaine en 1915 il participe à la bataille de Verdun et est décoré de la croix de guerre. Il est commandant toujours du génie en 1916[2]. Il participe à la bataille de la Somme, il combat dans les Vosges où il est blessé.
Il participe à la Seconde bataille de la Marne de juin à août 1918.
Le 11 novembre 1918, l'Allemagne demande l'armistice, il est promu lieutenant-colonel le 1er août 1919[2].
Après la Première Guerre Mondiale
Lieutenant-colonel à la fin de la guerre, il a la possibilité de continuer sa carrière. En 1920 il est chargé avec d'autres ingénieurs militaires de faire des essais sur certains gaz de combat.
Il est envoyé au Maroc pour la guerre du Rif en 1925 mais est rappelé 6 mois plus tard et rentre en France.
En 1926, il est promu colonel et est affecté au 4e Régiment du Train jusqu'en 1930[3] puis il est promu général de brigade.
Il prend sa retraite définitive en 1933[3].
Retiré à Nice, il meurt en 1954[2] et est inhumé au cimetière de Cannes.
Carrière militaire
- École polytechnique (France) : 1890
- Sous-lieutenant: 1892
- Lieutenant : 1893
- Capitaine: 1914
- Commandant: 1916
- Lieutenant-colonel : 1919
- Colonel : 1926
- Général de brigade: 1930
Admis à la retraite en 1933.
Décorations
Rubans aux couleurs des décorations françaises
- Croix de Guerre 1914-1918
- Croix de la Valeur Militaire
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Croix du Combattant
- Medaille coloniale
- Médaille des blessés
- Médaille Interalliée 1914-1918
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
- Medaille commemorative de la bataille de Verdun
- Médaille de la Marne
Rubans aux couleurs des décorations étrangères
- Commandeur de l'Ordre de Léopold
- Chevalier de l'Ordre de l'Empire britannique
Anecdotes
- Léon Poilleux est un des rares officiers français ayant reçu le grade de général de brigade juste avant de partir en retraite et de n'avoir jamais reçu la croix de la Légion d'Honneur au cours de sa carrière.
Notes et références
- ↑ http://books.google.fr/books?id=9aYoAAAAYAAJ&pg=PA1115&dq=l%C3%A9on+poilleux&hl=fr&ei=UbLnToaRCND1sgbvvoDFBw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CDQQ6AEwAA
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 http://officier-histoire.over-blog.fr/article-general-leon-poilleux-85146354.html
- ↑ 3,0 et 3,1 http://books.google.fr/booksei=UbPnTvveEoycsAbdxcWZBw&ct=result&hl=fr&id=F50jAQAAMAAJ&dq=Poilleux+%28l%C3%A9on%29+capitaine&q=Poilleux#search_anchor
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