Vincent Julé-Parade

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Vincent Julé-Parade (, à Ploemeur en France - ) est Vice président de l'Association Victimes et Citoyens contre l'insécurité routière depuis 2004. Au sein de cette organisation, il coordonne les actions de préventions[1].

Biographie

Le 24 novembre 1995, sa mère décède dans un accident de la route causé par un chauffard ivre et roulant en excès de vitesse. Suite à cet accident, il s'investit peu à peu dans la lutte contre l'insécurité routière qui fait à l'époque près de 10.000 morts.

En 1999, sous l'impulsion de Christiane Cellier (fondatrice de la Fondation Anne-Cellier) et de Maître Jehanne Collard (Vice-Présidente), il devient à 16 ans Président de la "Fondation Anne Cellier Junior" ayant pour objectif de mieux sensibiliser les jeunes aux dangers routiers. Il devient très vite l'une des plus jeunes figures médiatiques de la lutte contre la violence routière ("la visage le plus sympathique de la lutte contre l'insécurité routière" selon H. De Lestapie du Journal Le Parisien).

En 2004, suite à la dissolution de la Fondation Anne-Cellier, il décide, avec d'anciens membres de poursuivre le combat et prend la Vice-Présidence de l'association Victimes et Citoyens La même année, l'association mènera une opération visant à la distribution gratuite de 50.000 éthylotests dans 12 villes de France à l'occasion des fêtes de fin d'année

Dès 2003, il intègre le Conseil national de la sécurité routière (CNSR), d'abord au tant qu'invité permanent, puis dès 2005, en tant que membre permanent représentant de l'association Victimes et Citoyens. À la demande de Robert Namias, président du CNSR, il devient en 2006, président rapporteur de la commission deux-roues du Conseil. À ce titre, il présente en juin 2007, 13 propositions visant à améliorer la sécurité des usagers des deux-roues[2].

En 2005 et 2006, il participe aux travaux du Conseil National de la Jeunesse, en tant que "membre invité" de la commission "Parcours individuel", dans le cadre d'une réflexion sur la sensibilisation des jeunes à la sécurité routière.

Régulièrement invité à participer aux tables rondes, il travailla notamment sur le permis probatoire, le concept du conducteur désigné, et les mesures proposés lors des Comité Interministériel de Sécurité Routière.

À ce titre, il intervient aux cours des seconds États généraux de la Sécurité Routière, du 20 octobre 2010, à Paris[3].

En 2010, face aux chiffres repartant à la hausse, il dénonce le manque d'intérêt de pouvoirs publics sur le sujet et alerte sur le risque de voir le bilan de la sécurité routière stagner dans les années à venir[4].

Dans le cadre de son activité au sein de l'association, il assure régulièrement des conférences et interventions dans les collèges et lycées ainsi que dans les entreprises.

En parallèle de son activité associative, il suit des études en Droit privé à l'Université de Reims-Champagne Ardenne.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Comment sensibiliser les jeunes aux risques, Actes des 13e Journées Parlementaire sur la Route et la Sécurité Routière, Altédia M&M Conseil, Paris, 2005

Liens externes

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